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Voitures volées, barrages de police forcés : la folle cavale de quatre voyous (Màj)


Les gendarmes enquêtaient depuis déjà plusieurs semaines.
Les gendarmes enquêtaient depuis déjà plusieurs semaines.
PAPEETE, le 10 août 2015 - La gendarmerie a interpellé, samedi 8 août, quatre individus dont un mineur impliqués à des degrés divers dans une longue série de vols et cambriolages commis depuis le mois de juillet, pour la plupart dans des communes de la côte ouest de Tahiti. Ces interpellations sont venues clore une série d’enquêtes ouvertes depuis plusieurs semaines concernant des vols visant plus spécifiquement des garages et des stations-service. Les trois majeurs devaient être jugés cet après-midi en comparution immédiate mais un délai leur a été accordé pour préparer leur défense. Tous les trois restent en détention provisoire jusqu'à l'audience du 10 septembre prochain.

Lors de leur garde à vue, les auteurs présumés avaient reconnu pas moins de dix infractions commises ses dernières semaines dont le vol de trois véhicules d’occasion dans un garage de Taravao le 1er août, le vol d’un véhicule dans une résidence de Punaauia, d’un scooter à Faa’a, trois vols dans des stations-service de Papara, Papeari et Taravao, ou encore le vol de plaques d’immatriculation ayant servi à maquiller l'une des voitures volées.

Traquée ces derniers jours par les forces de l’ordre, la bande des quatre, preuve de sa détermination, n’a pas hésité à forcer deux contrôles routiers. Le premier avait été mis en place le 2 août par les policiers de la DSP en pleine nuit à hauteur des jardins de Paofai, le second par les douanes deux jours plus tard à 23 h 30 au niveau de la mairie de Punaauia. L'un des suspects avait refusé de se soumettre au contrôle alors qu'il circulait au volant d'une des voitures volées et dont la plaque d'immatriculation avait été maquillée. A noter que tous les véhicules volés ont été restitués à leurs propriétaires, mais "dans un sale état" de l'aveu de ces derniers. Les parties civiles, nombreuses, ont jusqu'au 10 septembre pour évaluer précisément et justifier de leur préjudice.

Déférés au parquet puis placés en détention provisoire, dimanche, à l’issue de leur garde à vue, les trois majeurs devaient être jugés ce lundi 10 août dans l’après-midi en comparution immédiate. Ils ont finalement demandé à bénéficier d'un délai pour préparer leur défense, au vu du nombre d'infractions qui leur sont reprochées et de la nature des faits, "peu courants en Polynésie française" a souligné leur avocat à l'audience. Le délai a été accordé et les trois jeunes hommes par ailleurs tous connus comme le loup blanc des forces de l'ordre, ont été maintenus en détention provisoire en attendant la prochaine audience de jugement, le 10 septembre prochain. Le mineur sera convoqué devant le juge des enfants en vue de sa mise en examen.

Rédigé par Raphaël Pierre le Lundi 10 Août 2015 à 16:30 | Lu 3546 fois
           



Commentaires

1.Posté par SIRE le 10/08/2015 12:54 | Alerter
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la bande des quatre, preuve de sa détermination, n’a pas hésité à forcer deux contrôles routiers.

Pour rappel, il n'ya qu'une route à tahiti et tahiti est une ile

encore des bac -2


2.Posté par pat le 10/08/2015 17:59 | Alerter
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Ici, ce sont des voyous, en France ce sont des 'jeunes', devinez pourquoi ?

3.Posté par Chaval le 11/08/2015 07:10 | Alerter
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"S'il vous plait on aimerait pouvoir avoir le temps de réfléchir pour notre défense si ça ne vous dérange pas trop!!!!!
" Mais bien sûr, prenez tout votre temps, faites donc !!!
" Monsieur le juge, il faut comprendre ces jeunes, ils sont issus de famille défavorisées, le père boit et la mère aussi, que voulez vous qu'ils fassent pour se distraire ? Voler c'est une bonne occupation quand on a rien à faire, il faut les comprendre Monsieur le juge et je vous demande d'être clément, ils m'ont promis de ne pas recommencer. "
Allez bonne chance les petits, faitoito !

4.Posté par Rio le 11/08/2015 14:57 | Alerter
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@ Chaval > Et oublie pas qu'ils ont été abusés sexuellement dans leur prime jeunesse ;) ... Il n'y a rien de plus horrible que l'usage comme ligne de défense du statut de victime passée pour justifier les crimes commis. C'est insulter ceux qui ont été victimes et qui ne sont pas devenus mauvais pour autant.