CANBERRA, lundi 12 mai 2014 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement australien a annoncé vendredi 9 mai 2014 le déblocage d’une enveloppe de 20 millions de ses dollars (environ 13 millions d’euros) afin de financer la construction et la remise à niveau d’infrastructures telles que des routes, des ponts et des réseaux de télécommunications.
L’accent a été mis sur un coup de pouce à des secteurs de l’économie considérés comme cruciaux, car « productifs », et pouvant donc être des locomotives pour le développement de l’économie, a précisé le Sénateur Brett Mason, secrétaire d’État aux affaires étrangères, qui se trouvait la semaine dernière en tournée dans le Pacifique Sud.
Ce projet a été développé et monté en partenariat avec la Banque Mondiale et la Banque Asiatique de Développement.
M. Mason a aussi profité de sa visite à Samoa pour se rendre compte de visu des progrès de construction du site qui devrait accueillir en septembre 2014 la plus grande réunion internationale jamais organisée à Apia : le sommet du groupe des petits États insulaires en développement (Small Islands Developing States, SIDS), sous l’égide de l’ONU.
Le Sénateur n’a pas fait secret du souhait de l’Australie d’aider Samoa à accueillir cet important sommet de classe mondiale et qui sera largement consacré aux questions de changements climatiques et de l’impact de ce phénomène sur les États insulaires.
La contribution annoncée par Canberra, pour cette seule réunion qui devrait rassembler plus de trois mille délégués venus du monde entier, a été fixée à un million de dollars australiens (680.000 euros).
« Cette conférence du SIDS est une occasion comme il n’y en a que dans une décennie pour Samoa. C’est une superbe occasion pour Samoa et d’autres pays insulaires du Pacifique de montrer leurs capacités d’initiative sur des questions qui concernent particulièrement les SIDS, y compris la croissance économique, la parité, la gestion des ressources naturelles et la santé », a commenté le Sénateur, qui a aussi rappelé une précédente enveloppe afin de participer aux frais de déplacement des délégués océaniens.
Samoa, et en particulier sa capitale Apia et ses environs, se relèvent toujours difficilement des effets dévastateurs du passage du cyclone tropical Evan, fin 2012.
Par ailleurs, un nouveau projet de câble sous-marin devrait voir le jour dans les mois à venir, a précisé le Premier ministre samoan Tuilaepa Sailele Malielegaoi.
Aide internationale au développement : Canberra veut des résultats
Par ailleurs, au plan de la mise en œuvre de son aide internationale au développement, le gouvernement australien dirigé depuis septembre 2013 par Tony Abbott (droite) a clairement indiqué ces derniers jours son intention de réformer en profondeur la façon dont il dépense son aide à l’étranger.
Désormais, selon sa ministre des affaires étrangères, Julie Bishop, un accent plus fort sera mis sur la notion de performance et de résultats des programmes financés par Canberra, au regard des sommes déboursées, a précisé la ministre, qui parle d’une diplomatie « abordable et soutenable ».
Elle a notamment pris en exemple les bénéficiaires les plus proches, dans la région, de l’aide australienne au développement, à savoir les États insulaires du Pacifique.
« Bien que des milliards de dollars aient été consacrés à l’aide étrangères ces dernières années, certains pays n’atteindront pas les objectifs de développement du millénaire en 2015. Dans certains cas, certains ont même fait marche arrière. Nous ne pouvons pas continuer à tolérer cela (…) Ce nouveau système fera en sorte que l’argent des contribuables australiens est bien dépensé sur des programmes responsables », a-t-elle lâché lors d’une allocution à Melbourne.
Mme Bishop se trouvait en voyage officiel en Papouasie-Nouvelle-Guinée du 7 au 9 mai 2014, pour y lancer notamment une série de programmes consacrés à l’éducation, à l’alphabétisation et à la promotion de la condition féminine.
Les annonces australiennes devraient se préciser dès cette semaine, à l’occasion de l’annonce du budget fédéral, sur fonds de coupes.
pad
L’accent a été mis sur un coup de pouce à des secteurs de l’économie considérés comme cruciaux, car « productifs », et pouvant donc être des locomotives pour le développement de l’économie, a précisé le Sénateur Brett Mason, secrétaire d’État aux affaires étrangères, qui se trouvait la semaine dernière en tournée dans le Pacifique Sud.
Ce projet a été développé et monté en partenariat avec la Banque Mondiale et la Banque Asiatique de Développement.
M. Mason a aussi profité de sa visite à Samoa pour se rendre compte de visu des progrès de construction du site qui devrait accueillir en septembre 2014 la plus grande réunion internationale jamais organisée à Apia : le sommet du groupe des petits États insulaires en développement (Small Islands Developing States, SIDS), sous l’égide de l’ONU.
Le Sénateur n’a pas fait secret du souhait de l’Australie d’aider Samoa à accueillir cet important sommet de classe mondiale et qui sera largement consacré aux questions de changements climatiques et de l’impact de ce phénomène sur les États insulaires.
La contribution annoncée par Canberra, pour cette seule réunion qui devrait rassembler plus de trois mille délégués venus du monde entier, a été fixée à un million de dollars australiens (680.000 euros).
« Cette conférence du SIDS est une occasion comme il n’y en a que dans une décennie pour Samoa. C’est une superbe occasion pour Samoa et d’autres pays insulaires du Pacifique de montrer leurs capacités d’initiative sur des questions qui concernent particulièrement les SIDS, y compris la croissance économique, la parité, la gestion des ressources naturelles et la santé », a commenté le Sénateur, qui a aussi rappelé une précédente enveloppe afin de participer aux frais de déplacement des délégués océaniens.
Samoa, et en particulier sa capitale Apia et ses environs, se relèvent toujours difficilement des effets dévastateurs du passage du cyclone tropical Evan, fin 2012.
Par ailleurs, un nouveau projet de câble sous-marin devrait voir le jour dans les mois à venir, a précisé le Premier ministre samoan Tuilaepa Sailele Malielegaoi.
Aide internationale au développement : Canberra veut des résultats
Par ailleurs, au plan de la mise en œuvre de son aide internationale au développement, le gouvernement australien dirigé depuis septembre 2013 par Tony Abbott (droite) a clairement indiqué ces derniers jours son intention de réformer en profondeur la façon dont il dépense son aide à l’étranger.
Désormais, selon sa ministre des affaires étrangères, Julie Bishop, un accent plus fort sera mis sur la notion de performance et de résultats des programmes financés par Canberra, au regard des sommes déboursées, a précisé la ministre, qui parle d’une diplomatie « abordable et soutenable ».
Elle a notamment pris en exemple les bénéficiaires les plus proches, dans la région, de l’aide australienne au développement, à savoir les États insulaires du Pacifique.
« Bien que des milliards de dollars aient été consacrés à l’aide étrangères ces dernières années, certains pays n’atteindront pas les objectifs de développement du millénaire en 2015. Dans certains cas, certains ont même fait marche arrière. Nous ne pouvons pas continuer à tolérer cela (…) Ce nouveau système fera en sorte que l’argent des contribuables australiens est bien dépensé sur des programmes responsables », a-t-elle lâché lors d’une allocution à Melbourne.
Mme Bishop se trouvait en voyage officiel en Papouasie-Nouvelle-Guinée du 7 au 9 mai 2014, pour y lancer notamment une série de programmes consacrés à l’éducation, à l’alphabétisation et à la promotion de la condition féminine.
Les annonces australiennes devraient se préciser dès cette semaine, à l’occasion de l’annonce du budget fédéral, sur fonds de coupes.
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