(photo d'archives)
PAPEETE, le 28 avril 2015 - La mise en examen de Gaston Flosse pour "trafic d'influence", dans l'affaire de l’hôpital, est annulée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete.
L’ancien Président de la Polynésie française était inquiété sur les conditions de la passation, en 2004 à la société SMPP-Sogeba, de lots du chantier pour la construction du Centre hospitalier de Taaone.
Après la décision rendue mardi matin par la juridiction d'appel, Me François Quinquis estime que si "la chambre de l’instruction juge qu’il n’y a pas, dans ce dossier, d’indice grave ou concordant, le juge d’instruction devrait en tirer les conséquences. (...) On peut, sans excès d’optimisme, estimer que l’on se dirige vers une ordonnance de non lieu", affirme l'avocat de Gaston Flosse.
L'ex président du Pays ne sera plus entendu désormais dans cette affaire que sous le régime de témoin assisté.
Dans ce dossier, les mises en examen de Réginald, le fils de Gaston Flosse, et celle de l'ancien directeur de l'établissement public des grands travaux ont déjà été annulées, tandis que Robert Bernut, patron de la société SMPP-Sogeba, demeure sous le coup d’une mise en examen, faute de contestation de ce statut devant la chambre de l’instruction.
En août 2014, une information judiciaire visant Gaston Flosse avait été ouverte par le juge d'instruction Stelmach pour clarifier les conditions de la passation à la société SMPP-Sogeba de lots du chantier pour la construction du Centre hospitalier de Taaone, en 2004. La justice soupçonnait le patron de la société de BTP d’avoir obtenu le marché de la construction du nouvel hôpital après de la cession à Réginald Flosse de ses parts de l'ancien hôtel Taharaa à vil prix. C'est dans le cadre de l'instruction de cette affaire que Gaston Flosse avait perdu son immunité parlementaire de sénateur, en avril 2014.
L’ancien Président de la Polynésie française était inquiété sur les conditions de la passation, en 2004 à la société SMPP-Sogeba, de lots du chantier pour la construction du Centre hospitalier de Taaone.
Après la décision rendue mardi matin par la juridiction d'appel, Me François Quinquis estime que si "la chambre de l’instruction juge qu’il n’y a pas, dans ce dossier, d’indice grave ou concordant, le juge d’instruction devrait en tirer les conséquences. (...) On peut, sans excès d’optimisme, estimer que l’on se dirige vers une ordonnance de non lieu", affirme l'avocat de Gaston Flosse.
L'ex président du Pays ne sera plus entendu désormais dans cette affaire que sous le régime de témoin assisté.
Dans ce dossier, les mises en examen de Réginald, le fils de Gaston Flosse, et celle de l'ancien directeur de l'établissement public des grands travaux ont déjà été annulées, tandis que Robert Bernut, patron de la société SMPP-Sogeba, demeure sous le coup d’une mise en examen, faute de contestation de ce statut devant la chambre de l’instruction.
En août 2014, une information judiciaire visant Gaston Flosse avait été ouverte par le juge d'instruction Stelmach pour clarifier les conditions de la passation à la société SMPP-Sogeba de lots du chantier pour la construction du Centre hospitalier de Taaone, en 2004. La justice soupçonnait le patron de la société de BTP d’avoir obtenu le marché de la construction du nouvel hôpital après de la cession à Réginald Flosse de ses parts de l'ancien hôtel Taharaa à vil prix. C'est dans le cadre de l'instruction de cette affaire que Gaston Flosse avait perdu son immunité parlementaire de sénateur, en avril 2014.
