
Taapuna accueillera sa première compétition WQS en 2025. Une belle reconnaissance pour le spot de Punaauia qui a déjà tant marqué l'histoire du surf local.
Tahiti, le 22 janvier 2025 - Forte d'un bilan sportif exceptionnel en 2024, la Fédération tahitienne de surf (FTS) semble déterminée à poursuivre sur sa lancée. Une quête du haut niveau caractérisée cette année par l'organisation de deux compétitions internationales à Taapuna et Papara, une première épreuve Open à Teahupo'o, et la création attendue d'un centre de performance polynésien. En ligne de mire, la qualification des 'aito pour le circuit professionnel et les Jeux du Pacifique de 2027.
Après année 2024 sans précédent pour le surf polynésien, marquée notamment par les sacres respectifs de Kauli Vaast aux Jeux olympiques de Paris 2024 et de Vahine Fierro à la Shiseido Tahiti Pro, la Fédération tahitienne de surf (FTS) affiche d'ores et déjà ses nouvelles ambitions pour la saison 2025. Réunis ce mardi en assemblée générale, le bureau fédéral et ses clubs affiliés ont voté un calendrier 2025 pour le moins alléchant, proposant ainsi trois épreuves WQS (circuit qualificatif pour le tour mondial : NDLR) : Rangiroa, Papara et Taapuna. Une première pour le surf local : “L'année 2024 a été exceptionnelle et nous a permis de redynamiser la fédération, ses clubs et ses membres”, témoigne Max Wasna, président de la FTS. “Nous voulons surfer sur cette vague et marquer le coup avec une saison 2025 tout aussi captivante. C'est pourquoi nous proposons cette année deux étapes WQS supplémentaires, afin de permettre à nos surfeurs locaux de multiplier leurs chances de qualification pour l'élite mondiale.”
Pour rappel, afin d'accéder au tour mondial, il existe deux circuits qualificatifs : les World Qualifying Series (3e division) et les Challenger Series (2e division). Et si depuis plusieurs années, Mihimana Braye, Kauli Vaast et Vahine Fierro avaient réussi à se hisser au moins en 2e division, il était difficile pour le reste des athlètes polynésiens de s'imposer en 3e division. En cause, une région Hawaii/Tahiti largement orientée vers les spots hawaiiens, proposant trois étapes sur quatre à Oahu, contre une seule étape en Polynésie à Rangiroa. Pour la FTS l'heure est à la révolte : “Avec ses deux nouvelles étapes, il y a une redistribution des cartes”, soutient Max Wasna. “Nous serons désormais une des régions proposant le plus de WQS, ce qui en termes d'expérience pour nos surfeurs est très intéressant. Mais surtout nous pourrons désormais surfer à domicile, dans nos vagues, et cela fait toute la différence pour nos athlètes.”
Rendre Teahupo'o aux surfeurs polynésiens
Autre grande nouvelle annoncée par la FTS : une nouvelle épreuve du championnat local Open sur la très prisée vague de Teahupo'o. Réservée jusqu'à présent à l'élite du surf mondial, “la vague du bout de la route” ouvre ses portes aux hordes de locaux impatients d'en découdre sous le feu des projecteurs. “C'est important”, insiste le président de la FTS. “L'épreuve est prévue pour le moment en avril, sous réserve que la tour soit installée. Celle-ci devrait être montée tôt cette année et doit permettre de multiplier les événements à Teahupo'o afin de rentabiliser son installation et les coûts qui y sont associés. Une compétition Open là-bas sera l'occasion pour nos surfeurs et bodyboardeurs locaux de pouvoir, enfin, s'exprimer sur ce spot mythique.” Et parce qu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, la fédération annonce désormais prendre en main l'organisation des trials, avec comme nouveauté cette année une section pour les femmes : “Nous sommes ravis de pouvoir ouvrir cette compétition aux femmes. Avec Vahine Fierro qui est désormais officiellement sur le circuit professionnel, cela laisse désormais une place potentielle pour une autre surfeuse polynésienne d'obtenir un ticket pour la prestigieuse compétition.”
Une quête du haut niveau
Forte d'une nouvelle génération très prometteuse, la Fédération tahitienne de surf compte également rehausser ses standards en termes de structuration et de préparation des athlètes en devenir. Un retard, par rapport à d'autres fédérations locales, que la FTS compte rattraper au plus vite : “Nous allons recruter très prochainement un cadre technique et nous espérons créer au plus vite notre centre de performance polynésien (CPP). Ce sont des conditions indispensables pour prétendre au haut niveau et nous sommes dans cette dynamique. Ce CPP serait basé au centre Popoti de Papara, étant déjà une structure de l'IJSPF. Son but est d'apporter une crédibilité ainsi qu'un suivi soutenu de nos athlètes.”
