Paris, France | AFP | mardi 09/04/2024 - Gabriel Attal a promis mardi des mesures "extrêmement fortes" en vue d'un "sursaut" de la société et d'un rétablissement de "l'ordre", "partout", dans la rue, les classes et les familles, après plusieurs cas de violences entre jeunes, parfois mortelles, aux abords d'établissements scolaires.
"Nous avons beaucoup renforcé les moyens et nous allons continuer à le faire. Nous allons présenter des mesures dans les prochaines semaines extrêmement claires, extrêmement fortes", a affirmé, sans plus de précisions, le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement.
"Pour ce sursaut, nous allons continuer à agir, agir partout, agir dans la rue, agir dans les classes, agir dans les familles pour la sécurité, l'ordre et le respect de l'autorité dans notre pays", a-t-il poursuivi.
"Il n'y aura jamais dans notre pays de droit à tabasser, de droit à frapper, de droit de s'en prendre à un garçon parce qu'il aime une jeune fille, de droit à s'en prendre à une jeune fille parce qu'elle n'épouse pas les mêmes convictions, y compris religieuses. Oui, il faut ce sursaut dans notre société", a martelé Gabriel Attal, en invoquant la "nécessité (...) d'une forme de ressaisissement sociétal".
Il répondait à une question de Marine Le Pen, cheffe de file des députés Rassemblement national qui lui demandait ce qu'il comptait "faire pour sortir du commentaire et entrer dans l'action".
Le chef du gouvernement a souhaité notamment "aller plus loin dans l'échelle des sanctions à l'école, face à une violence qui commence beaucoup plus jeune" suivant un mot d'ordre qu'il a déjà développé: "+tu casses tu répares, tu salis tu nettoies, tu défies l'autorité on t'apprend à la respecter+".
Le Premier ministre s'exprimait le jour des obsèques de Shemseddine, adolescent de 15 ans battu à mort jeudi dernier à Viry-Châtillon, qui se sont déroulées à la mosquée de Savigny-sur-Orge (Essonne) dans la plus stricte intimité.
Quatre jeunes hommes ont été mis en examen pour assassinat dans la nuit de dimanche à lundi après la mort du garçon, roué de coups devant son collège de Viry-Châtillon pour un différend lié à la sœur de deux d'entre eux.
Mardi avaient lieu également les obsèques, dans l'église de Cauffry (Oise), de Shanon, une adolescente de 13 ans décédée trois semaines après avoir été violée début mars.
Un jeune homme de 19 ans a été mis en examen pour ce viol. Un autre jeune majeur et une collégienne amie de la victime ont été mis en examen pour non-empêchement de ce crime. Aucun n'a d'antécédent judiciaire.
Autre fait de violences entre jeunes, Samara, une adolescente de 13 ans, avait été frappée début avril devant son collège à Montpellier. Trois mineurs de 14 et 15 ans ont reconnu l'avoir passée à tabac et ont été mis en examen vendredi dernier pour "tentative d'homicide volontaire" et placés sous contrôle judiciaire.
"Nous avons beaucoup renforcé les moyens et nous allons continuer à le faire. Nous allons présenter des mesures dans les prochaines semaines extrêmement claires, extrêmement fortes", a affirmé, sans plus de précisions, le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement.
"Pour ce sursaut, nous allons continuer à agir, agir partout, agir dans la rue, agir dans les classes, agir dans les familles pour la sécurité, l'ordre et le respect de l'autorité dans notre pays", a-t-il poursuivi.
"Il n'y aura jamais dans notre pays de droit à tabasser, de droit à frapper, de droit de s'en prendre à un garçon parce qu'il aime une jeune fille, de droit à s'en prendre à une jeune fille parce qu'elle n'épouse pas les mêmes convictions, y compris religieuses. Oui, il faut ce sursaut dans notre société", a martelé Gabriel Attal, en invoquant la "nécessité (...) d'une forme de ressaisissement sociétal".
Il répondait à une question de Marine Le Pen, cheffe de file des députés Rassemblement national qui lui demandait ce qu'il comptait "faire pour sortir du commentaire et entrer dans l'action".
Le chef du gouvernement a souhaité notamment "aller plus loin dans l'échelle des sanctions à l'école, face à une violence qui commence beaucoup plus jeune" suivant un mot d'ordre qu'il a déjà développé: "+tu casses tu répares, tu salis tu nettoies, tu défies l'autorité on t'apprend à la respecter+".
Le Premier ministre s'exprimait le jour des obsèques de Shemseddine, adolescent de 15 ans battu à mort jeudi dernier à Viry-Châtillon, qui se sont déroulées à la mosquée de Savigny-sur-Orge (Essonne) dans la plus stricte intimité.
Quatre jeunes hommes ont été mis en examen pour assassinat dans la nuit de dimanche à lundi après la mort du garçon, roué de coups devant son collège de Viry-Châtillon pour un différend lié à la sœur de deux d'entre eux.
Mardi avaient lieu également les obsèques, dans l'église de Cauffry (Oise), de Shanon, une adolescente de 13 ans décédée trois semaines après avoir été violée début mars.
Un jeune homme de 19 ans a été mis en examen pour ce viol. Un autre jeune majeur et une collégienne amie de la victime ont été mis en examen pour non-empêchement de ce crime. Aucun n'a d'antécédent judiciaire.
Autre fait de violences entre jeunes, Samara, une adolescente de 13 ans, avait été frappée début avril devant son collège à Montpellier. Trois mineurs de 14 et 15 ans ont reconnu l'avoir passée à tabac et ont été mis en examen vendredi dernier pour "tentative d'homicide volontaire" et placés sous contrôle judiciaire.