Tahiti le 18 mai 2025. Il avait dit à longueur d’interviews dans les différents médias en 2022, alors qu’il était en campagne pour les législatives qu’on ne l’y reprendrait plus, qu’il fallait limiter le nombre de mandats des élus à deux. Pourtant, selon nos confrères de radio 1, Félix Tokoragi, le maire de Makemo, s’apprête à postuler pour un troisième mandat lors des municipales 2026.
"Assainir la vie publique". C’était alors le grand credo du A here ia Porinetia à l’occasion de cette campagne. Pas plus de deux mandats consécutifs pour le président de la Polynésie française, ce qui est déjà le cas. Mais aussi pas plus de deux mandats pour les représentants territoriaux, les députés et les maires. Quoi qu’il arrive, la main sur le cœur, Félix Tokoragi avait promis qu’il ne se représenterait pas.
Pourtant, présent à la conférence de presse de lancement de la campagne de Abel Temarii à Pirae, Félix Tokoragi a confié à nos confrères de Radio 1 qu’il serait candidat en 2026 pour un troisième mandat. "Vous allez voir au premier tour, l’affaire sera terminée", a-t-il expliqué à nos confrères expliquant que cette nouvelle campagne était "à la demande de ses concitoyens".
Oubliées donc les promesses de 2022 et les mots solennels. "Il faut limiter les mandats à deux, pour les représentants et les maires", expliquait-il. "La Polynésie a besoin de cette réoxygénation de la vision politique. On voit aujourd’hui que dans la plupart des communes en Polynésie, on a l’impression de voir les mêmes personnes aux fonctions. En six ans, si un objectif n’est pas atteint, on peut revenir pour encore six ans. Je prends mon expérience. J’ai été élu en 2014… Si en 12 ans, on n’est pas capable de produire des projets à l’échelle communale, nous ne pensons pas qu’en 18 ans on sera capable de le faire."
L’élu était même prêt à prendre le risque de voir "un élu de l’opposition l’emporter". Mais ça, c’était bien entendu avant que sa population ne le réclame.
"Assainir la vie publique". C’était alors le grand credo du A here ia Porinetia à l’occasion de cette campagne. Pas plus de deux mandats consécutifs pour le président de la Polynésie française, ce qui est déjà le cas. Mais aussi pas plus de deux mandats pour les représentants territoriaux, les députés et les maires. Quoi qu’il arrive, la main sur le cœur, Félix Tokoragi avait promis qu’il ne se représenterait pas.
Pourtant, présent à la conférence de presse de lancement de la campagne de Abel Temarii à Pirae, Félix Tokoragi a confié à nos confrères de Radio 1 qu’il serait candidat en 2026 pour un troisième mandat. "Vous allez voir au premier tour, l’affaire sera terminée", a-t-il expliqué à nos confrères expliquant que cette nouvelle campagne était "à la demande de ses concitoyens".
Oubliées donc les promesses de 2022 et les mots solennels. "Il faut limiter les mandats à deux, pour les représentants et les maires", expliquait-il. "La Polynésie a besoin de cette réoxygénation de la vision politique. On voit aujourd’hui que dans la plupart des communes en Polynésie, on a l’impression de voir les mêmes personnes aux fonctions. En six ans, si un objectif n’est pas atteint, on peut revenir pour encore six ans. Je prends mon expérience. J’ai été élu en 2014… Si en 12 ans, on n’est pas capable de produire des projets à l’échelle communale, nous ne pensons pas qu’en 18 ans on sera capable de le faire."
L’élu était même prêt à prendre le risque de voir "un élu de l’opposition l’emporter". Mais ça, c’était bien entendu avant que sa population ne le réclame.