Yvan Bourgnon est arrivé à Tahiti ce vendredi pour se joindre aux recherches mises en oeuvre pour retrouver son frère, le navigateur Laurent Bourgnon, porté disparu depuis mercredi au large de Toau dans les Tuamotu
PAPEETE, 26 juin 2015 - Le cadet du navigateur Laurent Bourgnon, Yvan, est arrivé ce vendredi matin à Tahiti d'où il doit s'envoler sur le premier vol pour Fakarava. Il lance un appel à "toutes les bonnes volontés" en mesure de soutenir les opérations entreprises depuis mercredi à la recherche de son frère, probablement victime d'un accident de plongée.
"Aujourd'hui il y a une chance pour que Laurent soit encore en vie. Et si petite soit-elle, il faut la saisir", a posté Yvan Bourgnon sur sa page Facebook jeudi peu avant de prendre le premier avion pour Tahiti. Le frère cadet de Laurent Bourgnon, est arrivé à Faa'a tôt vendredi et doit prendre le vol de 13 heures pour Fakarava, l'atoll le plus proche de Toau, aux Tuamotu, où Laurent Bourgnon est porté disparu depuis mercredi.
"Yvan va avoir besoin de vous, de votre soutien, de vos réseaux, de toute aide qui lui permettrait de gagner des minutes précieuses qui peuvent faire la différence. Si vous connaissez des bateaux qui croisent dans ces eaux, toutes les paires d'yeux sont les bienvenues pour chercher de jour comme de nuit. Si vous avez des optiques de vision nocturne sur place, faites les lui parvenir à l'aéroport, si des pilotes veulent faire ne serait-ce qu'un survol de la zone, ce sont des heures de gagnées en mer ... Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues", tente aussi de mobiliser la page Facebook d'Yvan Bourgnon.
Yvan Bourgnon a été accueilli vendredi matin dès son arrivée à Tahiti-Faa'a par les représentants de l'Etat et du Centre de recherche et de sauvetage en mer (MRCC) qui lui ont fait un exposé du dispositif mis en oeuvre à Toau. Le centre de coordination du MRCC, à Pirae, lui a été présenté dans la matinée.
Le MRCC a élargi jeudi la zone de recherches à une superficie de 800 km2 au Nord-est de l'atoll de Toau. Un hélicoptère Dauphin et un avion Gardian ratissent la zone tandis que six bateaux participent à ces opérations en mer. Les recherches se sont prolongées de nuit mercredi et jeudi grâce à l'utilisation de lunettes à vision thermique.
Ces opérations pourraient être interrompues vendredi soir, si elles demeurent infructueuses. Yvan Bourgnon prendra alors le relais : "Une fois sur place tout l'enjeu est de chercher en pleine mer, car les faits démontrent que Laurent a plongé dans un endroit où le courant était sortant. Avec l'obligation de respecter les paliers de décompression il s'est fait sortir du lagon. Il n'était vêtu que d'un shorty néoprène. Mais bien plus important, il était équipé d'une stab, un système qui peut tout à fait remplacer un gilet de sauvetage car on le gonfle manuellement, à volonté. Et ce détail change tout car avec une flottabilité assurée un homme peut tenir plusieurs jours", estime-t-il. "Les dangers viennent alors de la déshydratation ou de l'hypothermie. Et si cet homme est un Bourgnon, les chances de survie augmentent plus encore".
"Aujourd'hui il y a une chance pour que Laurent soit encore en vie. Et si petite soit-elle, il faut la saisir", a posté Yvan Bourgnon sur sa page Facebook jeudi peu avant de prendre le premier avion pour Tahiti. Le frère cadet de Laurent Bourgnon, est arrivé à Faa'a tôt vendredi et doit prendre le vol de 13 heures pour Fakarava, l'atoll le plus proche de Toau, aux Tuamotu, où Laurent Bourgnon est porté disparu depuis mercredi.
"Yvan va avoir besoin de vous, de votre soutien, de vos réseaux, de toute aide qui lui permettrait de gagner des minutes précieuses qui peuvent faire la différence. Si vous connaissez des bateaux qui croisent dans ces eaux, toutes les paires d'yeux sont les bienvenues pour chercher de jour comme de nuit. Si vous avez des optiques de vision nocturne sur place, faites les lui parvenir à l'aéroport, si des pilotes veulent faire ne serait-ce qu'un survol de la zone, ce sont des heures de gagnées en mer ... Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues", tente aussi de mobiliser la page Facebook d'Yvan Bourgnon.
Yvan Bourgnon a été accueilli vendredi matin dès son arrivée à Tahiti-Faa'a par les représentants de l'Etat et du Centre de recherche et de sauvetage en mer (MRCC) qui lui ont fait un exposé du dispositif mis en oeuvre à Toau. Le centre de coordination du MRCC, à Pirae, lui a été présenté dans la matinée.
Le MRCC a élargi jeudi la zone de recherches à une superficie de 800 km2 au Nord-est de l'atoll de Toau. Un hélicoptère Dauphin et un avion Gardian ratissent la zone tandis que six bateaux participent à ces opérations en mer. Les recherches se sont prolongées de nuit mercredi et jeudi grâce à l'utilisation de lunettes à vision thermique.
Ces opérations pourraient être interrompues vendredi soir, si elles demeurent infructueuses. Yvan Bourgnon prendra alors le relais : "Une fois sur place tout l'enjeu est de chercher en pleine mer, car les faits démontrent que Laurent a plongé dans un endroit où le courant était sortant. Avec l'obligation de respecter les paliers de décompression il s'est fait sortir du lagon. Il n'était vêtu que d'un shorty néoprène. Mais bien plus important, il était équipé d'une stab, un système qui peut tout à fait remplacer un gilet de sauvetage car on le gonfle manuellement, à volonté. Et ce détail change tout car avec une flottabilité assurée un homme peut tenir plusieurs jours", estime-t-il. "Les dangers viennent alors de la déshydratation ou de l'hypothermie. Et si cet homme est un Bourgnon, les chances de survie augmentent plus encore".
