Une quarantaine de pirogues ont participé
L’Eimeo Race est un des moments forts du calendrier du sport scolaire proposé par l’Union du Sport Scolaire Polynésien (USSP). La course est co-organisée par l’association sportive du collège de Pao Pao. L’Eimeo Race est inscrite au calendrier des grands évènements soutenus par le Pays. L’Eimeo Race se déroule chaque année à Moorea sur deux jours. Elle est une course par étapes qui regroupe une quarantaine de collèges et de lycées.
Trois catégories étaient représentées avec les « Taurea » (élèves nés en 2001 et avant), les « Teina » (nés en 2002 et 2003) et les « Piri Teina » (nés en 2004 et 2005). Neuf étapes étaient au programme de cette 18e édition entre Pao Pao, Papetoai, Haapiti, Afareitu et Temae. Cette course a été initiée par le professeur de sport du collège de Pao Pao Tibo Cattiau en 2002, il s’agissait au départ de relier les deux collèges de l’île. Aujourd’hui, ce sont tous les archipels polynésiens qui sont concernés et même plus puisqu’Hawai’i était de la partie.
Il y avait au total 41 équipes, dont 4 équipes féminines et une équipe étrangère. Au total, ce sont environ 600 élèves et 200 encadrants qui se sont retrouvés pour ce rendez-vous sportif, éducatif et convivial autour de l’île sœur. A noter toutefois cette année l’absence des Australes. Les conditions ont été favorables, un léger vent a corsé quelque peu certaines parties du parcours.
Au classement par catégories, c’est le lycée Pomare qui s’impose dans la catégorie Taurea devant le lycée Gauguin et le lycée de Papara. Dans la catégorie Teina, c’est le collège de Bora Bora qui s’impose devant le lycée de Uturoa et le lycée de Taravao. En Piri Teina, c’est le collège de Teva i Uta qui gagne devant le collège de Huahine et le collège de Pao Pao. Au scratch, c’est le collège de Bora Bora qui s’impose. SB
Trois catégories étaient représentées avec les « Taurea » (élèves nés en 2001 et avant), les « Teina » (nés en 2002 et 2003) et les « Piri Teina » (nés en 2004 et 2005). Neuf étapes étaient au programme de cette 18e édition entre Pao Pao, Papetoai, Haapiti, Afareitu et Temae. Cette course a été initiée par le professeur de sport du collège de Pao Pao Tibo Cattiau en 2002, il s’agissait au départ de relier les deux collèges de l’île. Aujourd’hui, ce sont tous les archipels polynésiens qui sont concernés et même plus puisqu’Hawai’i était de la partie.
Il y avait au total 41 équipes, dont 4 équipes féminines et une équipe étrangère. Au total, ce sont environ 600 élèves et 200 encadrants qui se sont retrouvés pour ce rendez-vous sportif, éducatif et convivial autour de l’île sœur. A noter toutefois cette année l’absence des Australes. Les conditions ont été favorables, un léger vent a corsé quelque peu certaines parties du parcours.
Au classement par catégories, c’est le lycée Pomare qui s’impose dans la catégorie Taurea devant le lycée Gauguin et le lycée de Papara. Dans la catégorie Teina, c’est le collège de Bora Bora qui s’impose devant le lycée de Uturoa et le lycée de Taravao. En Piri Teina, c’est le collège de Teva i Uta qui gagne devant le collège de Huahine et le collège de Pao Pao. Au scratch, c’est le collège de Bora Bora qui s’impose. SB
Michaël Rettali, directeur de l'USSP
Parole à Michaël Rettali, directeur de l’USSP :
Quel est le bilan de cette 18e édition ?
« L’Eimeo Race prend de plus en plus d’ampleur. On a eu la participation de tous les archipels de Polynésie sauf celui des Australes. On a eu le plaisir d’accueillir une équipe de Hawai’i. En décalant en mai, on a moins d’équipes étrangères, la Nouvelle Zélande n’est pas venue depuis deux ans, mais on espère les retrouver. On aimerait l’année prochaine avoir la Nouvelle Zélande, Hawai’i, Rapa Nui…et pourquoi pas l’Australie pour avoir un maximum d’équipes étrangères. »
Le sport à l’école c’est important ?
« C’est un support éducatif pour les enseignants, pour travailler avec les jeunes, qui véhicule des valeurs éducatives importantes : le respect, le dépassement de soi, la fraternité, l’égalité des chances et puis surtout le goût de l’effort, le goût de se dépasser. Le va’a permet de véhiculer ces valeurs. On a des jeunes qui se sont comportés de manière exceptionnelle, on a pas eu d’incident, on a pas eu un mot au-dessus de l’autre, que ce soit sur l’eau ou sur terre. On a eu également 80 benjamins qui ont fait la course dans la baie de Pao Pao vendredi pour préparer l’avenir. »
Un dernier mot ?
