Tahiti, le 16 février 2025 – Le terminal de croisière de Papeete est en service depuis dimanche matin après l’accueil d’un premier flot de 70 touristes débarqués du Star Breeze. Le bâtiment ouvre alors que la programmation jusqu’en 2027 fait état d’une activité de croisière sans précédent.
“Malgré le ciel pluvieux, j’ai envie de dire : terminal heureux”, a ironisé le haut-commissaire Éric Spitz, dimanche en début de matinée, pour clore son discours prononcé lors de l’inauguration officielle du terminal de croisière de Papeete. L’édifice entièrement dédié à la gestion des opérations de débarquement et d’embarquement des croisiéristes de passage à Tahiti a accueilli dimanche, sous une pluie battante, un premier flot de 70 touristes débarqués vers 8 heures du navire Star Breeze, au son des pahu. Un coup d’envoi officiel qui marque la mise en service, certes modeste, mais en grande pompe, d’un établissement nommé Te Anuanua en hommage à la pirogue légendaire du dieu Oro, qui ouvre alors que l’activité de croisière n’a jamais été aussi importante en Polynésie française.
“On a deux ans de visibilité sur l’activité de croisière. Et on observe une croissance constante. Nous avons de plus en plus de bateaux. Il faut savoir que nous attendons plus de 1 250 escales en 2026, sur l’ensemble du territoire, alors que nous étions à 500 en 2012. Sur dix ans, nous avons vu plus que doubler les chiffres (…) avec une augmentation considérable des têtes de ligne dont toute l’économie bénéficie : ce sont des passagers qui prennent l’avion pour venir ici, passent une nuit à l’hôtel avant ou après la croisière... C’est toute l’économie qui en bénéficie”, explique Bud Gilroy, le président de Tahiti Cruise Club qui préside aussi le conseil d’administration de Tahiti Tourisme.
En 2025, Tahiti sera le point de départ ou l’escale principale d’un itinéraire de croisière pour 125 paquebots, malgré la perte momentanée de navires en “résidence” au Fenua tels que le Paul Gauguin, en carénage jusqu’en mai, ou l’Aranui. Parallèlement, 50 paquebots transpacifiques sont attendus pour une escale à Papeete, cette année. En 2026, 151 navires auront Tahiti pour tête de ligne avec des croisières ponctuées d’arrêts parmi les 33 escales qu’offre le pays. “Il nous faut être capables d’accueillir les passagers dans de bonnes conditions. Le terminal répond complètement à cette demande-là.”
2 700 m2 dédiés à l’accueil
Fini le chapiteau mis en service à l’occasion sur les quais, pour l’embarquement ou le débarquement des croisiéristes, et sous la contrainte des aléas de la météo. Le terminal de croisière offre aujourd’hui un espace de 2 700 m2 plancher avec 300 m2 réservés aux artisans au rez-de-chaussée, une salle d’enregistrement de 700 m2 dotée de trois postes d’accueil et d’une zone d’attente avec une centaine de beaux sièges bleus, à proximité immédiate d’une grande bagagerie de 750 m2. En sous-sol, le bâtiment compte 205 places de parking couvert.
À noter aussi qu’au premier étage, sur 500 m2, deux grandes salles d’exposition sont réservées à la présentation des œuvres produites par les élèves du Centre des métiers d’art.
2,1 milliards financés par le port
Le projet d’un terminal de croisière pour Papeete est à l’étude depuis 2014. La première pierre a été posée en mars 2022. Après un peu plus de deux ans de chantier et un investissement de 2,1 milliards de francs entièrement financés sur fonds propres par le Port autonome, le bâtiment classé Établissement recevant du public (ERP) de deuxième catégorie, pour l’accueil simultané de 869 personnes, a reçu un avis favorable de la commission de sécurité en juillet 2024 et la conformité en octobre dernier. Son ouverture a d’abord été retardée par un souci d’accès des bus et quelques légers problèmes d’étanchéité constatés a posteriori. Mais s’il aurait pu être inauguré plus tôt, c’était sans compter avec la “disponibilité de calendrier des uns et des autres et la volonté que l’on ait un bateau à quai pour l’inauguration”, explique Jean-Paul Le Caill, le directeur du Port autonome. Si le terminal de croisière semblait depuis quelques mois en capacité d’entrer en service, c’est aujourd’hui chose faite alors qu’en 2025, l’activité de croisière s’apprête à connaître une hausse de 25% sur un an.
