PARIS, France le vendredi 18 novembre 2016 - Le Gallois Alex Thomson a continué vendredi à augmenter son avance en tête du Vendée Globe au sud de l'Atlantique sud, reléguant ses premiers poursuivants à plus de 100 milles et, sauf avarie, le fossé a toutes les chances de se creuser encore.
Bertrand de Broc (MACSF) a pour sa part décidé de se dérouter vers l'île brésilienne de Fernando de Noronha à la suite de vibrations "assourdissantes", a annoncé son équipe dans la soirée.
Dans un communiqué, il est expliqué que le skipper français entend ces bruits "depuis quelques jours" et que ceux-ci font suite à "un choc subi au large du Portugal".
De Broc "envisage une halte sans mouillage (...) pour faire une inspection en plongée", est-il encore précisé. Bertrand de Broc, actuellement 14e, "reste dans la course". Fernando de Noronha est une île située au large de Natal (Brésil), dans l'archipel du même nom.
Vu du côté français, la domination insolente de Thomson devient franchement embarrassante... Aux commandes de la course depuis bientôt une semaine, Thomson confirme son leadership jour après jour. Vendredi à 18h00, le skipper d'Hugo Boss avait relégué Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII) à 107,4 milles et Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) à 116,5.
Derrière ce trio, les écarts deviennent sensibles, pour ne pas dire plus: Vincent Riou (PRB) était à 165,2 milles, Morgan Lagravière (Safran) à 213,8, Paul Meilhat (SMA) à 233,1 et Jérémie Beyou (Maître CoQ) à 319,7. Tous les autres concurrents pointaient à plus de 500 milles du Britannique, la flotte étant désormais étalée sur plus de 2.380 milles (4.400 km).
Avec un angle de vent idéal pour les Imoca à moustaches (foils), les leaders alignent des moyennes à plus de 20 noeuds et incurvent leur route vers l'est avec en ligne de mire le cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud), porte d'entrée de l'océan Indien et de ce "monde de l'ombre" cher à Titouan Lamazou.
Dans ces conditions, le record des 24 heures détenu depuis la dernière édition par François Gabart (534,4 milles) pourrait bien tomber. Et d'après les routages, les premiers bateaux pourraient passer à la verticale du cap de Bonne Espérance dans une semaine, après 19 jours de course.
Le temps de référence est détenu par Armel Le Cléac'h depuis quatre ans, en 22 j 23 h et 46 min.
Bertrand de Broc (MACSF) a pour sa part décidé de se dérouter vers l'île brésilienne de Fernando de Noronha à la suite de vibrations "assourdissantes", a annoncé son équipe dans la soirée.
Dans un communiqué, il est expliqué que le skipper français entend ces bruits "depuis quelques jours" et que ceux-ci font suite à "un choc subi au large du Portugal".
De Broc "envisage une halte sans mouillage (...) pour faire une inspection en plongée", est-il encore précisé. Bertrand de Broc, actuellement 14e, "reste dans la course". Fernando de Noronha est une île située au large de Natal (Brésil), dans l'archipel du même nom.
Vu du côté français, la domination insolente de Thomson devient franchement embarrassante... Aux commandes de la course depuis bientôt une semaine, Thomson confirme son leadership jour après jour. Vendredi à 18h00, le skipper d'Hugo Boss avait relégué Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII) à 107,4 milles et Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) à 116,5.
Derrière ce trio, les écarts deviennent sensibles, pour ne pas dire plus: Vincent Riou (PRB) était à 165,2 milles, Morgan Lagravière (Safran) à 213,8, Paul Meilhat (SMA) à 233,1 et Jérémie Beyou (Maître CoQ) à 319,7. Tous les autres concurrents pointaient à plus de 500 milles du Britannique, la flotte étant désormais étalée sur plus de 2.380 milles (4.400 km).
Avec un angle de vent idéal pour les Imoca à moustaches (foils), les leaders alignent des moyennes à plus de 20 noeuds et incurvent leur route vers l'est avec en ligne de mire le cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud), porte d'entrée de l'océan Indien et de ce "monde de l'ombre" cher à Titouan Lamazou.
Dans ces conditions, le record des 24 heures détenu depuis la dernière édition par François Gabart (534,4 milles) pourrait bien tomber. Et d'après les routages, les premiers bateaux pourraient passer à la verticale du cap de Bonne Espérance dans une semaine, après 19 jours de course.
Le temps de référence est détenu par Armel Le Cléac'h depuis quatre ans, en 22 j 23 h et 46 min.
Classement à 18h00:
1. Alex Thomson (GBR/Hugo Boss) à 20.329,1 milles de l'arrivée
2. Armel Le Cléac'h (FRA/Banque Populaire VIII) à 107,4 milles du premier
3. Sébastien Josse (FRA/Edmond de Rothschild) à 116,5
4. Vincent Riou (FRA/PRB) à 165,2
5. Morgan Lagravière (FRA/Safran) à 213,8
6. Paul Meilhat (FRA/SMA) à 233,1
7. Jérémie Beyou (FRA/Maître Coq) à 319,7
8. Yann Eliès (FRA/Quéguiner-Leucémie Espoir) à 512
9. Jean Le Cam (FRA/Finistère Mer Vent) à 674,5
10. Jean-Pierre Dick (FRA/StMichel-Virbac) à 680,2