« Un remerciement à l’établissement de Pao Pao, à son directeur et à Tibo Cattiau qui est à l’origine de cet événement. Merci à nos partenaires institutionnels, le Ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports qui nous soutient, à l’IJSPF, merci aux partenaires privés, à la fédération tahitienne de va’a qui nous prête du matériel. L’Eimeo Race est le résultat d’une synergie entre tous ces acteurs. » Propos recueillis par SB
Quel est le bilan de cette 18e édition ?
« L’Eimeo Race prend de plus en plus d’ampleur. On a eu la participation de tous les archipels de Polynésie sauf celui des Australes. On a eu le plaisir d’accueillir une équipe de Hawai’i. En décalant en mai, on a moins d’équipes étrangères, la Nouvelle Zélande n’est pas venue depuis deux ans, mais on espère les retrouver. On aimerait l’année prochaine avoir la Nouvelle Zélande, Hawai’i, Rapa Nui…et pourquoi pas l’Australie pour avoir un maximum d’équipes étrangères. »
Le sport à l’école c’est important ?
« C’est un support éducatif pour les enseignants, pour travailler avec les jeunes, qui véhicule des valeurs éducatives importantes : le respect, le dépassement de soi, la fraternité, l’égalité des chances et puis surtout le goût de l’effort, le goût de se dépasser. Le va’a permet de véhiculer ces valeurs. On a des jeunes qui se sont comportés de manière exceptionnelle, on a pas eu d’incident, on a pas eu un mot au-dessus de l’autre, que ce soit sur l’eau ou sur terre. On a eu également 80 benjamins qui ont fait la course dans la baie de Pao Pao vendredi pour préparer l’avenir. »
Un dernier mot ?
« Un remerciement à l’établissement de Pao Pao, à son directeur et à Tibo Cattiau qui est à l’origine de cet événement. Merci à nos partenaires institutionnels, le Ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports qui nous soutient, à l’IJSPF, merci aux partenaires privés, à la fédération tahitienne de va’a qui nous prête du matériel. L’Eimeo Race est le résultat d’une synergie entre tous ces acteurs. » Propos recueillis par SB
Parole à Tibo Cattiau :
Pourquoi avoir initié cet événement ?
« J’aime voir les enfants s’amuser et profiter, cela me fait plaisir. J’aime également les challenges donc je n’hésite pas à me lancer dans des choses un peu compliquées mais on réussit toujours. Le bilan est très positif parce qu’on est tous arrivés au bout avec pas trop de casse. Toutes les équipes sont arrivées, pas d’équipe disqualifiée, pas de blessé à part une petite luxation à l’épaule. »
Le va’a à l’école c’est important ?
« C’est important parce que c’est un sport local donc ce serait bien malvenu que l’on ne fasse pas de va’a à l’école. Maintenant, c’est très difficile à pratiquer parce qu’il faut être très organisé, il faut du matériel qui est couteux. Il faut des endroits pratiques pour descendre les va’a. Ce n’est pas simple, c’est vrai, mais c’est tellement riche qu’il faut que cela existe. Merci à la commune de Moorea, aux commerçants, aux gens, aux présidents de clubs de va’a qui nous aident, cela se passe de mieux en mieux. » Propos recueillis par SB
Pourquoi avoir initié cet événement ?
« J’aime voir les enfants s’amuser et profiter, cela me fait plaisir. J’aime également les challenges donc je n’hésite pas à me lancer dans des choses un peu compliquées mais on réussit toujours. Le bilan est très positif parce qu’on est tous arrivés au bout avec pas trop de casse. Toutes les équipes sont arrivées, pas d’équipe disqualifiée, pas de blessé à part une petite luxation à l’épaule. »
Le va’a à l’école c’est important ?
« C’est important parce que c’est un sport local donc ce serait bien malvenu que l’on ne fasse pas de va’a à l’école. Maintenant, c’est très difficile à pratiquer parce qu’il faut être très organisé, il faut du matériel qui est couteux. Il faut des endroits pratiques pour descendre les va’a. Ce n’est pas simple, c’est vrai, mais c’est tellement riche qu’il faut que cela existe. Merci à la commune de Moorea, aux commerçants, aux gens, aux présidents de clubs de va’a qui nous aident, cela se passe de mieux en mieux. » Propos recueillis par SB
Le collège de Bora Bora s'est imposé au scratch
Le va'a véhicule de nombreuses valeurs positives
Une arrivée spectaculaire à Temae
Les jeunes du collège de Pao Pao
