Enragés de la mer et des défis extrêmes, 29 skippers ont répondu à l'appel du large dimanche en prenant le départ aux Sables-d'Olonne du 8e Vendée Globe, tour du monde à la voile en solitaire sans escale et sans assistance, après des adieux très émouvants.
Après un départ donné à 13h02 par le prince Albert II de Monaco, sous un ciel bien dégagé et avec un vent modéré de secteur nord, Vincent Riou (PRB) était en tête au classement officiel de 15h12.
L'Espagnol Didac Costa (One Planet One Ocean) est lui rentré au port en raison d'un problème technique. Il pourra reprendre le départ après avoir réparé son avarie aux Sables-d'Olonne, dans une limite de 10 jours.
Deux bateaux avaient mordu la ligne au moment du départ, celui de Bertrand de Broc (MACSF) et celui de l'Irlandais Enda O'Coineen (Kilcullen Voyager-Team Ireland), et sont en course après un nouveau départ.
Les bateaux avaient quitté le port un par un dès 08h50 pour remonter le chenal, devant quelque 14.000 personnes positionnées sur l'eau et entre 300.000 et 350.000 massées sur terre.
Des milliers de personnes avaient rejoint les quais dès l'aube pour assister au départ des bateaux du ponton. Costa, qui s'est dit "impressionné par la foule", a été le premier à larguer les amarres.
L'émotion est montée crescendo pour les marins, acclamés par les hourras et salués par les cornes de brume. Les larmes ont largement coulé après les étreintes avec les proches et membres d'équipage.
"C'est un moment pas facile, y a le ventre qui est tout dur, y a les larmes qui sortent", a lâché Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) avant de monter sur son monocoque.
"C'est un moment que je ne suis pas prêt d'oublier", a reconnu Morgan Lagravière (Safran), en larmes. "Pour l'instant, c'est plutôt dur qu'autre chose. Je regarde tous ces gens autour de moi, c'est... Ca fait mal de partir..."
Le benjamin de la course, Alan Roura (La Fabrique), 23 ans, a lui aussi craqué, vêtu comme Corto Maltese avec caban bleu, pantalon blanc, écharpe rayée et casquette.
Premier Asiatique de l'histoire du Vendée Globe, le Japonais Kojiro Shiraishi (Spirit of Yukoh) a honoré son pays en se présentant en tenue de samouraï et s'est incliné devant la foule.
L'Irlandais O'Coineen, cigare au bec, a improvisé un petit "boeuf" devant le bateau alors que son comparse britannique, le Gallois Alex Thomson, a joué les rock-stars pour son 4e Vendée Globe.
Les skippers se sont élancés à bord d'Imoca (monocoques de 18,28 m) pour la course à la voile la plus belle et la plus folle, longue de quelque 21.638 milles (environ 40.075 km) sur le papier.
Le temps à battre est celui établi lors de la dernière édition, en 2013, par François Gabart, en 78 jours 02 heures et 16 minutes.
Une dizaine de concurrents sont en mesure d'arracher, aux alentours du 20 janvier, une victoire qui, pour l'instant, n'a jamais échappé à un Français.
Parmi eux, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII), qui a terminé deux fois deuxième de cette course. Ou encore Vincent Riou, qui a déjà inscrit son nom au palmarès de l'épreuve, lors de l'édition 2004/2005.
Sur les 29 skippers engagés, dix sont étrangers.
Grosse inconnue pour cette 8e édition: pour la première fois, 7 des 29 bateaux sont équipés de foils, "moustaches" qui les font s'élever au-dessus de l'eau.
Ces dérives latérales font de ces monocoques de véritables dragsters des mers. En revanche, beaucoup s'interrogent sur leur fiabilité dans une course aussi longue.
Riou, qui avait pris le meilleur départ, navigue sur un bateau sans foil.
L'Equateur devrait être atteint en huit jours, huit jours et demi.
avec AFP
Après un départ donné à 13h02 par le prince Albert II de Monaco, sous un ciel bien dégagé et avec un vent modéré de secteur nord, Vincent Riou (PRB) était en tête au classement officiel de 15h12.
L'Espagnol Didac Costa (One Planet One Ocean) est lui rentré au port en raison d'un problème technique. Il pourra reprendre le départ après avoir réparé son avarie aux Sables-d'Olonne, dans une limite de 10 jours.
Deux bateaux avaient mordu la ligne au moment du départ, celui de Bertrand de Broc (MACSF) et celui de l'Irlandais Enda O'Coineen (Kilcullen Voyager-Team Ireland), et sont en course après un nouveau départ.
Les bateaux avaient quitté le port un par un dès 08h50 pour remonter le chenal, devant quelque 14.000 personnes positionnées sur l'eau et entre 300.000 et 350.000 massées sur terre.
Des milliers de personnes avaient rejoint les quais dès l'aube pour assister au départ des bateaux du ponton. Costa, qui s'est dit "impressionné par la foule", a été le premier à larguer les amarres.
- Emotion -
L'émotion est montée crescendo pour les marins, acclamés par les hourras et salués par les cornes de brume. Les larmes ont largement coulé après les étreintes avec les proches et membres d'équipage.
"C'est un moment pas facile, y a le ventre qui est tout dur, y a les larmes qui sortent", a lâché Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) avant de monter sur son monocoque.
"C'est un moment que je ne suis pas prêt d'oublier", a reconnu Morgan Lagravière (Safran), en larmes. "Pour l'instant, c'est plutôt dur qu'autre chose. Je regarde tous ces gens autour de moi, c'est... Ca fait mal de partir..."
Le benjamin de la course, Alan Roura (La Fabrique), 23 ans, a lui aussi craqué, vêtu comme Corto Maltese avec caban bleu, pantalon blanc, écharpe rayée et casquette.
Premier Asiatique de l'histoire du Vendée Globe, le Japonais Kojiro Shiraishi (Spirit of Yukoh) a honoré son pays en se présentant en tenue de samouraï et s'est incliné devant la foule.
L'Irlandais O'Coineen, cigare au bec, a improvisé un petit "boeuf" devant le bateau alors que son comparse britannique, le Gallois Alex Thomson, a joué les rock-stars pour son 4e Vendée Globe.
- L'Equateur dans 8 jours -
Les skippers se sont élancés à bord d'Imoca (monocoques de 18,28 m) pour la course à la voile la plus belle et la plus folle, longue de quelque 21.638 milles (environ 40.075 km) sur le papier.
Le temps à battre est celui établi lors de la dernière édition, en 2013, par François Gabart, en 78 jours 02 heures et 16 minutes.
Une dizaine de concurrents sont en mesure d'arracher, aux alentours du 20 janvier, une victoire qui, pour l'instant, n'a jamais échappé à un Français.
Parmi eux, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII), qui a terminé deux fois deuxième de cette course. Ou encore Vincent Riou, qui a déjà inscrit son nom au palmarès de l'épreuve, lors de l'édition 2004/2005.
Sur les 29 skippers engagés, dix sont étrangers.
Grosse inconnue pour cette 8e édition: pour la première fois, 7 des 29 bateaux sont équipés de foils, "moustaches" qui les font s'élever au-dessus de l'eau.
Ces dérives latérales font de ces monocoques de véritables dragsters des mers. En revanche, beaucoup s'interrogent sur leur fiabilité dans une course aussi longue.
Riou, qui avait pris le meilleur départ, navigue sur un bateau sans foil.
L'Equateur devrait être atteint en huit jours, huit jours et demi.
avec AFP