PAPEETE, mardi 15 janvier 2013 – Gaston Flosse, Hubert Haddad, Geffry Salmon, Michel Yonker et Melba Ortas ont été condamnés solidairement à payer à l'OPT la somme de 492.828.928 Fcfp, en réparation de son préjudice matériel, dans le cadre de l’affaire dite de l’annuaire de l’Office des postes et télécommunications, dont la lecture du jugement a été faite en audience publique, dans la matinée.
Gaston Flosse a laissé entendre qu'il ferait appel de ce jugement.
Le tribunal a jugé l’OPT recevable dans sa constitution de partie civile. "Manifestement tout ça est dépourvu de bon sens (…) Nul doute que devant la cour d’appel, litière sera fait de tout cela", a estimé Me Quinquis, avocat de Gaston Flosse.
"Le tribunal nous a donné entièrement satisfaction", s’est félicité maître Lau, avocat des partie civiles, "ce d’autant que la défense avait soulevé l’irrecevabilité de notre constitution de partie civile (…) Le tribunal a considéré que quelques prévenus avaient commis des fautes et que ces fautes ont occasionné un préjudice pour l’OPT et que celui-ci est bien de 492 millions Fcfp, c'est-à-dire la dette laissée par les marchés qui n’ont pas été exécutés et dont l’argent a été détourné. (…) En réalité, il y a différent types d’infraction : des infractions de corruption, des infractions de trafic d’influence, mais aussi d’abus de confiance, notamment de la part de M. Haddad qui était mandataire dans les divers marchés. Et en cette qualité, il n’avait pas à encaisser les sommes à son profit mais devait les restituer. Ce qu’il n’a pas fait. Le tribunal à retenu que l’opération frauduleuse est effectivement la dette colossale laissée par les différentes sociétés de M. Haddad".
Gaston Flosse a laissé entendre qu'il ferait appel de ce jugement.
Le tribunal a jugé l’OPT recevable dans sa constitution de partie civile. "Manifestement tout ça est dépourvu de bon sens (…) Nul doute que devant la cour d’appel, litière sera fait de tout cela", a estimé Me Quinquis, avocat de Gaston Flosse.
"Le tribunal nous a donné entièrement satisfaction", s’est félicité maître Lau, avocat des partie civiles, "ce d’autant que la défense avait soulevé l’irrecevabilité de notre constitution de partie civile (…) Le tribunal a considéré que quelques prévenus avaient commis des fautes et que ces fautes ont occasionné un préjudice pour l’OPT et que celui-ci est bien de 492 millions Fcfp, c'est-à-dire la dette laissée par les marchés qui n’ont pas été exécutés et dont l’argent a été détourné. (…) En réalité, il y a différent types d’infraction : des infractions de corruption, des infractions de trafic d’influence, mais aussi d’abus de confiance, notamment de la part de M. Haddad qui était mandataire dans les divers marchés. Et en cette qualité, il n’avait pas à encaisser les sommes à son profit mais devait les restituer. Ce qu’il n’a pas fait. Le tribunal à retenu que l’opération frauduleuse est effectivement la dette colossale laissée par les différentes sociétés de M. Haddad".
