Le syndicat des pêcheurs professionnels polynésiens, mené par Jaros Otcenasek, a manifesté lundi dans la rade de Papeete. Une quarantaine de bateaux ont participé à ce barrage filtrant, afin de protester contre la hausse des prix du carburant décidée par le gouvernement au mois d’août dernier.
Ces pêcheurs avaient mené une action similaire au mois de juillet 2011. Ils demandaient déjà la mise en place d’un prix plancher pour le poisson, l’interdiction de la vente par les plaisanciers, la création de formations de pêche, et la délivrance de certificats reconnus à l’international.
Selon Jaros Otcenasek, ce syndicat créé en juin 2009 regrouperait entre 80 et 90% des pêcheurs sur bonitiers et Poti Marara.
Le ministère de la pêche doit les recevoir mardi matin à 11H. « On se positionnera à 8H dans la rade avec les thoniers en attendant la rencontre, et on commencera à bloquer l’entrée de la passe à partir de 10H », prévient Jaros Otcenasek, qui ne semble pas attendre grand-chose de la rencontre avec Temauri Foster. « Je sais anticiper et lire dans ses pensées. Ce ministre ne répond jamais à nos sollicitations et ne nous prend pas au sérieux ».
De son côté, le ministère des ressources marines préfère attendre la rencontre de mardi avant de commenter ce mouvement de grogne. Il rappelle toutefois que la hausse des prix du carburant n'est pas de son ressort.
Ces pêcheurs avaient mené une action similaire au mois de juillet 2011. Ils demandaient déjà la mise en place d’un prix plancher pour le poisson, l’interdiction de la vente par les plaisanciers, la création de formations de pêche, et la délivrance de certificats reconnus à l’international.
Selon Jaros Otcenasek, ce syndicat créé en juin 2009 regrouperait entre 80 et 90% des pêcheurs sur bonitiers et Poti Marara.
Le ministère de la pêche doit les recevoir mardi matin à 11H. « On se positionnera à 8H dans la rade avec les thoniers en attendant la rencontre, et on commencera à bloquer l’entrée de la passe à partir de 10H », prévient Jaros Otcenasek, qui ne semble pas attendre grand-chose de la rencontre avec Temauri Foster. « Je sais anticiper et lire dans ses pensées. Ce ministre ne répond jamais à nos sollicitations et ne nous prend pas au sérieux ».
De son côté, le ministère des ressources marines préfère attendre la rencontre de mardi avant de commenter ce mouvement de grogne. Il rappelle toutefois que la hausse des prix du carburant n'est pas de son ressort.
Machine arrière pour l'Aremiti 5 afin d'éviter la "barrière" de bateaux
