PAPEETE, le 13 août 2015 - Après Te rima 1, née il y a deux ans, voici Te rima 2, une structure d'accueil à la journée pour les personnes âgées. Une structure pour "manger bien et exister".
Nadège Prunier, infirmière et gérante a créé Te rima aux côtés de Philippe Guglielmetti, médecin généraliste. Il s'agit de deux structures d'accueil pour matahiapo situées sur la commune de Arue. "Nous avons ouvert une première unité de vie il y a deux ans. Six résidents y sont à temps plein. Nous venons d'ouvrir une seconde structure qui offre cette fois-ci des places à la journée," explique Nadège Prunier. Et Philippe Guglielmetti d'ajouter que cela répond à un réel besoin : "Les gens qui nous appelaient pour des renseignements semblaient réticents à l'idée de laisser un membre de leur famille à temps plein dans une maison. Pour eux cela passait pour de l'abandon. En offrant un service à la journée, les pensionnaires sont moins coupés des leurs."
Des journées rythmées et adaptées
À Te rima 2, les journées sont rythmées. "Elles commencent par un petit-déjeuner, puis vient un moment de soin du corps et gym douce", décrit Nadège Prunier. Au programme : massage, coiffure, pédicure, étirements,... "Il s'agit là d'une étape de réappropriation de son corps. Notre objectif est que nos pensionnaires retrouvent ou conservent le plus longtemps possible leur autonomie, qu'il garde l'estime d'eux-mêmes, qu'ils restent éveillés et qu'ils aient le sentiment de pouvoir encore donner aux autres."
Suit une séance de lecture du journal avant que les uns et les autres ne se retrouvent autour de la table pour un déjeuner "fait maison". Les pensionnaires mettent la main à la pâte, aident au service toujours dans cette optique de sociabilisation, de confiance en soi, de partage, tandis qu'en cuisine les auxiliaires de vie s'attachent à préparer "un repas varié, équilibré, de qualité. Je vais tous les dimanches au marché", assure Nadège Prunier. Les pensionnaires mangent quotidiennement fruits, légumes mais se régalent aussi de pâtisseries.
Revalorisation et apaisement des familles
L'après-midi est découpé en quatre phases : un temps calme, une activité thérapeutique, un goûter communautaire car pris avec les enfants du personnel et, une période de temps libre. L'activité thérapeutique est assurée par Marie-Catherine Wolff, éducatrice spécialisée, détentrice du diplôme d'état aux fonctions d'animation. Marie-Catherine Wolff s'appuie sur trois méthodologies pour travailler : Simonne Ramain, Montessori adaptée aux personnes âgées et Freinet. Les effets et conséquences de ces séances sont nombreux à en croire l'éducatrice : "réactivation de la capacité du lien social, création d'un désir d'appartenance à une communauté de personnes, revalorisation et apaisement des familles, réappropriation et ré-humanisation de l'environnement, changement de regard sur la maladie et les personnes."
La nouvelle unité de vie, Te rima 2, peut accueillir 15 pensionnaires à la journée, cinq résidents à temps plein et deux "de passage". "Enfin, nous avons aussi une place d'urgence réservée aux personnes dont l'aidant doit s'absenter à la dernière minute". Les places à Te rima 2 restent limitées pour garantir la convivialité chère aux fondateurs.
Nadège Prunier, infirmière et gérante a créé Te rima aux côtés de Philippe Guglielmetti, médecin généraliste. Il s'agit de deux structures d'accueil pour matahiapo situées sur la commune de Arue. "Nous avons ouvert une première unité de vie il y a deux ans. Six résidents y sont à temps plein. Nous venons d'ouvrir une seconde structure qui offre cette fois-ci des places à la journée," explique Nadège Prunier. Et Philippe Guglielmetti d'ajouter que cela répond à un réel besoin : "Les gens qui nous appelaient pour des renseignements semblaient réticents à l'idée de laisser un membre de leur famille à temps plein dans une maison. Pour eux cela passait pour de l'abandon. En offrant un service à la journée, les pensionnaires sont moins coupés des leurs."
Des journées rythmées et adaptées
À Te rima 2, les journées sont rythmées. "Elles commencent par un petit-déjeuner, puis vient un moment de soin du corps et gym douce", décrit Nadège Prunier. Au programme : massage, coiffure, pédicure, étirements,... "Il s'agit là d'une étape de réappropriation de son corps. Notre objectif est que nos pensionnaires retrouvent ou conservent le plus longtemps possible leur autonomie, qu'il garde l'estime d'eux-mêmes, qu'ils restent éveillés et qu'ils aient le sentiment de pouvoir encore donner aux autres."
Suit une séance de lecture du journal avant que les uns et les autres ne se retrouvent autour de la table pour un déjeuner "fait maison". Les pensionnaires mettent la main à la pâte, aident au service toujours dans cette optique de sociabilisation, de confiance en soi, de partage, tandis qu'en cuisine les auxiliaires de vie s'attachent à préparer "un repas varié, équilibré, de qualité. Je vais tous les dimanches au marché", assure Nadège Prunier. Les pensionnaires mangent quotidiennement fruits, légumes mais se régalent aussi de pâtisseries.
Revalorisation et apaisement des familles
L'après-midi est découpé en quatre phases : un temps calme, une activité thérapeutique, un goûter communautaire car pris avec les enfants du personnel et, une période de temps libre. L'activité thérapeutique est assurée par Marie-Catherine Wolff, éducatrice spécialisée, détentrice du diplôme d'état aux fonctions d'animation. Marie-Catherine Wolff s'appuie sur trois méthodologies pour travailler : Simonne Ramain, Montessori adaptée aux personnes âgées et Freinet. Les effets et conséquences de ces séances sont nombreux à en croire l'éducatrice : "réactivation de la capacité du lien social, création d'un désir d'appartenance à une communauté de personnes, revalorisation et apaisement des familles, réappropriation et ré-humanisation de l'environnement, changement de regard sur la maladie et les personnes."
La nouvelle unité de vie, Te rima 2, peut accueillir 15 pensionnaires à la journée, cinq résidents à temps plein et deux "de passage". "Enfin, nous avons aussi une place d'urgence réservée aux personnes dont l'aidant doit s'absenter à la dernière minute". Les places à Te rima 2 restent limitées pour garantir la convivialité chère aux fondateurs.
Contact
Marie : 87 32 68 60
Nadège : 87 74 74 74
Facebook : TE Rima
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