Et pour cause, la FTS porte déjà son regard sur le long terme : “Nous accueillerons les Jeux du Pacifique de 2027 à Papara et nous voulons préparer nos athlètes pour cette première échéance. Nous travaillons également en étroite collaboration avec la Fédération française de surf sur un projet “Héritage” visant à renforcer les interactions entre les athlètes de métropole et ceux de Tahiti. Il s'agira surtout de détecter et préparer les futures générations aux prochains Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, et ceux d'Australie en 2032.” Le ton est donné.
Après année 2024 sans précédent pour le surf polynésien, marquée notamment par les sacres respectifs de Kauli Vaast aux Jeux olympiques de Paris 2024 et de Vahine Fierro à la Shiseido Tahiti Pro, la Fédération tahitienne de surf (FTS) affiche d'ores et déjà ses nouvelles ambitions pour la saison 2025. Réunis ce mardi en assemblée générale, le bureau fédéral et ses clubs affiliés ont voté un calendrier 2025 pour le moins alléchant, proposant ainsi trois épreuves WQS (circuit qualificatif pour le tour mondial : NDLR) : Rangiroa, Papara et Taapuna. Une première pour le surf local : “L'année 2024 a été exceptionnelle et nous a permis de redynamiser la fédération, ses clubs et ses membres”, témoigne Max Wasna, président de la FTS. “Nous voulons surfer sur cette vague et marquer le coup avec une saison 2025 tout aussi captivante. C'est pourquoi nous proposons cette année deux étapes WQS supplémentaires, afin de permettre à nos surfeurs locaux de multiplier leurs chances de qualification pour l'élite mondiale.”
Pour rappel, afin d'accéder au tour mondial, il existe deux circuits qualificatifs : les World Qualifying Series (3e division) et les Challenger Series (2e division). Et si depuis plusieurs années, Mihimana Braye, Kauli Vaast et Vahine Fierro avaient réussi à se hisser au moins en 2e division, il était difficile pour le reste des athlètes polynésiens de s'imposer en 3e division. En cause, une région Hawaii/Tahiti largement orientée vers les spots hawaiiens, proposant trois étapes sur quatre à Oahu, contre une seule étape en Polynésie à Rangiroa. Pour la FTS l'heure est à la révolte : “Avec ses deux nouvelles étapes, il y a une redistribution des cartes”, soutient Max Wasna. “Nous serons désormais une des régions proposant le plus de WQS, ce qui en termes d'expérience pour nos surfeurs est très intéressant. Mais surtout nous pourrons désormais surfer à domicile, dans nos vagues, et cela fait toute la différence pour nos athlètes.”
Rendre Teahupo'o aux surfeurs polynésiens
Autre grande nouvelle annoncée par la FTS : une nouvelle épreuve du championnat local Open sur la très prisée vague de Teahupo'o. Réservée jusqu'à présent à l'élite du surf mondial, “la vague du bout de la route” ouvre ses portes aux hordes de locaux impatients d'en découdre sous le feu des projecteurs. “C'est important”, insiste le président de la FTS. “L'épreuve est prévue pour le moment en avril, sous réserve que la tour soit installée. Celle-ci devrait être montée tôt cette année et doit permettre de multiplier les événements à Teahupo'o afin de rentabiliser son installation et les coûts qui y sont associés. Une compétition Open là-bas sera l'occasion pour nos surfeurs et bodyboardeurs locaux de pouvoir, enfin, s'exprimer sur ce spot mythique.” Et parce qu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, la fédération annonce désormais prendre en main l'organisation des trials, avec comme nouveauté cette année une section pour les femmes : “Nous sommes ravis de pouvoir ouvrir cette compétition aux femmes. Avec Vahine Fierro qui est désormais officiellement sur le circuit professionnel, cela laisse désormais une place potentielle pour une autre surfeuse polynésienne d'obtenir un ticket pour la prestigieuse compétition.”
Une quête du haut niveau
Forte d'une nouvelle génération très prometteuse, la Fédération tahitienne de surf compte également rehausser ses standards en termes de structuration et de préparation des athlètes en devenir. Un retard, par rapport à d'autres fédérations locales, que la FTS compte rattraper au plus vite : “Nous allons recruter très prochainement un cadre technique et nous espérons créer au plus vite notre centre de performance polynésien (CPP). Ce sont des conditions indispensables pour prétendre au haut niveau et nous sommes dans cette dynamique. Ce CPP serait basé au centre Popoti de Papara, étant déjà une structure de l'IJSPF. Son but est d'apporter une crédibilité ainsi qu'un suivi soutenu de nos athlètes.”
Et pour cause, la FTS porte déjà son regard sur le long terme : “Nous accueillerons les Jeux du Pacifique de 2027 à Papara et nous voulons préparer nos athlètes pour cette première échéance. Nous travaillons également en étroite collaboration avec la Fédération française de surf sur un projet “Héritage” visant à renforcer les interactions entre les athlètes de métropole et ceux de Tahiti. Il s'agira surtout de détecter et préparer les futures générations aux prochains Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, et ceux d'Australie en 2032.” Le ton est donné.