PAPEETE, le 9 avril 2019 - La troupe Hei Tahiti est une habituée des concours. Elle a remporté de très nombreux prix. Mais les spectateurs ont peu d'occasion de la voir en exhibition, sans règles, ni contraintes. Le dernier show date de 2015. Le rendez-vous annoncé sur le paepae a Hiro est un événement rare.
Deux dates sont prévues. Elles sont attendues. La troupe Hei Tahiti sera sur le paepae a hiro le 28 et 29 avril pour un spectacle exceptionnel. "La dernière fois que l'on a proposé une représentation hors Heiva i Tahiti et Hura Tapairu, c'était en 2015", confirme Tiare Trompette.
Pour l'occasion, la troupe a décidé de bousculer les codes, tant par sa mise en scène que dans les styles de musique présentés. Il y aura par exemple des tableaux mêlant 'ori Tahiti et hip hop. Des rythmiques modernes croiseront les percussions polynésiennes.
Apprécier le travail de chacun
"Nous ne sommes pas là pour juger les gens mais pour apprécier le travail de chacun", insiste Tiare Trompette. "Nous vivons une époque secouée par les réseaux sociaux et les effets de la société. Nous avons besoin de nous rassembler, nous avons besoin de nos forces à tous. Acceptons l'influence extérieure dans le cadre d'un concours."
Présenté en deux parties, le show débutera avec le centre de formation Hei Tahiti dirigé par Emehe Dezerville. "Nous avons dans ce centre de nombreux élèves de tout niveau, des bébés aux adultes. En montant sur scène nous allons honorer un homme", précise Emehe Dezerville, "à savoir Lucien Pesquié, photographe décédé récemment qui a couvert le Heiva i Tahiti pendant plus de 25 ans". Les élèves rendront hommage, également à un lieu, un rite, "à notre culture".
La troupe prendra ensuite le relai pour présenter Merehau, étoile de paix. L'étoile, bienveillante, comme un fil conducteur qui a conduit les Polynésiens depuis des siècles et qui guidera les spectateurs le temps du voyage aux côtés de Hei Tahiti au pied du grand banian.
"Je ne suis pas une étoile éternelle", ajoute au passage Tiare Trompette. "J'œuvre depuis que j'ai 4 ans, depuis que je suis montée pour la première fois sur scène, Hei Tahiti c'est mon bébé, mais il faut que les jeunes prennent le relai, il faut leur laisser la place. Ils ont du talent, ils ont envie, il est important qu'ils puissent avoir une place eux aussi." Merehau est aussi une étoile pour eux.
La troupe sera composée de 21 danseuses, 11 danseurs, 8 musiciens, 5 choristes. Elle sera accompagnée par les 4 musiciens et 9 danseurs du groupe marquisien Taka iki, expert du pahu et du haka.
Le public impliqué
Tiare Trompette qui souhaite faire participer le public demande à ce que tout le monde arrive avec son téléphone portable chargé au maximum pour "qu'un océan d'étoiles filantes illumine le paepae a Hiro".
Deux dates sont prévues. Elles sont attendues. La troupe Hei Tahiti sera sur le paepae a hiro le 28 et 29 avril pour un spectacle exceptionnel. "La dernière fois que l'on a proposé une représentation hors Heiva i Tahiti et Hura Tapairu, c'était en 2015", confirme Tiare Trompette.
Pour l'occasion, la troupe a décidé de bousculer les codes, tant par sa mise en scène que dans les styles de musique présentés. Il y aura par exemple des tableaux mêlant 'ori Tahiti et hip hop. Des rythmiques modernes croiseront les percussions polynésiennes.
Apprécier le travail de chacun
"Nous ne sommes pas là pour juger les gens mais pour apprécier le travail de chacun", insiste Tiare Trompette. "Nous vivons une époque secouée par les réseaux sociaux et les effets de la société. Nous avons besoin de nous rassembler, nous avons besoin de nos forces à tous. Acceptons l'influence extérieure dans le cadre d'un concours."
