Tahiti, le 27 août 2020 - Pour ses sept ans, Vodafone a marqué son soutien aux pensions de famille du fenua, très durement touchées par la crise économique actuelle. En effet, les dix gagnants de son dernier grand jeu sont repartis avec un séjour offert dans des pensions de famille de Tahiti et Moorea. Plutôt innovante, la remise des prix a eu lieu ce jeudi en présence de la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau.
Si la crise sanitaire touche tous les secteurs, elle touche particulièrement la petite hôtellerie familiale, en mal de touristes, notamment étrangers. Face à ce constat, le groupe Vodafone a décidé de lui apporter son soutien d’une façon plutôt ludique et sympathique. Faire gagner des séjours dans les pensions de famille du fenua aux participants de son dernier grand jeu, organisé à l’occasion de ses sept ans. Jeu qui a d’ailleurs su séduire de très nombreux Polynésiens puisqu’il a rassemblé pas moins de "2645 joueurs qui ont joué au total 259 159 parties", a annoncé le président de Vodafone, Albert Moux, au côté de la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, invitée pour l’occasion.
Et parmi tous ces joueurs, dix sont repartis avec un séjour offert de deux nuits dans des pensions de famille de Tahiti ou de l’île sœur. Cette remise des prix, innovante avec la présence en direct live de plusieurs gérants via l’application Zoom, a ravi les heureux gagnants. "Je ne suis jamais allée dans une pension, je suis super contente, ça va me faire des vacances", annonce tout sourire l’une des gagnantes.
Pour le vice-président de Vodafone, Patrick Moux "Il est essentiel d’être solidaire avec ces entre- prises qui souffrent actuellement".
Ce soutien semble également très appréciée de Nicole Bouteau : "Les pensions se retrouvent dans de grandes difficultés. Grâce aux Polynésiens qui font preuve de patriotisme, cela les aide. Il faut que cela continue", assure la ministre du Tourisme.
Patrick Moux, vice-président de Vodafone :
La culture, le sport, l’économie du fenua
"Nous avons mis en place une stratégie avec notre équipe, car nous voulions défendre trois choses du fenua. Tout d’abord, il y a la culture polynésienne à travers le concours de 'Ori Tahiti, hélas il n’a pas pu avoir lieu. La seconde chose est le sport polynésien à travers la grande course de va’a. Puis la troisième chose est l’économie polynésienne à travers les pensions de famille, car on sait que malheureusement elles souffrent beaucoup avec la crise liée au Covid-19. On a pensé aux pensions, car même si c’est très difficile pour les hôtels, les grands groupes, ils ont des reins plus solides que les petites pensions de familles. On a voulu les soutenir.
Nous avions également prévu une quatrième chose, c’était la solidarité polynésienne. Le jour de l’événement (ndlr le 15 août), nous voulions récompenser toutes les personnes qui avaient préparé des plats pour les SDF et qui avaient contribué à cette grande solidarité. Nous voulions les mettre en avant, mais malheureusement, cela n’a pas pu être possible."
Nicole Bouteau, ministre du Tourisme :
"On peut remercier le groupe Vodafone"
"On peut remercier le groupe Vodafone"
"C’est très important que les grands groupes soutiennent le tourisme, particulièrement cette année où notre industrie touristique est particulièrement frappée. Tout le secteur est frappé. Nos petits opérateurs, la petite hôtellerie familiale, qui est unique, a mis du temps à avoir un niveau de fréquentation acceptable. Enfin en 2018, 2019, ces deux années avaient été assez exceptionnelles. Après cette dynamique, elles se retrouvent maintenant quasiment sans clientèle internationale, c’est difficile. Je crois que l’on peut remercier le groupe Vodafone, car le client intérieur est, aujourd’hui, ce qui sauve les petits opérateurs. Cela leur permet de survivre."
