Accident de la route mortel. Le véhicule est méconnaissable.
« Boire ou conduire, il faut choisir », dit le fameux slogan. Dimanche 3 juin à Vairao, une conductrice de 62 ans regagne son domicile après avoir assisté au culte. En chemin, elle se fait percuter par l’arrière. Elle sera insultée et frappée par le conducteur du véhicule fautif. Il a 29 ans et est contrôlé à près de 2 grammes d’alcool par litre de sang.
L’alcool au volant est la principale cause d’accident de la route en Polynésie française. Un accident corporel sur deux, c'est-à-dire avec blessure ayant conduit à au moins 24 heures d’hospitalisation, est lié à l’alcool. Deux accidents mortels sur 3 se produisent alors que le conducteur est en état d’ébriété. Souvent, il s'agit d'un jeune conducteur. Et en matière de mortalité routière, l’année 2012, se profile comme un triste record en Polynésie. Au cours des 6 premiers mois de l’année sur le territoire, on enregistre déjà 17 morts sur la route. C'est-à-dire plus que qu’au cours des douze mois de 2011 où on avait eu à déplorer 15 décès de la route.
Prévention et répression
Le phénomène est alarmant et, pour dissuader l’ivresse au volant, la réponse immédiate est la répression. La gendarmerie renforce d’ores et déjà les contrôles sur les zones accidentogènes, notamment pendant les week-ends. Et en matière d’alcool au volant, pour les militaires de la gendarmerie, les consignes sont claires : c’est tolérance zéro.
La semaine dernière, un conducteur contrôlé en état d’ivresse à plus de deux grammes avait eu la mauvaise idée de prendre son véhicule alors que son permis de conduire était suspendu. Le véhicule a été confisqué, le conducteur mis en garde-à-vue avant d’être jugé en comparution immédiate et condamné à 6 mois de prison dont trois mois ferme, avec mandat de dépôt. Récidiviste, il a fini sa semaine à Nuutania d’où il ne sortira qu’en septembre prochain.
Les forces de l’ordre misent également sur des actes de prévention et de sensibilisation, pour endiguer ce phénomène de conduite en état d’ivresse. Depuis 5 ans la gendarmerie organise l’opération Halte à la prise de risques sur les routes, à l’attention des jeunes de 17 à 25 ans qui n’ont pas encore leur permis de conduire.
Une opération de sensibilisation qui se déroule sur une journée et au terme de laquelle 5 jeunes gagnent une formation complète au permis de conduire, d’une valeur de 100.000 Fcfp chacune. La dernière journée de sensibilisation s’est déroulée samedi 2 juin au lycée hôtelier et a accueilli 130 jeunes volontaires.
Gageons qu’ils auront une attitude au volant plus responsable que celle de certains de leurs aînés.
L’alcool au volant est la principale cause d’accident de la route en Polynésie française. Un accident corporel sur deux, c'est-à-dire avec blessure ayant conduit à au moins 24 heures d’hospitalisation, est lié à l’alcool. Deux accidents mortels sur 3 se produisent alors que le conducteur est en état d’ébriété. Souvent, il s'agit d'un jeune conducteur. Et en matière de mortalité routière, l’année 2012, se profile comme un triste record en Polynésie. Au cours des 6 premiers mois de l’année sur le territoire, on enregistre déjà 17 morts sur la route. C'est-à-dire plus que qu’au cours des douze mois de 2011 où on avait eu à déplorer 15 décès de la route.
Prévention et répression
Le phénomène est alarmant et, pour dissuader l’ivresse au volant, la réponse immédiate est la répression. La gendarmerie renforce d’ores et déjà les contrôles sur les zones accidentogènes, notamment pendant les week-ends. Et en matière d’alcool au volant, pour les militaires de la gendarmerie, les consignes sont claires : c’est tolérance zéro.
La semaine dernière, un conducteur contrôlé en état d’ivresse à plus de deux grammes avait eu la mauvaise idée de prendre son véhicule alors que son permis de conduire était suspendu. Le véhicule a été confisqué, le conducteur mis en garde-à-vue avant d’être jugé en comparution immédiate et condamné à 6 mois de prison dont trois mois ferme, avec mandat de dépôt. Récidiviste, il a fini sa semaine à Nuutania d’où il ne sortira qu’en septembre prochain.
Les forces de l’ordre misent également sur des actes de prévention et de sensibilisation, pour endiguer ce phénomène de conduite en état d’ivresse. Depuis 5 ans la gendarmerie organise l’opération Halte à la prise de risques sur les routes, à l’attention des jeunes de 17 à 25 ans qui n’ont pas encore leur permis de conduire.
Une opération de sensibilisation qui se déroule sur une journée et au terme de laquelle 5 jeunes gagnent une formation complète au permis de conduire, d’une valeur de 100.000 Fcfp chacune. La dernière journée de sensibilisation s’est déroulée samedi 2 juin au lycée hôtelier et a accueilli 130 jeunes volontaires.
Gageons qu’ils auront une attitude au volant plus responsable que celle de certains de leurs aînés.
