Marseille, France | AFP | mardi 25/04/2023 - Un homme de 63 ans a été tué et un trentenaire grièvement blessé dans une fusillade lundi soir dans une cité des quartiers nord de Marseille gangrénée par le trafic de drogues, a-t-on appris de sources policières et auprès du parquet.
Le sexagénaire a reçu plusieurs impacts de balles au niveau du thorax et était déjà décédé à l'arrivée des secours près d'un établissement de restauration rapide situé à côté d'un point de deal au sein de la cité de la Busserine (14e arrondissement), selon une source policière.
Il n'était pas connu de la police pour trafic de stupéfiants, a précisé à l'AFP le parquet de Marseille et l'enquête devra déterminer s'il s'agit d'une des très rares victimes collatérales de cette guerre de territoire à laquelle se livrent les trafiquants dans la 2e ville de France. Les fusillades y ont déjà fait 17 morts, essentiellement des jeunes hommes, depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.
La maire LR des 13e et 14e arrondissements de Marseille, Marion Bareille, a affirmé de son côté sur Facebook qu'il s'agissait d'un "innocent", "victime collatérale", demandant que "les moyens nécessaires à la protection des habitants soient mis en place en urgence".
La seconde victime, un trentenaire, n'est pas non plus connu pour trafic de stupéfiants, a précisé le parquet, contrairement à ce qu'avait indiqué précédemment une source policière.
Touché au dos et aux membres inférieurs, son pronostic vital est engagé.
Plusieurs douilles de calibre 7,62 et 9 millimètres ont été retrouvées sur place et deux personnes ont pris la fuite, a indiqué une autre source policière.
Cette fusillade survient au lendemain de la mort d'un jeune de 18 ans tué d'une balle dans la tête dans une cité voisine, celle du Mail, alors qu'il était assis dans un canapé au pied d'un immeuble rongé par le trafic de drogues.
Mi-mars, le corps d'un homme avait été retrouvé dans le coffre d'une voiture incendiée sur un parking de cette même cité de la Busserine.
Début avril, après trois fusillades qui avaient fait trois morts à Marseille, dont un adolescent de 16 ans, la procureure de Marseille, Dominique Laurens, avait évoqué une "logique de vendetta" entre bandes rivales régnant sur les trafics de stupéfiants.
L'année 2022 avait déjà été particulièrement meurtrière dans les Bouches-du-Rhône, avec 32 victimes d'homicides en bande organisée, dont 28 à Marseille, selon les chiffres du parquet.
Plus de 30 de ces morts par balles de 2022 étaient directement "liés au trafic de stupéfiants", avait précisé la préfecture de police.
Le sexagénaire a reçu plusieurs impacts de balles au niveau du thorax et était déjà décédé à l'arrivée des secours près d'un établissement de restauration rapide situé à côté d'un point de deal au sein de la cité de la Busserine (14e arrondissement), selon une source policière.
Il n'était pas connu de la police pour trafic de stupéfiants, a précisé à l'AFP le parquet de Marseille et l'enquête devra déterminer s'il s'agit d'une des très rares victimes collatérales de cette guerre de territoire à laquelle se livrent les trafiquants dans la 2e ville de France. Les fusillades y ont déjà fait 17 morts, essentiellement des jeunes hommes, depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.
La maire LR des 13e et 14e arrondissements de Marseille, Marion Bareille, a affirmé de son côté sur Facebook qu'il s'agissait d'un "innocent", "victime collatérale", demandant que "les moyens nécessaires à la protection des habitants soient mis en place en urgence".
La seconde victime, un trentenaire, n'est pas non plus connu pour trafic de stupéfiants, a précisé le parquet, contrairement à ce qu'avait indiqué précédemment une source policière.
Touché au dos et aux membres inférieurs, son pronostic vital est engagé.
Plusieurs douilles de calibre 7,62 et 9 millimètres ont été retrouvées sur place et deux personnes ont pris la fuite, a indiqué une autre source policière.
Cette fusillade survient au lendemain de la mort d'un jeune de 18 ans tué d'une balle dans la tête dans une cité voisine, celle du Mail, alors qu'il était assis dans un canapé au pied d'un immeuble rongé par le trafic de drogues.
Mi-mars, le corps d'un homme avait été retrouvé dans le coffre d'une voiture incendiée sur un parking de cette même cité de la Busserine.
Début avril, après trois fusillades qui avaient fait trois morts à Marseille, dont un adolescent de 16 ans, la procureure de Marseille, Dominique Laurens, avait évoqué une "logique de vendetta" entre bandes rivales régnant sur les trafics de stupéfiants.
L'année 2022 avait déjà été particulièrement meurtrière dans les Bouches-du-Rhône, avec 32 victimes d'homicides en bande organisée, dont 28 à Marseille, selon les chiffres du parquet.
Plus de 30 de ces morts par balles de 2022 étaient directement "liés au trafic de stupéfiants", avait précisé la préfecture de police.