Tahiti le 7 juillet 2025. Suite à la parution de notre article vendredi dernier sur l’avis de l’Autorité de la concurrence sur le projet de loi du Pays en faveur du développement de la production d’électricité à partir de sources renouvelables en modifiant le code de l’énergie, le groupement Synergie solaire a réagi de façon assez virulente, sous la plume de Jimmy Wong, directeur de Sunzil, dans un communiqué envoyé à la rédaction ce lundi.
“La filière photovoltaïque est atterrée par l’avis ferme et brutal de l’APC contre l’autoconsommation photovoltaïque”, explique le groupement Synergie en réaction à notre article publié vendredi dernier. “Le principal argument mis en avant est que les usagers faisant le choix écologique du solaire ‘sortent du réseau public et ne contribuent donc plus au financement du service public de l’électricité’ !”
Un avis que le groupement conteste en tous points, ses chiffres approximatifs à l’appui pour contredire l’Autorité polynésienne de la concurrence sur le sujet. “Il serait souhaitable que les autorités calculent et diffusent précisément pour la bonne connaissance des enjeux de chacun l’impact qu’aurait le doublement de la puissance solaire installée chez les autoconsommateurs solaires. Ce calcul a été fait de façon estimative par la filière et nous estimons qu’un doublement de la puissance solaire autoconsommée de 30 MWc à 60 MWc, qui est nécessaire par ailleurs pour atteindre les objectifs minimums du plan climat de 55% d’énergie électrique verte en 2030, aurait un impact de l’ordre de 1,7 % sur le prix du courant des consommateurs non solarisés (hors variation prix du gasoil).”
Le chiffre avancé par le groupement ne fait aucunement mention du nombre plancher de souscripteurs chez le fournisseur d’énergie, EDT, qui devraient quitter le réseau pour obtenir cette augmentation chez les autres particuliers restants sur le réseau.
“Cet impact est-il scandaleux, alors que par ailleurs l’autoconsommation favorise aussi aujourd’hui le développement économique ?”, s’indigne le groupement Synergie. “La moindre crise pétrolière (risque bien réel dans l’actualité d’aujourd’hui) pourrait avoir un impact plus important sur le prix du gasoil et donc de l’électricité à Tahiti”, poursuit l’argumentaire.
Toujours sur son chiffre de 1,7 % d’augmentation du prix, le groupement interroge : “Une taxe carbone de 1,7 % en faveur de l’écologie et de l’électricité verte est-elle scandaleuse, lorsqu’on peut par ailleurs l’éviter en ajoutant un peu de solaire à sa toiture et lorsqu’on ajoute par ailleurs tous les surcoûts que le réchauffement climatique engendre pour notre planète et a fortiori pour nos îles entourées d’océan ?”
Expliquant que, sans cette autoconsommation, les prix pratiqués par les entreprises qui ont des panneaux solaires seraient plus chers, le groupement soutient que “l’Autorité se dresse encore contre les contrats de revente d’énergie solaire pratiqués depuis 1997 et qui ont été le fer de lance du développement de cette énergie à cette époque car “des professionnels, hors cadre concurrentiel, démarchent des usagers pour leur vendre de l’énergie électrique à des coûts plus bas tout en se dégageant une belle marge”.
“Le choix du solaire est un choix qui comporte sans doute un (léger) surcoût pour ceux qui ne le choisissent pas”, conclut le groupement Synergie, comme le choix de l’achat d’un réfrigérateur classe C ou des véhicules polluants peut être pénalisé dans certains pays.
“La filière photovoltaïque est atterrée par l’avis ferme et brutal de l’APC contre l’autoconsommation photovoltaïque”, explique le groupement Synergie en réaction à notre article publié vendredi dernier. “Le principal argument mis en avant est que les usagers faisant le choix écologique du solaire ‘sortent du réseau public et ne contribuent donc plus au financement du service public de l’électricité’ !”
Un avis que le groupement conteste en tous points, ses chiffres approximatifs à l’appui pour contredire l’Autorité polynésienne de la concurrence sur le sujet. “Il serait souhaitable que les autorités calculent et diffusent précisément pour la bonne connaissance des enjeux de chacun l’impact qu’aurait le doublement de la puissance solaire installée chez les autoconsommateurs solaires. Ce calcul a été fait de façon estimative par la filière et nous estimons qu’un doublement de la puissance solaire autoconsommée de 30 MWc à 60 MWc, qui est nécessaire par ailleurs pour atteindre les objectifs minimums du plan climat de 55% d’énergie électrique verte en 2030, aurait un impact de l’ordre de 1,7 % sur le prix du courant des consommateurs non solarisés (hors variation prix du gasoil).”
Le chiffre avancé par le groupement ne fait aucunement mention du nombre plancher de souscripteurs chez le fournisseur d’énergie, EDT, qui devraient quitter le réseau pour obtenir cette augmentation chez les autres particuliers restants sur le réseau.
“Cet impact est-il scandaleux, alors que par ailleurs l’autoconsommation favorise aussi aujourd’hui le développement économique ?”, s’indigne le groupement Synergie. “La moindre crise pétrolière (risque bien réel dans l’actualité d’aujourd’hui) pourrait avoir un impact plus important sur le prix du gasoil et donc de l’électricité à Tahiti”, poursuit l’argumentaire.
Toujours sur son chiffre de 1,7 % d’augmentation du prix, le groupement interroge : “Une taxe carbone de 1,7 % en faveur de l’écologie et de l’électricité verte est-elle scandaleuse, lorsqu’on peut par ailleurs l’éviter en ajoutant un peu de solaire à sa toiture et lorsqu’on ajoute par ailleurs tous les surcoûts que le réchauffement climatique engendre pour notre planète et a fortiori pour nos îles entourées d’océan ?”
Expliquant que, sans cette autoconsommation, les prix pratiqués par les entreprises qui ont des panneaux solaires seraient plus chers, le groupement soutient que “l’Autorité se dresse encore contre les contrats de revente d’énergie solaire pratiqués depuis 1997 et qui ont été le fer de lance du développement de cette énergie à cette époque car “des professionnels, hors cadre concurrentiel, démarchent des usagers pour leur vendre de l’énergie électrique à des coûts plus bas tout en se dégageant une belle marge”.
“Le choix du solaire est un choix qui comporte sans doute un (léger) surcoût pour ceux qui ne le choisissent pas”, conclut le groupement Synergie, comme le choix de l’achat d’un réfrigérateur classe C ou des véhicules polluants peut être pénalisé dans certains pays.



































