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‘Ura la perruche de Rimatara, le nouveau titre de Patrick Chastel


PAPEETE, le 15 octobre 2018 - Après Itata‘e, l’oiseau blanc de Tahiti, ‘Omama‘o, le Monarque de Tahiti et Noha, le Pétrel de Tahiti, Patrick Chastel continue son tour d’horizon de l’avifaune polynésienne riche de cent-vingt-six espèces réparties dans les différents archipels.

Avec ‘Ura, la Perruche de Rimatara, les lecteurs embarquent cette fois pour une rencontre aux îles Australes à la découverte de l’un des oiseaux les plus colorés et l’un des plus beaux de toute la Polynésie.

Le ‘ura, terme tahitien, est également connu sous le nom perruche de Rimatara, Lori de Kulh ou Vini kuhili. C’est un oiseau qui mesure 18 centimètres dont les joues, la poitrine et l’avant du ventre sont rouge vif, tandis que le dessus du corps présente différentes nuances de vert. Une zone bleu-violette est présente sur la nuque et sur le ventre, autour des pattes. Des pattes qui, comme le bec, sont orange.

Le texte est signé Patrick Chastel et les illustrations A’Amu. Le livre compte 24 pages. Il est le premier d’une nouvelle collection au titre explicite : Oiseaux endémiques du Fenua. Cette nouvelle collection permettra de mieux connaître et donc de mieux protéger ces espèces qui ne vivent qu’au fenua.

Depuis les Marquises jusqu’à l’île de Rapa, en passant par les Tuamotu, les Gambier et la Société, trente et une espèces endémiques d’oiseaux terrestres ont été recensées. Si certaines, parmi celles-là, sont en grave danger d’extinction (le ‘ura est classé en danger critique par l’Union internationale pour la conservation de la nature), d’autres par contre ne courent pour l’instant que des risques limités, ou même vivent en toute quiétude pour quelques-unes d’entre elles.

Beaucoup de ces oiseaux restent toutefois méconnus alors que la plupart rivalisent de beauté par leur plumage, à l’image de cette perruche de Rimatara.

Le simple fait d’être une espèce endémique sous-entend un risque constant et donc une surveillance accrue. Il ne fait aucun doute que la moindre erreur, la moindre intrusion d’un prédateur, signifierait purement et simplement la disparition d’une espèce d’oiseau unique au monde. La survie du ‘ura est essentiellement liée à l’absence de rat noir sur l’île de Rimatara.

Comme pour les précédents (Itata‘e, l’oiseau blanc de Tahiti, ‘Omama‘o, le Monarque de Tahiti et Noha, le Pétrel de Tahiti), le livre comprend deux parties : un récit composé d’un dialogue entre un grand-père et son petit-fils ainsi qu’un « Pour en savoir plus » consacré à la découverte d’autres oiseaux endémiques du territoire.

Un petit questionnaire clôture même le livre afin d’éventuellement vérifier auprès de l’enfant que la lecture s’est faite avec une réelle attention.

Pratique

Dédicace le samedi 27 octobre de 9h à 12h à la librairie Odyssey.
En vente sur Amazon et parution à venir d’une version audio.


Une trentaine d’ouvrages déjà publiés

Patrick Chastel vit maintenant depuis très longtemps en Polynésie. Il a partagé toutes ces années entre l’enseignement et sa passion pour l’écriture.

Il a ainsi publié une trentaine d’ouvrages dont environ la moitié est destinée aux enfants ou aux adolescents.

L’autre moitié est composée de romans, de recueils de nouvelles et d’ouvrages spécialisés sur les Marquises, archipel dont il est un fervent admirateur de la culture et de la langue.



Bientôt 20 ans d’activités picturales

A’Amu, après une carrière professionnelle en tant que Maître de Conférences en sciences de l’éducation, se consacre exclusivement, depuis le début des années 2000, a ses activités picturales.

Peignant en France ou dans son atelier de Tahiti, ses tableaux font partie de plusieurs collections privées et publiques. Après une longue pratique de l’aquarelle, elle découvre depuis peu la peinture numérique qu’elle utilise désormais essentiellement pour ses travaux d’illustration.

'Ura, la perruche de Rimatara
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Rédigé par Delphine Barrais le Lundi 15 Octobre 2018 à 13:01 | Lu 1336 fois