
Le navire Tahiti Nui VIII doit faire, vendredi prochain, une tournée de ravitaillement à Maupiti où il est le seul à assurer l'approvisionnement chaque mois.
Tahiti, le 7 mars 2025 - La flottille administrative de Polynésie française est sous le coup d’un préavis de grève déposé par le syndicat des gens de mer. Sans accord, ce week-end le service entrerait en grève dès lundi, zéro heure.
Le service de la flottille administrative est actuellement sous le coup d’un préavis de grève qui arrive à échéance ce lundi 10 mars à zéro heure. Ce service administratif rattaché à l'Équipement a la charge du fonctionnement des navires Tahiti Nui I et Tahiti Nui VIII. Une rencontre de négociation est prévue ce vendredi à 16 heures au ministère des Grands travaux.
Le préavis a été transmis mardi 4 à la Direction de l’Équipement par le syndicat des Gens de mer, affilié Otahi. Un syndicat qui rassemble “100% du personnel” de la flottille administrative, comme l’explique Sylvain Kohumoetini, son président. Sans accord durant ce week-end, le fonctionnement du service serait à l’arrêt dès lundi. Ce qui compromettrait la tournée mensuelle de ravitaillement de l’île de Maupiti qui doit avoir lieu ce vendredi 14 mars avec un chargement de l’ordre de 1.000 tonnes que doit acheminer le Tahiti Nui VIII.
Le prévis de grève compte quatre points de revendication. Il reprend dans l’ensemble les termes d’un précédent préavis déposé le 4 novembre dernier par le syndicat des Gens de mer et qui avait donné lieu à un protocole d’accord permettant d'échapper, alors, à la grève. “Mais jusqu’à ce jour rien n’a été appliqué”, déplore Sylvain Kohumoetini.
Au nombre des revendications, il est demandé la “mise en place d’un dispositif de départ volontaire à la retraite à l’instar de celui de 2014”, c’est-à-dire selon des conditions qui ont été modifiées depuis, avec la réorganisation du service. Le syndicat demande par ailleurs un “abandon de la modification arbitraire des horaires de travail du personnel subalterne ENIM et PNNIM de 39h à 48h et un maintien des horaires actuels de 39h par semaine”, le “paiement des heures supplémentaires effectuées depuis 2024 sur la base de 39h” et le “paiement des différentiels de salaire aux marins assurant des fonctions relevant d’une catégorie supérieure”.
En outre, le syndicat demande la titularisation de trois capitaines, d’un chef mécanicien et d’un maître d’équipage.
Le service de la flottille administrative est actuellement sous le coup d’un préavis de grève qui arrive à échéance ce lundi 10 mars à zéro heure. Ce service administratif rattaché à l'Équipement a la charge du fonctionnement des navires Tahiti Nui I et Tahiti Nui VIII. Une rencontre de négociation est prévue ce vendredi à 16 heures au ministère des Grands travaux.
Le préavis a été transmis mardi 4 à la Direction de l’Équipement par le syndicat des Gens de mer, affilié Otahi. Un syndicat qui rassemble “100% du personnel” de la flottille administrative, comme l’explique Sylvain Kohumoetini, son président. Sans accord durant ce week-end, le fonctionnement du service serait à l’arrêt dès lundi. Ce qui compromettrait la tournée mensuelle de ravitaillement de l’île de Maupiti qui doit avoir lieu ce vendredi 14 mars avec un chargement de l’ordre de 1.000 tonnes que doit acheminer le Tahiti Nui VIII.
Le prévis de grève compte quatre points de revendication. Il reprend dans l’ensemble les termes d’un précédent préavis déposé le 4 novembre dernier par le syndicat des Gens de mer et qui avait donné lieu à un protocole d’accord permettant d'échapper, alors, à la grève. “Mais jusqu’à ce jour rien n’a été appliqué”, déplore Sylvain Kohumoetini.
Au nombre des revendications, il est demandé la “mise en place d’un dispositif de départ volontaire à la retraite à l’instar de celui de 2014”, c’est-à-dire selon des conditions qui ont été modifiées depuis, avec la réorganisation du service. Le syndicat demande par ailleurs un “abandon de la modification arbitraire des horaires de travail du personnel subalterne ENIM et PNNIM de 39h à 48h et un maintien des horaires actuels de 39h par semaine”, le “paiement des heures supplémentaires effectuées depuis 2024 sur la base de 39h” et le “paiement des différentiels de salaire aux marins assurant des fonctions relevant d’une catégorie supérieure”.
En outre, le syndicat demande la titularisation de trois capitaines, d’un chef mécanicien et d’un maître d’équipage.