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Un barrage filtrant à l’entrée de l’hôpital


PAPEETE, 29 août 2019 - Au deuxième jour de grève au Centre hospitalier de Taaone, un barrage filtrant a été installé pour empêcher l’accès au parking de l’établissement. Les syndicats ont été reçus au ministère de la Santé dans l’après-midi.
 
Le ton est monté d’un cran à l’hôpital au deuxième jour de grève hier matin. Un barrage filtrant a été installé dans la nuit pour empêcher l’accès au parking de l’établissement de santé territorial. Toute la journée, les grévistes ne laissent passer que les véhicules d’urgence. L’entrée de l’hôpital est engorgée.

Ce durcissement du mouvement s’est produit alors que dans la journée le ministère de la Santé a dénombré 24 grévistes, sur un total de 1058 agents, tous services confondus, à la Direction de la Santé et 84 grévistes sur un effectif total de 880 agents, à l’hôpital.
 
Dans l’après-midi, les délégués syndicaux du CHPF et ceux de la direction de la Santé ont été reçus au ministère par Jacques Raynal et Tea Frogier, la ministre en charge de la modernisation de l’administration.

L’objet de cette réunion, mise sur pied dans la journée à la demande de l’intersyndicale, était de fixer un calendrier de rencontres, afin de discuter les points spécifiques des préavis de grève transmis au CHPF et à la direction de la Santé. Une date butoir devait être fixée au 20 octobre.

Les revendications portent notamment sur des questions relevant du statut de la fonction publique pour les personnels de l’hôpital. Mais les grévistes de l’hôpital attendaient des engagements immédiats à rapporter à leurs collègues sur le piquet de grève de l’hôpital. Mais l’ambition apparaissait difficile à satisfaire, dans l’immédiat. "Plusieurs points ont été abordés avec la direction du CHPF et pour lesquels il y a des pistes de solution, a précisé Jacques Raynal, le ministre de la Santé lors d’une suspension de réunion. Il y a des points qui nécessitent une étude plus approfondie, notamment lorsqu’il s’agit de modifications de textes avec des conséquences financières. On ne peut pas y répondre du jour au lendemain. C’est difficile."

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Jeudi 29 Août 2019 à 09:37 | Lu 1991 fois