PAPEETE, vendredi 30 août 2013 – Le "collectif des jeunes étudiants" organisait avec le soutien discret mais ferme de l’UPLD un rassemblement pour défendre le principe de "l’océanisation" des cadres, à hier, 16 h 30 devant la stèle du monument aux morts avenue Pouvana’a a Oopa, à Papeete face au haut-commissariat. Le mouvement a été peu suivi.
"La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, après le recrutement de Brigitte Girardin (interlocuteur permanent dans le cadre des relations publiques et institutionnelles avec l’Etat, NDLR), c’est l’annonce du possible recrutement de Jean-Pierre Laflaquière, pour diriger la compagnie Air Tahiti", commente Vatea Heller, vice-président de la Cosac, syndicat pour la défence des agents communaux : "On prend des gens à l’extérieur alors que dans le vivier local nous avons des jeunes compétents : à compétence égale, il faut favoriser l’emploi local", clame-t-il.
L’évocation du nom Stéphane Diémert, ex-conseiller de Brigitte Girardin au ministère de l’outremer, comme possible président du Haut Conseil avait alimenté la controverse de l’opposition souverainiste, début juillet à l’Assemblée, lors des débats sur la loi du Pays précisant le rôle de l’instance de contrôle juridique.
"Rappelons aux gouvernements actuel et futurs qu'il nous appartient, à nous jeunesse Maohi, jeunesse polynésienne, de construire l'avenir de notre Pays", justifie l’appel à la manifestation "L'océanisation des cadres est notre droit et une obligation pour nos élus. Qu'ils nous accordent la confiance que nous méritons, qu'ils nous confient des postes à responsabilité. Nos choix et décisions sont dirigés par l'amour de notre Pays, celui de nos ancêtres, celui que nous léguerons à nos enfants, et non pas simplement par l'opportunisme financier. Tahiti et nos îles sont nos Terres, notre Futur et non de simples plages paradisiaques et des lagons magnifiques dans lesquels nous souhaitons plonger quelques années de « vacances » bien payées. Etre employé par notre Pays, travailler pour notre Pays, nous enfants du Pays, est notre but et permet notre dignité. Rendez-nous la !"
"La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, après le recrutement de Brigitte Girardin (interlocuteur permanent dans le cadre des relations publiques et institutionnelles avec l’Etat, NDLR), c’est l’annonce du possible recrutement de Jean-Pierre Laflaquière, pour diriger la compagnie Air Tahiti", commente Vatea Heller, vice-président de la Cosac, syndicat pour la défence des agents communaux : "On prend des gens à l’extérieur alors que dans le vivier local nous avons des jeunes compétents : à compétence égale, il faut favoriser l’emploi local", clame-t-il.
L’évocation du nom Stéphane Diémert, ex-conseiller de Brigitte Girardin au ministère de l’outremer, comme possible président du Haut Conseil avait alimenté la controverse de l’opposition souverainiste, début juillet à l’Assemblée, lors des débats sur la loi du Pays précisant le rôle de l’instance de contrôle juridique.
"Rappelons aux gouvernements actuel et futurs qu'il nous appartient, à nous jeunesse Maohi, jeunesse polynésienne, de construire l'avenir de notre Pays", justifie l’appel à la manifestation "L'océanisation des cadres est notre droit et une obligation pour nos élus. Qu'ils nous accordent la confiance que nous méritons, qu'ils nous confient des postes à responsabilité. Nos choix et décisions sont dirigés par l'amour de notre Pays, celui de nos ancêtres, celui que nous léguerons à nos enfants, et non pas simplement par l'opportunisme financier. Tahiti et nos îles sont nos Terres, notre Futur et non de simples plages paradisiaques et des lagons magnifiques dans lesquels nous souhaitons plonger quelques années de « vacances » bien payées. Etre employé par notre Pays, travailler pour notre Pays, nous enfants du Pays, est notre but et permet notre dignité. Rendez-nous la !"
