Marseille, France | AFP | mardi 24/10/2023 - Une centaine de personnes se sont rassemblées mardi au pied de Notre-Dame de la Garde à Marseille, en présence de représentants religieux juif, musulman et chrétien, répondant à l'appel à la paix d'un club de supporters de foot face à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Ce rassemblement a pour objectif d'envoyer "un signe de paix et d'apaisement", a expliqué à l'AFP Rachid Zeroual, le responsable des South Winners, un des plus influents clubs de supporters de l'Olympique de Marseille, à l'initiative de la manifestation.
"J'ai toutes les communautés, toutes les races, il y a de tout chez nous, toutes les couches sociales et tout le monde s'entend très bien", donc il faut que cela continue, a insisté le responsable du club aux 7.200 abonnés.
"On ne voulait pas que la haine s'empare des gens et que ça se propage aussi bien dans la ville que dans nos groupes et dans les tribunes", a-t-il ajouté.
A Paris et Nantes, plusieurs centaines de personnes se sont également rassemblées à l'appel de syndicats et d'associations pour appeler à un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza et à la "paix tout de suite".
"Je suis révoltée face à l'indifférence et au silence. On dirait que la vie d'un civil n'a pas la même valeur selon là où il se trouve. Il faut porter la voix des Gazaouis", a déclaré à Nantes Hanni Cissé, manifestante de 53 ans, écharpe aux couleurs de la Palestine nouée dans les cheveux.
Place de la République à Paris, Sophie Weill, 64 ans, membre de la CGT et de l’association France Palestine Solidarité, montre un petit badge noir sur lequel est écrit "paix" en français, hébreu et arabe : "Ce badge, il a au moins 20 ans, si ce n’est 30. Malheureusement je le sors régulièrement, beaucoup trop souvent", dit-elle, en référence au conflit entre Palestiniens et Israéliens qui perdure depuis 75 ans.
A Marseille, en contrebas de la "Bonne mère", là même où le pape François s'était, il y a un mois, recueilli avec des représentants de plusieurs religions, un imam, un rabbin et le recteur de la basilique se sont succédé à une tribune décorée aux couleurs de Marseille.
"La paix n'est pas un rêve lointain, elle est une nécessité pour tous les habitants de cette terre", a martelé l'imam Hassan Rajii, pour qui "nous devons être intransigeant dans notre refus de la violence".
"La diversité, et surtout à Marseille, est notre richesse. L'unité est notre force", a-t-il répété, estimant que la France pouvait être "un exemple de coexistence pacifique".
De son côté, le rabbin Haïm Bendao a déclaré n'avoir "cessé d'oeuvrer dans l'intercommunautaire" à Marseille, ce qui "a porté ses fruits".
"Il y a un grand décalage entre la réalité du terrain et ce que les gens pensent", a-t-il complété, assurant n'avoir jamais entendu de propos antisémites en 27 ans dans les quartiers Nord de Marseille.
"Quand j'ai vu mes frères assassinés" en Israël, "un sentiment de haine, de rage m'a envahi" mais "j'ai décidé d'être dans le dialogue et d'instaurer le calme", a-t-il souligné, rappelant que le conflit entre Israël et le Hamas n'était pas "religieux" mais "politique".
De son côté, le recteur de Notre-Dame de la Garde, Olivier Spinosa, a appelé chaque Marseillais à devenir un "ambassadeur de paix".
"Le pape, il ne s'était pas trompé de ville", a conclu Rachid Zeroual, avant d'appeler à une minute de silence.
Ce rassemblement a pour objectif d'envoyer "un signe de paix et d'apaisement", a expliqué à l'AFP Rachid Zeroual, le responsable des South Winners, un des plus influents clubs de supporters de l'Olympique de Marseille, à l'initiative de la manifestation.
"J'ai toutes les communautés, toutes les races, il y a de tout chez nous, toutes les couches sociales et tout le monde s'entend très bien", donc il faut que cela continue, a insisté le responsable du club aux 7.200 abonnés.
"On ne voulait pas que la haine s'empare des gens et que ça se propage aussi bien dans la ville que dans nos groupes et dans les tribunes", a-t-il ajouté.
A Paris et Nantes, plusieurs centaines de personnes se sont également rassemblées à l'appel de syndicats et d'associations pour appeler à un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza et à la "paix tout de suite".
"Je suis révoltée face à l'indifférence et au silence. On dirait que la vie d'un civil n'a pas la même valeur selon là où il se trouve. Il faut porter la voix des Gazaouis", a déclaré à Nantes Hanni Cissé, manifestante de 53 ans, écharpe aux couleurs de la Palestine nouée dans les cheveux.
Place de la République à Paris, Sophie Weill, 64 ans, membre de la CGT et de l’association France Palestine Solidarité, montre un petit badge noir sur lequel est écrit "paix" en français, hébreu et arabe : "Ce badge, il a au moins 20 ans, si ce n’est 30. Malheureusement je le sors régulièrement, beaucoup trop souvent", dit-elle, en référence au conflit entre Palestiniens et Israéliens qui perdure depuis 75 ans.
A Marseille, en contrebas de la "Bonne mère", là même où le pape François s'était, il y a un mois, recueilli avec des représentants de plusieurs religions, un imam, un rabbin et le recteur de la basilique se sont succédé à une tribune décorée aux couleurs de Marseille.
"La paix n'est pas un rêve lointain, elle est une nécessité pour tous les habitants de cette terre", a martelé l'imam Hassan Rajii, pour qui "nous devons être intransigeant dans notre refus de la violence".
"La diversité, et surtout à Marseille, est notre richesse. L'unité est notre force", a-t-il répété, estimant que la France pouvait être "un exemple de coexistence pacifique".
De son côté, le rabbin Haïm Bendao a déclaré n'avoir "cessé d'oeuvrer dans l'intercommunautaire" à Marseille, ce qui "a porté ses fruits".
"Il y a un grand décalage entre la réalité du terrain et ce que les gens pensent", a-t-il complété, assurant n'avoir jamais entendu de propos antisémites en 27 ans dans les quartiers Nord de Marseille.
"Quand j'ai vu mes frères assassinés" en Israël, "un sentiment de haine, de rage m'a envahi" mais "j'ai décidé d'être dans le dialogue et d'instaurer le calme", a-t-il souligné, rappelant que le conflit entre Israël et le Hamas n'était pas "religieux" mais "politique".
De son côté, le recteur de Notre-Dame de la Garde, Olivier Spinosa, a appelé chaque Marseillais à devenir un "ambassadeur de paix".
"Le pape, il ne s'était pas trompé de ville", a conclu Rachid Zeroual, avant d'appeler à une minute de silence.