Une ferme perlière à Manihi (Tuamotu).
PAPEETE, mercredi 12 juin 2013. Il existe actuellement en Polynésie française plus de 500 concessions du domaine public maritime pour les fermes perlières, dont la très grande majorité se situe dans les Tuamotu, Ahe et Manihi étant le cœur névralgique de la culture perlière polynésienne. Ainsi, le lagon d’Ahe comptait à lui seul 80 concessions perlicoles en mai 2012. Mais visiblement, en dépit d’un cahier des charges très précis à remplir pour se voir accorder une concession maritime à des fins perlicoles, une extension de cette concession, voire même son renouvellement (tous les 5 ans), une part trop importante d’inconnu fait planer des doutes sur la réalité de la production perlière locale.
Pour y voir plus clair, le ministère des ressources marines va lancer prochainement un moratoire sur les autorisations d’occupation temporaire de l’espace maritime délivrées à des fins perlicoles. Une annonce faite à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi par le porte-parole du gouvernement Marcel Tuihani. «Il faut contrôler ce qui a déjà été accordé en fonction des espaces et vérifier ce qui est vraiment utilisé. Toutes les occupations temporaires du domaine maritime pour la perle en cours de validité à ce jour seront contrôlées».
De ce recensement exhaustif de la filière de production de la perle en Polynésie française sortira peut être, à terme, une vraie stratégie du développement de ce secteur. A la fin de l’année 2011, 9720 hectares de lagon étaient exploités pour la perliculture, sur le quota de 10 000 hectares en cours actuellement pour l’ensemble de la Polynésie selon des chiffres issus du Service de la perliculture de la Direction des ressources marines. La perle brute de Tahiti reste le moteur des exportations du Pays, même si le volume et surtout la valeur de ces exportations s’affaiblit au cours des années. Certains expliquent en partie la crise que connait la perle de Tahiti depuis quelques années par une baisse de qualité et le trop grand nombre de producteurs. Une affaire à suivre.
Pour y voir plus clair, le ministère des ressources marines va lancer prochainement un moratoire sur les autorisations d’occupation temporaire de l’espace maritime délivrées à des fins perlicoles. Une annonce faite à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi par le porte-parole du gouvernement Marcel Tuihani. «Il faut contrôler ce qui a déjà été accordé en fonction des espaces et vérifier ce qui est vraiment utilisé. Toutes les occupations temporaires du domaine maritime pour la perle en cours de validité à ce jour seront contrôlées».
De ce recensement exhaustif de la filière de production de la perle en Polynésie française sortira peut être, à terme, une vraie stratégie du développement de ce secteur. A la fin de l’année 2011, 9720 hectares de lagon étaient exploités pour la perliculture, sur le quota de 10 000 hectares en cours actuellement pour l’ensemble de la Polynésie selon des chiffres issus du Service de la perliculture de la Direction des ressources marines. La perle brute de Tahiti reste le moteur des exportations du Pays, même si le volume et surtout la valeur de ces exportations s’affaiblit au cours des années. Certains expliquent en partie la crise que connait la perle de Tahiti depuis quelques années par une baisse de qualité et le trop grand nombre de producteurs. Une affaire à suivre.
