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Une commission pour orienter les élèves en difficulté


PAPEETE, le 25 février 2015. Le gouvernement a proposé en conseil des ministres ce matin de créer une Commission pour l'orientation. Elle a pour but de trouver la bonne orientation pour les élèves en difficulté.

"Aujourd’hui, l’orientation des élèves en difficulté vers les enseignements adaptés du second degré est réalisée en dehors de tout cadre juridique par la CSSD, alors même que cette commission a été instituée pour traiter de la problématique du handicap, et non de celle des élèves en difficulté scolaire", souligne le gouvernement dans le compte rendu du conseil des ministres.

Le gouvernement propose donc de créer une Commission pour l’orientation (CPO). Cette commission aura pour rôle "d’examiner les dossiers transmis par les équipes éducatives, et à la demande des parents ou représentants légaux, afin de scolariser leur enfant en section d’enseignement général et professionnel adapté", précise le communiqué.

"Présidée par le directeur général de l’éducation et des enseignements, la CPO est composée de 15 membres représentant les services de l’éducation, les établissements du premier et second degré, mais également les services sociaux, la médecine scolaire et les associations de parents d’élèves",
annonce le communiqué. "Cette commission rend un avis, mais l’affectation est du ressort final du directeur général de l’éducation et des enseignements en fonction des places disponibles."


Rédigé par Communiqué du conseil des ministres le Mercredi 25 Février 2015 à 15:17 | Lu 961 fois
           



Commentaires

1.Posté par beaulieu le 26/02/2015 07:43 | Alerter
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Une commission de ce style peut avoir des résultats, mais c'est à la base qu'il faudrait commencer, déjà rétablir les enseignants dans leur autorité, celle qu'ils avaient dans les années 60.
L'interdiction de sévir envers nos chers petits est totalement inadapté, les colles et autres sanctions avaient quand même un gros impact sur le sérieux des élèves, de plus les parents soutenaient les enseignants.

2.Posté par Honu DEMER le 27/02/2015 11:19 | Alerter
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DEMER
@ Beaulieu
La sanction est toujours pratiquée dans les établissements scolaires. De plus rien n'empêche un enseignant de mettre des heures de retenues à un élève. Si par sanction vous voulez parlez de châtiments corporels...sachez qu'elle est interdite à l'école depuis 1803 (article 122 du 10 Juin 1803)...si vous voulez également parler d'humiliation...je vous conseillerais vivement de lire E.PRAIRAT (La sanction en Éducation) et de remettre tout cela dans un contexte Polynésien...

3.Posté par beaulieu le 27/02/2015 12:05 | Alerter
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@ Honu DEMER apparemment vous devez être dans l'enseignement, celui qui fait que nos enfants n'ont plus aucune considération pour leurs enseignants, Pour ce qui est des colles il y a bien longtemps que je ne les voient plus, de mon temps les enseignants avaient le courage d’être avec les punis le jeudi ou le samedi pour essayer de leur faire un peu rattraper leurs lacunes. Quand au contexte Polynésien voici plus de 70 ans que j'y suis.

4.Posté par Honu DEMER le 27/02/2015 16:57 | Alerter
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DEMER
La seule chose qui me relie à l’enseignement est mon enfant qui va à l’école et accessoirement mes livres de sociologie dont certains sont très accès sur l’Éducation en effet.
Pour rebondir à votre première phrase sur l'éducation...je vous renvoie à l’œuvre de Hannah ARENDT "La crise de la Culture" et plus particulièrement le chapitre de "La crise de l’Éducation" qui j'en suis certain, vous apportera des éléments de réponses plus pertinents et éclairés que les miens. Enfin, je trouve assez risqué le fait de comparer le « courage » des enseignants du passé à ceux d'aujourd'hui...autre époque, autre système éducatif, autres écoliers, autre climat scolaire...rien à voir donc (Cf. dernier ouvrage d' A.PROST). Cdt

5.Posté par emere cunning le 27/02/2015 20:21 | Alerter
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Autrefois, les élèves étaient collés pour de mauvaises notes et l'enseignant passait ces heures de retenue à faire travailler ses "mauvais" élèves, ce qui leur permettait de rattraper leur retard et les gamins piqués au jeu remontaient bien souvent la pente. Par la suite, les enseignants ont fait garder en retenue leurs élèves irrespectueux confiés à un surveillant. Aujourd'hui, je crois bien que les colles n'existent plus, pas même au primaire. Que les gamins travaillent ou pas, soient attentifs, respectueux, ponctuels ou pas, je crains que la grande majorité des enseignants ne s'en soucient pas plus que ça. Ils font leurs quelques heures de cours and... see you tomorrow..

6.Posté par Honu DEMER le 28/02/2015 14:55 | Alerter
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DEMER
Mme "CUNNING",
Avec le plus grand respect, "autrefois", certains prenaient les noirs pour des esclaves..."autrefois", certains s'appropriaient des Terres qui ne leur appartenaient pas..."autrefois", les droits de l'Homme n'existaient pas...tous comme ceux de l'enfant. La société change, mais certains nostalgiques refusent de voir les erreurs du passé pour n'en retenir que les aspects positifs. Regardons les autres systèmes éducatifs en place et inspirons nous du meilleur.
Non la sanction, la punition ou l'humiliation n'est pas un remède à la crise du système Éducatif! Dire le contraire serait revenir 40 ans en arrière et occulter les échecs des diverses reformes.
Concernant votre dernière phrase, ne cesserez-vous donc jamais de provoquer et insulter?