Tahiti Infos

Une semaine décisive pour la lutte contre le chikungunya


Un agent de la lutte anti-vectorielle sur le terrain à Pirae, vendredi matin.
Un agent de la lutte anti-vectorielle sur le terrain à Pirae, vendredi matin.
PAPEETE, le 2 juin 2014. On saura en fin de cette semaine ou au plus tard dans une dizaine de jours si les mesures de lutte anti-vectorielle mises en place par les autorités sanitaires du territoire autour du premier cas isolé de chikungunya ont été efficaces ou pas. Ce lundi matin, les pulvérisations d’insecticide ont repris, au petit matin, dans les quatre zones prédéterminées où la personne atteinte par le chikungunya s’est rendue, avant de se rendre compte qu’elle était malade. Un dernier passage est prévu vendredi matin, toujours sur les mêmes zones pour tuer les moustiques devenus adultes au cours de cette «phase d’alerte maximale » pendant laquelle la patiente, contagieuse, a pu transmettre le virus à des moustiques polynésiens qui en étaient exemptés jusque-là.

L’action de la lutte anti-vectorielle est très ciblée mais multiple et intense autour de ce cas isolé importé de Guadeloupe il y a une dizaine de jours, avec des pulvérisations depuis un véhicule mais aussi par des agents à pied pour traquer les moustiques adultes. L’incubation du virus étant d’une semaine environ l’action mise en place depuis le milieu de la semaine dernière pourra être évaluée très vite. S’il n’y a pas de nouveau cas de chikungunya déclaré à Tahiti dans la dizaine de prochains jours, les autorités sanitaires pourront se féliciter de leur efficacité. «C’est en tout cas un bon galop d’essai pour tester nos capacités à réagir très vite» soulignait Sylvie André, la directrice du service de la santé du Pays, vendredi dernier. Il faut dire que l’épidémie de zika au cours des derniers mois a permis à tous les acteurs concernés de se remettre à niveau sur la chasse aux moustiques dans le Pays.

Rédigé par Mireille Loubet le Lundi 2 Juin 2014 à 15:20 | Lu 976 fois
           



Commentaires

1.Posté par Mausy le 02/06/2014 18:15 | Alerter
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Il faut juste souhaiter que les moustiques ne partent pas en week-end, comme nos agents de la LAV (Lutte Anti Vectorielle), mais j'ai bien peur que non.

La LAV est une action qui doit être effectuée dans la durée et la continuité, et non être interrompue le vendredi à 15h pour être reprise le lundi à 9h. Une seule seconde et seule piqûre de moustique suffit pour être infecté.
Alors je vous laisse calculer le nombre de piqûres potentielles qu'aurait pu faire un seul moustique durant ce week-end …

Dernières informations et publications sur le chikungunya : www.chikungunya.net

2.Posté par xxl le 03/06/2014 12:05 | Alerter
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Difficile équation que la protection des personnes, surtout dans un cas comme celui la ou il est visible que les agents s'en tapent et qu'une fois de plus abeilles et pollinisateurs en tous genres vont morfler.

3.Posté par Tehei le 03/06/2014 18:33 | Alerter
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mais c'est normal, Mausy , ici il est de coutume de " attraper malade" le lundi (sauf si férié) , jamais le vendredi , il suffit de voir les salles d'attente des toubibs §