Toulouse, France | AFP | vendredi 08/04/2022 - L'homme soupçonné d'avoir placé vendredi matin un engin explosif artisanal dans la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse a été interpellé en début d'après-midi par la police, a-t-on appris auprès du procureur.
"La personne suspectée d'avoir déposé le colis a été interpellée et placée en garde à vue, il va être entendu", a dit à l'AFP le procureur de la République de Toulouse Samuel Vuelta Simon.
Il était connu des services de police pour conduite en état d'ivresse, outrage à agent, stupéfiants et avait été "mis en cause dans d'autres affaires et par deux fois déclaré pénalement irresponsable", a-t-il ajouté.
A ce stade, la piste terroriste n'est pas privilégiée, selon une source proche de l'enquête.
Vers 08H30, la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse a été évacuée en pleine messe.
Quelques instants plus tôt, un homme coiffé d'une casquette, pris pour un livreur par le sacristain, a traversé la nef pour déposer au pied de l'autel un paquet.
Alors qu'il s'enfuyait en courant, il a bousculé le sacristain qui tentait de le retenir.
Le suspect a été recherché pendant plusieurs heures avant d'être localisé à Balma, une banlieue résidentielle de Toulouse.
Après l'incident, le sacristain a demandé aux fidèles d'évacuer la cathédrale, qui jouxte la préfecture, et a alerté la police.
Les abords de la cathédrale ont été bouclés le temps que les démineurs neutralisent le dispositif explosif qui ne contenait pas de détonateur.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait signalé vers 09H30 sur Twitter une "opération de police dans le centre-ville de Toulouse" en demandant d'éviter le secteur, a ajouté moins de 45 minutes plus tard que l'opération était "terminée. Aucune victime".
Le colis s'apparentait "à un engin explosif improvisé, a priori sans dispositif de mise à feu", a-t-il précisé lors d'une déclaration à la chaîne Cnews.
"Des produits artisanaux mélangés étaient contenus dans une caisse en bois. (Le suspect) va être interrogé par la PJ, qui va essayer de comprendre ses motivations", a précisé le procureur de Toulouse.
Le suspect a déposé "un paquet blanc qui faisait entre 20 et 25 cm de large", selon la description de l'abbé Jean-Jacques Rouchi, qui célébrait la messe devant environ 40 personnes.
"Je condamne fermement cet acte et regrette que dans notre pays, un lieu de prière ainsi que ses fidèles soient visés par un engin explosif", a réagi l'archevêque de Toulouse Guy de Kerimel dans un communiqué, appelant les catholiques "à célébrer la Semaine sainte avec confiance".
"La personne suspectée d'avoir déposé le colis a été interpellée et placée en garde à vue, il va être entendu", a dit à l'AFP le procureur de la République de Toulouse Samuel Vuelta Simon.
Il était connu des services de police pour conduite en état d'ivresse, outrage à agent, stupéfiants et avait été "mis en cause dans d'autres affaires et par deux fois déclaré pénalement irresponsable", a-t-il ajouté.
A ce stade, la piste terroriste n'est pas privilégiée, selon une source proche de l'enquête.
Vers 08H30, la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse a été évacuée en pleine messe.
Quelques instants plus tôt, un homme coiffé d'une casquette, pris pour un livreur par le sacristain, a traversé la nef pour déposer au pied de l'autel un paquet.
Alors qu'il s'enfuyait en courant, il a bousculé le sacristain qui tentait de le retenir.
Le suspect a été recherché pendant plusieurs heures avant d'être localisé à Balma, une banlieue résidentielle de Toulouse.
Après l'incident, le sacristain a demandé aux fidèles d'évacuer la cathédrale, qui jouxte la préfecture, et a alerté la police.
Les abords de la cathédrale ont été bouclés le temps que les démineurs neutralisent le dispositif explosif qui ne contenait pas de détonateur.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait signalé vers 09H30 sur Twitter une "opération de police dans le centre-ville de Toulouse" en demandant d'éviter le secteur, a ajouté moins de 45 minutes plus tard que l'opération était "terminée. Aucune victime".
Le colis s'apparentait "à un engin explosif improvisé, a priori sans dispositif de mise à feu", a-t-il précisé lors d'une déclaration à la chaîne Cnews.
"Des produits artisanaux mélangés étaient contenus dans une caisse en bois. (Le suspect) va être interrogé par la PJ, qui va essayer de comprendre ses motivations", a précisé le procureur de Toulouse.
Le suspect a déposé "un paquet blanc qui faisait entre 20 et 25 cm de large", selon la description de l'abbé Jean-Jacques Rouchi, qui célébrait la messe devant environ 40 personnes.
"Je condamne fermement cet acte et regrette que dans notre pays, un lieu de prière ainsi que ses fidèles soient visés par un engin explosif", a réagi l'archevêque de Toulouse Guy de Kerimel dans un communiqué, appelant les catholiques "à célébrer la Semaine sainte avec confiance".