Présenté en deux parties, le show débutera avec le centre de formation Hei Tahiti dirigé par Emehe Dezerville. "Nous avons dans ce centre de nombreux élèves de tout niveau, des bébés aux adultes. En montant sur scène nous allons honorer un homme", précise Emehe Dezerville, "à savoir Lucien Pesquié, photographe décédé récemment qui a couvert le Heiva i Tahiti pendant plus de 25 ans". Les élèves rendront hommage, également à un lieu, un rite, "à notre culture".
La troupe prendra ensuite le relai pour présenter Merehau, étoile de paix. L'étoile, bienveillante, comme un fil conducteur qui a conduit les Polynésiens depuis des siècles et qui guidera les spectateurs le temps du voyage aux côtés de Hei Tahiti au pied du grand banian.
"Je ne suis pas une étoile éternelle", ajoute au passage Tiare Trompette. "J'œuvre depuis que j'ai 4 ans, depuis que je suis montée pour la première fois sur scène, Hei Tahiti c'est mon bébé, mais il faut que les jeunes prennent le relai, il faut leur laisser la place. Ils ont du talent, ils ont envie, il est important qu'ils puissent avoir une place eux aussi." Merehau est aussi une étoile pour eux.
La troupe sera composée de 21 danseuses, 11 danseurs, 8 musiciens, 5 choristes. Elle sera accompagnée par les 4 musiciens et 9 danseurs du groupe marquisien Taka iki, expert du pahu et du haka.
Le public impliqué
Tiare Trompette qui souhaite faire participer le public demande à ce que tout le monde arrive avec son téléphone portable chargé au maximum pour "qu'un océan d'étoiles filantes illumine le paepae a Hiro".
Pratique
La répétition générale du 27 avril sera ouverte gratuitement aux associations en charge de l'enfance en difficulté.
Pour le grand public, le dimanche 28 et lundi 29 avril à 19 heures sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture.
Tarif unique : 2 500 Fcfp, placement libre.
Gratuit pour les moins de 2 ans.
La répétition générale du 27 avril sera ouverte gratuitement aux associations en charge de l'enfance en difficulté.
Pour le grand public, le dimanche 28 et lundi 29 avril à 19 heures sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture.
Tarif unique : 2 500 Fcfp, placement libre.
Gratuit pour les moins de 2 ans.
Recevoir une autre culture sans perdre de vue son identité
Mai Marotea, danseur traditionnel et danseur de hip hop ragga est le chorégraphe des tableaux mêlant 'ori Tahiti et danse contemporaine. "C'est une chose que j'ai déjà faite avec le groupe J-Army dans lequel je dansais. Dans le spectacle il y aura deux tableaux de mélange danse traditionnelle et danse contemporaine, l'un dansé par les filles et l'autre pas les garçons. Cela permet d'exprimer autre chose, par exemple de montrer quelque chose de plus festif. Pour les danseuses et danseurs, on doit apprendre à coordonner les mouvements différemment, on travaille autrement. Ce qui est important pour nous c'est de montrer que l'on peut faire des associations entre différents horizons sans pour autant perdre de vue son identité."
Mai Marotea, danseur traditionnel et danseur de hip hop ragga est le chorégraphe des tableaux mêlant 'ori Tahiti et danse contemporaine. "C'est une chose que j'ai déjà faite avec le groupe J-Army dans lequel je dansais. Dans le spectacle il y aura deux tableaux de mélange danse traditionnelle et danse contemporaine, l'un dansé par les filles et l'autre pas les garçons. Cela permet d'exprimer autre chose, par exemple de montrer quelque chose de plus festif. Pour les danseuses et danseurs, on doit apprendre à coordonner les mouvements différemment, on travaille autrement. Ce qui est important pour nous c'est de montrer que l'on peut faire des associations entre différents horizons sans pour autant perdre de vue son identité."
Contacts
Groupe Hei Tahiti :
Facebook : centre de formation groupe Hei Tahiti
Maison de la culture
Tél. : 40 54 45 44
Groupe Hei Tahiti :
Facebook : centre de formation groupe Hei Tahiti
Maison de la culture
Tél. : 40 54 45 44
