En 2024, le gouvernement avait versé une subvention de 72 millions de francs en février et une autre de 88 millions de francs inscrite au budget 2025.
Tahiti, le 25 août 2025 - L’agence 'Ōpua, créée en 2020, devrait perdre ses subventions du Pays. Avec les seules subventions des communes, l’organisme d’aménagement et de développement durable des territoires ne peut tenir.
Comme nous l’écrivions en novembre dernier, le gouvernement de Moetai Brotherson semble ne plus vouloir alimenter l’agence 'Ōpua. Selon nos informations, confirmées par la mairie de Moorea dans le compte-rendu de son dernier conseil municipal et corroborées par un membre du conseil d’administration de l’agence, le gouvernement a annoncé, “de façon brutale”, la fin du versement de sa subvention, de l’ordre de 100 millions de francs par an.
Une décision expliquée par le gouvernement récemment alors qu’était étudié le collectif budgétaire du Pays en commission des finances de l’assemblée de la Polynésie française.
Un coup dur pour les membres de cet organisme – près d’une dizaine de personnes – monté sous forme d’association de loi 1901 en 2020 par Jean-Christophe Bouissou.
Cette association a pour vocation de rassembler les institutions du Pays, les communes et leurs groupements, l’État, ses établissements publics et financiers tels que l’Agence française de développement ou la Banque des territoires. ‘Ōpua propose à ses membres une expertise pluridisciplinaire, un lieu de dialogue, de conseils, d’accompagnement technique, de réflexion et d’élaboration de stratégies cohérentes d’aménagement, à l’échelle territoriale.
Comme nous l’écrivions en novembre dernier, le gouvernement de Moetai Brotherson semble ne plus vouloir alimenter l’agence 'Ōpua. Selon nos informations, confirmées par la mairie de Moorea dans le compte-rendu de son dernier conseil municipal et corroborées par un membre du conseil d’administration de l’agence, le gouvernement a annoncé, “de façon brutale”, la fin du versement de sa subvention, de l’ordre de 100 millions de francs par an.
Une décision expliquée par le gouvernement récemment alors qu’était étudié le collectif budgétaire du Pays en commission des finances de l’assemblée de la Polynésie française.
Un coup dur pour les membres de cet organisme – près d’une dizaine de personnes – monté sous forme d’association de loi 1901 en 2020 par Jean-Christophe Bouissou.
Cette association a pour vocation de rassembler les institutions du Pays, les communes et leurs groupements, l’État, ses établissements publics et financiers tels que l’Agence française de développement ou la Banque des territoires. ‘Ōpua propose à ses membres une expertise pluridisciplinaire, un lieu de dialogue, de conseils, d’accompagnement technique, de réflexion et d’élaboration de stratégies cohérentes d’aménagement, à l’échelle territoriale.
Moorea quitte l’organisme
En 2024, le gouvernement avait versé une subvention de 72 millions de francs en février et une autre de 88 millions de francs inscrite au budget 2025 pour l’élaboration du schéma d'aménagement général de la Polynésie française.
Dans l’incertitude, les communes de Mahina, de Pirae et de Papeete étaient déjà prêtes à quitter l’organisme. Avec le coup d’arrêt signifié la semaine dernière par le gouvernement, Moorea a déjà franchi le pas.
“L’arrêt de la structure pourrait être acté dès le début d’année 2026 si le gouvernement retire effectivement ses subventions”, confie un membre du conseil d’administration qui va malgré tout défendre l’association devant Moetai Brotherson prochainement. “Il faut revoir les missions de 'Ōpua”, explique-t-il alors que c’était déjà le maître-mot l’année passée. “Si le gouvernement se retire, ça va être dur”, poursuit-il. “Avec les seuls versements des communes, ce sera loin d’être suffisant.”
Victoire Laurent, directrice de l’association, expliquait l’année dernière vouloir redresser la barre en trois “C” : “Communication, cadrage des missions et construction de ponts entre ‘Ōpua et les différents services du Pays.”
Manifestement, le Pays a décidé d’un quatrième “C” : cessation.
Dans l’incertitude, les communes de Mahina, de Pirae et de Papeete étaient déjà prêtes à quitter l’organisme. Avec le coup d’arrêt signifié la semaine dernière par le gouvernement, Moorea a déjà franchi le pas.
“L’arrêt de la structure pourrait être acté dès le début d’année 2026 si le gouvernement retire effectivement ses subventions”, confie un membre du conseil d’administration qui va malgré tout défendre l’association devant Moetai Brotherson prochainement. “Il faut revoir les missions de 'Ōpua”, explique-t-il alors que c’était déjà le maître-mot l’année passée. “Si le gouvernement se retire, ça va être dur”, poursuit-il. “Avec les seuls versements des communes, ce sera loin d’être suffisant.”
Victoire Laurent, directrice de l’association, expliquait l’année dernière vouloir redresser la barre en trois “C” : “Communication, cadrage des missions et construction de ponts entre ‘Ōpua et les différents services du Pays.”
Manifestement, le Pays a décidé d’un quatrième “C” : cessation.




































