Politique. 11 ans après la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non autonomes à l’ONU, le Tavini lance une soirée de chants, de prières et de discours à Outouarea.
Le 11e anniversaire de la réinscription de la Polynésie française sur la liste des Pays non autonomes approche. Pour fêter cette réinscription, le Tavini invite la population a une demi-journée de célébrations qui se déroulera le 17 mai prochain à Outouarea.
11 ans après la réinscription, et sans aucune avancée depuis, le Tavini ne lâche pas le combat pour faire reconnaître les droits des Polynésiens à la demande de l’indépendance. « Le 17 mai est un grand jour pour le Tavini, pour le Pays et pour la population », assurait Oscar Temaru mercredi depuis la permanence du Tavini. « C’est l’aboutissement d’un travail commencé en 1978. C’était un travail de titan », se souvient-il. « Il fallait avoir la foi, il fallait y croire. C’est un moment que je n’oublierais jamais. »
A l’heure approchante du bilan de la première année de mandat de Moetai Brotherson à la présidence de la Polynésie française, Oscar Temaru a souhaité faire le bilan des 11 années écoulées depuis la réinscription, et surtout le bilan des 40 ans d’autonomie. « Après 40 ans de statut, le bilan, c’est plus de 60 000 personnes sans emploi, c’est la multiplication par 10 du nombre de sans domiciles fixes, ce sont des jeunes qui ne croient plus en leur avenir. »
Le 11e anniversaire de la réinscription de la Polynésie française sur la liste des Pays non autonomes approche. Pour fêter cette réinscription, le Tavini invite la population a une demi-journée de célébrations qui se déroulera le 17 mai prochain à Outouarea.
11 ans après la réinscription, et sans aucune avancée depuis, le Tavini ne lâche pas le combat pour faire reconnaître les droits des Polynésiens à la demande de l’indépendance. « Le 17 mai est un grand jour pour le Tavini, pour le Pays et pour la population », assurait Oscar Temaru mercredi depuis la permanence du Tavini. « C’est l’aboutissement d’un travail commencé en 1978. C’était un travail de titan », se souvient-il. « Il fallait avoir la foi, il fallait y croire. C’est un moment que je n’oublierais jamais. »
A l’heure approchante du bilan de la première année de mandat de Moetai Brotherson à la présidence de la Polynésie française, Oscar Temaru a souhaité faire le bilan des 11 années écoulées depuis la réinscription, et surtout le bilan des 40 ans d’autonomie. « Après 40 ans de statut, le bilan, c’est plus de 60 000 personnes sans emploi, c’est la multiplication par 10 du nombre de sans domiciles fixes, ce sont des jeunes qui ne croient plus en leur avenir. »
Une pensée pour la Nouvelle-Calédonie
Drapeau kanak sur la table, à côté du drapeau du Tavini. La conférence de presse menée hier par le parti indépendantiste polynésien ne pouvait pas rester silencieuse sur les nouvelles émeutes qui frappent la Nouvelle-Calédonie depuis dimanche.
« C’est le résultat de la politique de la colonisation », a regretté Oscar Temaru, président du Tavini huiraatira depuis la permanence du parti. « Macron a dit que la colonisation était un crime contre l’humanité, mais depuis, il ne fait rien dans le bon sens. »
Forcément grave, au moment de parler du déchirement qui frappe le caillou, Oscar Temaru se remémore les combats passés avec ses compagnons indépendantistes de de Nouvelle-Calédonie. « Le seul responsable, c’est l’Etat », a-t-il martelé, tout en regrettant le déferlement de violence sur place. « L’Etat doit accepter que la Nouvelle-Calédonie soit indépendante. Avec les accords de Matignon, les accords de Nouméa, les référendums… L’Etat n’a fait que gagner du temps. Et le temps joue en sa faveur. »
Et le leader du Tavini de conclure. « Quel gâchi. Pourquoi en être arrivé là ? »
« C’est le résultat de la politique de la colonisation », a regretté Oscar Temaru, président du Tavini huiraatira depuis la permanence du parti. « Macron a dit que la colonisation était un crime contre l’humanité, mais depuis, il ne fait rien dans le bon sens. »
Forcément grave, au moment de parler du déchirement qui frappe le caillou, Oscar Temaru se remémore les combats passés avec ses compagnons indépendantistes de de Nouvelle-Calédonie. « Le seul responsable, c’est l’Etat », a-t-il martelé, tout en regrettant le déferlement de violence sur place. « L’Etat doit accepter que la Nouvelle-Calédonie soit indépendante. Avec les accords de Matignon, les accords de Nouméa, les référendums… L’Etat n’a fait que gagner du temps. Et le temps joue en sa faveur. »
Et le leader du Tavini de conclure. « Quel gâchi. Pourquoi en être arrivé là ? »
L’erreur de jeunesse des députés
Interpellés sur la façon cavalière de procéder des députés Tavini à l’Assemblée Nationale qui ont tenté de déposer des amendements sur des sujets jamais discutés à l’échelle locale, à l’occasion de la réforme de la constitution et de l’étude du cas calédonien, Oscar Temaru a paru amusé. « Nous avons vu ça dans votre journal », confirmant que l’initiative des parlementaires à Paris n’émanait pas de leur parti politique qui ignorait même la démarche. "Nous les avons rencontrés justement pour leur dire que ce n’est pas de cette façon-là que nous souhaitons voir évoluer les choses. Il ne faut pas une nouvelle évolution du statut, il nous faut une vraie constitution. »
« Il faut mettre ça sur le dos de leur jeunesse », a conclu Oscar Temaru avec un grand sourire. « Il faut que jeunesse se fasse comme on dit ».
« Il faut mettre ça sur le dos de leur jeunesse », a conclu Oscar Temaru avec un grand sourire. « Il faut que jeunesse se fasse comme on dit ».