Tahiti, le 7 mars 2024 – Un sexagénaire bien connu de la justice a été condamné jeudi en appel à trois ans de prison ferme. Il était reproché à ce multirécidiviste d'avoir provoqué une course-poursuite avec des policiers alors qu'il n'avait pas de permis et qu'il avait bu.
Alors que plusieurs accidents mortels ont eu lieu ces dernières semaines, un sexagénaire a été jugé jeudi par la cour d'appel pour répondre, notamment, de refus d'obtempérer et de conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Le 13 novembre dernier, cet homme sans emploi avait pris la fuite alors que des policiers tentaient de le contrôler. Durant plus de vingt minutes, il avait imposé une véritable course-poursuite aux forces de l'ordre en brûlant des feux rouges et en prenant des sens interdits.
Finalement interpellé après avoir manqué de renverser plusieurs personnes dont deux policières, l'individu avait avoué en garde à vue qu'il n'avait pas son permis et qu'il avait bu trois pastis avant de prendre le volant. Dans sa voiture – achetée la semaine précédente malgré une annulation de permis relative à une précédente condamnation – les policiers avaient par ailleurs retrouvé plusieurs bouteilles d'alcool.
Les “risques du métier”
Condamné par le tribunal correctionnel le 7 décembre à la peine conséquente de quatre ans de prison dont un avec sursis, le chauffard a donc comparu devant la cour d'appel jeudi. À la barre, l'homme, déjà condamné à de multiples reprises pour des conduites sous l'empire d'un état alcoolique, a émis peu de regrets en expliquant cependant qu'il était tout à fait près à suivre un “traitement” pour soigner son addiction à l'alcool. Alors que la présidente lui demandait ce qui pourrait convaincre la cour du fait qu'il n'était plus un “danger public”, le chauffard a répondu qu'il avait toujours “reconnu les faits”.
Pour la défense des deux policières qui s'étaient constituées parties civiles, Me François Mestre a ensuite expliqué que les “risques du métier” exercé par ses clientes n'étaient pas d'“exposer” leur intégrité physique, “voire leur vie” face à un individu qui conduit alors même qu'il n'en a pas le droit. Même constat pour l'avocat général qui a demandé la confirmation de la peine prononcée en première instance à l'encontre d'un prévenu auquel on ne peut accorder aucune “confiance”.
“Malade et alcoolique”
Constitué pour la défense du sexagénaire, Me Sylvain Fromaigeat a, pour sa part, assuré lors de sa plaidoirie que les policiers avaient entamé une course-poursuite “coûte que coûte” au détriment de la sécurité des usagers de la route et des piétons. L'avocat a ensuite décrit son client comme un homme “malade” et “alcoolique” qui aspire désormais à une “prise en charge médicale sérieuse pour soigner son addiction”.
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à la peine prononcée en première instance, soit quatre ans de prison dont un avec sursis. Le tout assorti du maintien en détention.
Alors que plusieurs accidents mortels ont eu lieu ces dernières semaines, un sexagénaire a été jugé jeudi par la cour d'appel pour répondre, notamment, de refus d'obtempérer et de conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Le 13 novembre dernier, cet homme sans emploi avait pris la fuite alors que des policiers tentaient de le contrôler. Durant plus de vingt minutes, il avait imposé une véritable course-poursuite aux forces de l'ordre en brûlant des feux rouges et en prenant des sens interdits.
Finalement interpellé après avoir manqué de renverser plusieurs personnes dont deux policières, l'individu avait avoué en garde à vue qu'il n'avait pas son permis et qu'il avait bu trois pastis avant de prendre le volant. Dans sa voiture – achetée la semaine précédente malgré une annulation de permis relative à une précédente condamnation – les policiers avaient par ailleurs retrouvé plusieurs bouteilles d'alcool.
Les “risques du métier”
Condamné par le tribunal correctionnel le 7 décembre à la peine conséquente de quatre ans de prison dont un avec sursis, le chauffard a donc comparu devant la cour d'appel jeudi. À la barre, l'homme, déjà condamné à de multiples reprises pour des conduites sous l'empire d'un état alcoolique, a émis peu de regrets en expliquant cependant qu'il était tout à fait près à suivre un “traitement” pour soigner son addiction à l'alcool. Alors que la présidente lui demandait ce qui pourrait convaincre la cour du fait qu'il n'était plus un “danger public”, le chauffard a répondu qu'il avait toujours “reconnu les faits”.
Pour la défense des deux policières qui s'étaient constituées parties civiles, Me François Mestre a ensuite expliqué que les “risques du métier” exercé par ses clientes n'étaient pas d'“exposer” leur intégrité physique, “voire leur vie” face à un individu qui conduit alors même qu'il n'en a pas le droit. Même constat pour l'avocat général qui a demandé la confirmation de la peine prononcée en première instance à l'encontre d'un prévenu auquel on ne peut accorder aucune “confiance”.
“Malade et alcoolique”
Constitué pour la défense du sexagénaire, Me Sylvain Fromaigeat a, pour sa part, assuré lors de sa plaidoirie que les policiers avaient entamé une course-poursuite “coûte que coûte” au détriment de la sécurité des usagers de la route et des piétons. L'avocat a ensuite décrit son client comme un homme “malade” et “alcoolique” qui aspire désormais à une “prise en charge médicale sérieuse pour soigner son addiction”.
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à la peine prononcée en première instance, soit quatre ans de prison dont un avec sursis. Le tout assorti du maintien en détention.