PAPEETE, 14 mars 2019 - La vaccination contre la coqueluche, les oreillons et les maladies à pneumocoque est rendu obligatoire par une loi du Pays adoptée jeudi.
La délibération de mai 1995 fixant la politique de vaccination des enfants, de la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans, en Polynésie française est modifié. Le nombre de vaccins obligatoires en Polynésie française augmente et passe de huit à onze.
Une loi du Pays adoptée jeudi lors de la première séance de la session extraordinaire, met en œuvre une proposition faite en 2014 par le Conseil territorial de santé publique et approuvée à l’unanimité en juin 2018 par le Comité technique des vaccinations. La vaccination contre la coqueluche, les oreillons et les maladies à pneumocoque est rendu obligatoire.
"Aujourd'hui, on est face à Big Pharma, a critiqué Antony Geros, le président du groupe Tavini Huiraatira, dubitatif sur le bénéfice sanitaire de cette mesure. C'est plus une affaire de business que de santé". Le groupe Tavini s'est abstenu de voter le texte, adopté par 49 voix.
Ces vaccinations sont déjà pratiquées couramment en Polynésie française avec un taux de couverture de 95 % pour l’ensemble des vaccinations. La vaccination contre la coqueluche et les oreillons est déjà incluse dans des vaccins existants et utilisés en Polynésie française. Il n’y a donc pas d’injection supplémentaire à prévoir, contrairement à la vaccination contre la maladie à pneumocoque.
La délibération de mai 1995 fixant la politique de vaccination des enfants, de la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans, en Polynésie française est modifié. Le nombre de vaccins obligatoires en Polynésie française augmente et passe de huit à onze.
Une loi du Pays adoptée jeudi lors de la première séance de la session extraordinaire, met en œuvre une proposition faite en 2014 par le Conseil territorial de santé publique et approuvée à l’unanimité en juin 2018 par le Comité technique des vaccinations. La vaccination contre la coqueluche, les oreillons et les maladies à pneumocoque est rendu obligatoire.
"Aujourd'hui, on est face à Big Pharma, a critiqué Antony Geros, le président du groupe Tavini Huiraatira, dubitatif sur le bénéfice sanitaire de cette mesure. C'est plus une affaire de business que de santé". Le groupe Tavini s'est abstenu de voter le texte, adopté par 49 voix.
Ces vaccinations sont déjà pratiquées couramment en Polynésie française avec un taux de couverture de 95 % pour l’ensemble des vaccinations. La vaccination contre la coqueluche et les oreillons est déjà incluse dans des vaccins existants et utilisés en Polynésie française. Il n’y a donc pas d’injection supplémentaire à prévoir, contrairement à la vaccination contre la maladie à pneumocoque.
