PAPEETE, le 22 avril 2019 - Virginie Scanga crée des cartes postales uniques et originales. Ce sont des aquarelles peintes sur demande ou imaginées par ses soins. De l'idée à l'emballage de la création, les moindres détails comptent. Ils sont pensés dans un souci d'esthétique et de plaisir partagé.
Après l'interview, Virginie Scanga écrit : "En voyant la photo de l'emballage d'une commande, je réalise que j'aurais voulu te dire tellement plus ! " L’entretien a déjà duré une heure. Un temps chargé de mots échangés. Mais cela n’a pas suffi.
"J'affectionne tous les petits détails qui vont faire qu'un cadeau n'est pas seulement le contenu, mais l'ensemble des attentions qui auront été portées pour l'emballer", précise Virginie Scanga. "C'est le choix d'un matériau noble, une note écrite à la plume, de la cire pour le sceller le paquet". L'ivresse ne suffit pas, il faut aussi le flacon.
Se rapprocher de l'essentiel
Au cœur des emballages savamment choisis et ficelés se trouvent des cartes postales, mais aussi, parfois, des créations au format A5 ou A4. "D’abord je trace un contour au crayon, je m’inspire de dessins qu'on me fournit, j’assemble des images prises çà et là ou bien je fais confiance à mon imagination. Ensuite, je passe à l’aquarelle. Souvent, notamment pour les cartes postales, j’ajoute de la calligraphie."
Chaque création est unique. Mais toutes se font l'écho de valeurs qui animent la créatrice. "Depuis quelques années maintenant, je fais des choix de vie dont les principes directeurs sont le minimalisme et la sobriété... J'ai éprouvé un profond besoin de ralentir, de réduire ma consommation de façon générale. Mais aussi d'épurer les espaces dans lesquels je vis, je travaille et j'évolue au quotidien. Ceci m'aide à me rapprocher de l'essentiel, à percevoir avec une plus grande acuité encore la beauté qui se dissimule en chaque chose, et que j'essaie de donner à voir."
Son pinceau à la main, Virginie Scanga bascule dans un monde "où la beauté et la poésie sont prééminentes. Finalement, le minimalisme me permet de mettre en relief l'émotion et la poésie du sujet pour tenter de sublimer le réel".
Une passion de toujours
La passion de Virginie pour le dessin ne date pas d’hier. "Je crois que je gribouille depuis que je sais tenir un crayon. Je m’exerçais sur les cahiers de ma grande sœur au grand dam de sa maîtresse." En grandissant, la flamme n’a jamais cessé de briller.
Au point de se présenter sur la liste des choix d’études. "Il y a avait tellement de domaines qui m’intéressaient, et qui m'intéressent toujours d'ailleurs ! J’ai hésité entre les arts plastiques, la biologie marine pour étudier les mammifères marins, l’éthologie, les études vétérinaires pour partir travailler en Afrique."
Finalement, Virginie Scanga est devenue vétérinaire. Un métier qu'elle exerce toujours. Elle effectue des remplacements, se rend aussi dans les îles avec Caroline Blainvillain, vétérinaire elle aussi, membre de l’association Manu Sop. Ensemble, elles stérilisent les chats qui constituent une forte menace sur les espèces d’oiseaux endémiques. Elle profite de ses déplacements pour proposer des soins vétérinaires aux animaux domestiques des gens dans les îles.
Toutes ces activités n’ont jamais marqué le pas sur le dessin. La réalisation de cartes postales est venue pour répondre à une envie personnelle. "Je suis une adepte des échanges épistolaires. Je ne trouvais pas de cartes qui me convenaient, de choses poétiques qui me parlaient pour mes correspondances." C'est chose faite.
Après l'interview, Virginie Scanga écrit : "En voyant la photo de l'emballage d'une commande, je réalise que j'aurais voulu te dire tellement plus ! " L’entretien a déjà duré une heure. Un temps chargé de mots échangés. Mais cela n’a pas suffi.
"J'affectionne tous les petits détails qui vont faire qu'un cadeau n'est pas seulement le contenu, mais l'ensemble des attentions qui auront été portées pour l'emballer", précise Virginie Scanga. "C'est le choix d'un matériau noble, une note écrite à la plume, de la cire pour le sceller le paquet". L'ivresse ne suffit pas, il faut aussi le flacon.
Se rapprocher de l'essentiel
Au cœur des emballages savamment choisis et ficelés se trouvent des cartes postales, mais aussi, parfois, des créations au format A5 ou A4. "D’abord je trace un contour au crayon, je m’inspire de dessins qu'on me fournit, j’assemble des images prises çà et là ou bien je fais confiance à mon imagination. Ensuite, je passe à l’aquarelle. Souvent, notamment pour les cartes postales, j’ajoute de la calligraphie."
Chaque création est unique. Mais toutes se font l'écho de valeurs qui animent la créatrice. "Depuis quelques années maintenant, je fais des choix de vie dont les principes directeurs sont le minimalisme et la sobriété... J'ai éprouvé un profond besoin de ralentir, de réduire ma consommation de façon générale. Mais aussi d'épurer les espaces dans lesquels je vis, je travaille et j'évolue au quotidien. Ceci m'aide à me rapprocher de l'essentiel, à percevoir avec une plus grande acuité encore la beauté qui se dissimule en chaque chose, et que j'essaie de donner à voir."
Son pinceau à la main, Virginie Scanga bascule dans un monde "où la beauté et la poésie sont prééminentes. Finalement, le minimalisme me permet de mettre en relief l'émotion et la poésie du sujet pour tenter de sublimer le réel".
Une passion de toujours
La passion de Virginie pour le dessin ne date pas d’hier. "Je crois que je gribouille depuis que je sais tenir un crayon. Je m’exerçais sur les cahiers de ma grande sœur au grand dam de sa maîtresse." En grandissant, la flamme n’a jamais cessé de briller.
Au point de se présenter sur la liste des choix d’études. "Il y a avait tellement de domaines qui m’intéressaient, et qui m'intéressent toujours d'ailleurs ! J’ai hésité entre les arts plastiques, la biologie marine pour étudier les mammifères marins, l’éthologie, les études vétérinaires pour partir travailler en Afrique."
Finalement, Virginie Scanga est devenue vétérinaire. Un métier qu'elle exerce toujours. Elle effectue des remplacements, se rend aussi dans les îles avec Caroline Blainvillain, vétérinaire elle aussi, membre de l’association Manu Sop. Ensemble, elles stérilisent les chats qui constituent une forte menace sur les espèces d’oiseaux endémiques. Elle profite de ses déplacements pour proposer des soins vétérinaires aux animaux domestiques des gens dans les îles.
Toutes ces activités n’ont jamais marqué le pas sur le dessin. La réalisation de cartes postales est venue pour répondre à une envie personnelle. "Je suis une adepte des échanges épistolaires. Je ne trouvais pas de cartes qui me convenaient, de choses poétiques qui me parlaient pour mes correspondances." C'est chose faite.
Contacts
Facebook : WILD Papers Tahiti
Tél. : 89 35 60 14
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Pratique
Disponible chez Moemoea à Tahiti et à L’épicerie Lilikoi Deli de Moorea.
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