Cette invraisemblable escroquerie aurait pu très mal se terminer pour ses victimes. Un jeune homme de 21 ans promet à des jeunes sans emploi un travail d'agent de sécurité à l'assemblée de Polynésie française. Des offres totalement fictives, mais le plan est bien ficelé. Pour obtenir le job, ses victimes doivent passer une formation de secourisme payante. Le coût est astronomique : 35 000 F pour des cours qui vont s'échelonner du 12 au 18 août, et qui seront dispensés par le jeune escroc, qui n'a pourtant pas la moindre notion de secourisme.
Pendant une semaine, le "formateur" va alterner cours théorique dans une salle de la mairie de Punaauia, et cours théoriques dans le lagon. Au cours d'un de ces exercices en milieu aquatique, plusieurs stagiaires feront des malaises, et seront interloqués de voir l'absence de réaction de leur encadrant.
Des doutes commencent alors à germer dans les esprits. Ils se matérialisent lors de la pseudo-cérémonie de remise des diplômes, en réalité des photocopies de brevet trouvés sur internet, où leur nom a été grossièrement apposé.
Plusieurs plaintes sont déposées à la Police municipale de Punaauia, qui prévient la gendarmerie. L'escroc a été mis en garde à vue, et sera présenté à la justice le 6 décembre. Il est poursuivi pour escroquerie, abus de confiance, usurpation de titre et qualité, faux et usage de faux, et mise en danger de la vie d'autrui. L'enquête démontrera qu'il n 'en était pas à son coup d'essai : il avait déjà vendu un moteur qui ne lui appartenait pas, transaction qui lui avait rapporté 100 000 F.
Pendant une semaine, le "formateur" va alterner cours théorique dans une salle de la mairie de Punaauia, et cours théoriques dans le lagon. Au cours d'un de ces exercices en milieu aquatique, plusieurs stagiaires feront des malaises, et seront interloqués de voir l'absence de réaction de leur encadrant.
Des doutes commencent alors à germer dans les esprits. Ils se matérialisent lors de la pseudo-cérémonie de remise des diplômes, en réalité des photocopies de brevet trouvés sur internet, où leur nom a été grossièrement apposé.
Plusieurs plaintes sont déposées à la Police municipale de Punaauia, qui prévient la gendarmerie. L'escroc a été mis en garde à vue, et sera présenté à la justice le 6 décembre. Il est poursuivi pour escroquerie, abus de confiance, usurpation de titre et qualité, faux et usage de faux, et mise en danger de la vie d'autrui. L'enquête démontrera qu'il n 'en était pas à son coup d'essai : il avait déjà vendu un moteur qui ne lui appartenait pas, transaction qui lui avait rapporté 100 000 F.