“Malgré le ciel pluvieux, j’ai envie de dire : terminal heureux”, a ironisé le haut-commissaire Éric Spitz, dimanche en début de matinée, pour clore son discours prononcé lors de l’inauguration officielle du terminal de croisière de Papeete. L’édifice entièrement dédié à la gestion des opérations de débarquement et d’embarquement des croisiéristes de passage à Tahiti a accueilli dimanche, sous une pluie battante, un premier flot de 70 touristes débarqués vers 8 heures du navire Star Breeze, au son des pahu. Un coup d’envoi officiel qui marque la mise en service, certes modeste, mais en grande pompe, d’un établissement nommé Te Anuanua en hommage à la pirogue légendaire du dieu Oro, qui ouvre alors que l’activité de croisière n’a jamais été aussi importante en Polynésie française.
“On a deux ans de visibilité sur l’activité de croisière. Et on observe une croissance constante. Nous avons de plus en plus de bateaux. Il faut savoir que nous attendons plus de 1 250 escales en 2026, sur l’ensemble du territoire, alors que nous étions à 500 en 2012. Sur dix ans, nous avons vu plus que doubler les chiffres (…) avec une augmentation considérable des têtes de ligne dont toute l’économie bénéficie : ce sont des passagers qui prennent l’avion pour venir ici, passent une nuit à l’hôtel avant ou après la croisière... C’est toute l’économie qui en bénéficie”, explique Bud Gilroy, le président de Tahiti Cruise Club qui préside aussi le conseil d’administration de Tahiti Tourisme.
En 2025, Tahiti sera le point de départ ou l’escale principale d’un itinéraire de croisière pour 125 paquebots, malgré la perte momentanée de navires en “résidence” au Fenua tels que le Paul Gauguin, en carénage jusqu’en mai, ou l’Aranui. Parallèlement, 50 paquebots transpacifiques sont attendus pour une escale à Papeete, cette année. En 2026, 151 navires auront Tahiti pour tête de ligne avec des croisières ponctuées d’arrêts parmi les 33 escales qu’offre le pays. “Il nous faut être capables d’accueillir les passagers dans de bonnes conditions. Le terminal répond complètement à cette demande-là.”
2 700 m2 dédiés à l’accueil
Fini le chapiteau mis en service à l’occasion sur les quais, pour l’embarquement ou le débarquement des croisiéristes, et sous la contrainte des aléas de la météo. Le terminal de croisière offre aujourd’hui un espace de 2 700 m2 plancher avec 300 m2 réservés aux artisans au rez-de-chaussée, une salle d’enregistrement de 700 m2 dotée de trois postes d’accueil et d’une zone d’attente avec une centaine de beaux sièges bleus, à proximité immédiate d’une grande bagagerie de 750 m2. En sous-sol, le bâtiment compte 205 places de parking couvert.
À noter aussi qu’au premier étage, sur 500 m2, deux grandes salles d’exposition sont réservées à la présentation des œuvres produites par les élèves du Centre des métiers d’art.
2,1 milliards financés par le port
Le projet d’un terminal de croisière pour Papeete est à l’étude depuis 2014. La première pierre a été posée en mars 2022. Après un peu plus de deux ans de chantier et un investissement de 2,1 milliards de francs entièrement financés sur fonds propres par le Port autonome, le bâtiment classé Établissement recevant du public (ERP) de deuxième catégorie, pour l’accueil simultané de 869 personnes, a reçu un avis favorable de la commission de sécurité en juillet 2024 et la conformité en octobre dernier. Son ouverture a d’abord été retardée par un souci d’accès des bus et quelques légers problèmes d’étanchéité constatés a posteriori. Mais s’il aurait pu être inauguré plus tôt, c’était sans compter avec la “disponibilité de calendrier des uns et des autres et la volonté que l’on ait un bateau à quai pour l’inauguration”, explique Jean-Paul Le Caill, le directeur du Port autonome. Si le terminal de croisière semblait depuis quelques mois en capacité d’entrer en service, c’est aujourd’hui chose faite alors qu’en 2025, l’activité de croisière s’apprête à connaître une hausse de 25% sur un an.