Dans le cadre d’une tournée à la rencontre des populations australéennes, le gouvernement est arrivé lundi matin en bateau à Rapa, l’île située la plus au sud, à 1420 km de Tahiti et à 500 km de Raivavae, ou il s’est rendu ensuite. Joints par téléphone, les maires des deux îles visitées ont évoqué les demandes qu’ils ont adressé au Pays:
Nari’i Tuana’ina’i, maire de l’île de Rapa
La maire de l’île la plus éloignée de l’archipel des Australes, a insisté sur l’importance de l’ouverture du C.E.T, Centre d’Enfouissement Technique aménagé sur le site Kauti, située en hauteur de la baie Tukaou. : « Les travaux avaient été lancés en 2006 mais ont été interrompus quelques temps après. En fait, il reste juste l’installation d’un aérateur et d’autres petits aménagements pour qu’il puisse être effectif. Il faut savoir que dans le cadre des déchets ménagers sur Rapa, le tri sélectif a été mis en place depuis un peu plus de 5 ans. Nous n’avons pas de bac vert et de bacs gris comme à Tahiti, mais nous avons installés 5 P.A.V (Points d’apports volontaires). »
Déchets recyclables.
« Nous avons soulevé ce point car nous n’avons pas d’abris pour stocker une masse de plus en plus importante. La charge actuelle est de plus de 100m3 de déchets recyclables. A l’époque, la commune avait déjà procédé à des rappariements vers Tahiti, prenant le fret à sa charge. Ensuite, j’avais fait la demande au gouvernement précédent de prendre en charge ces rappatriements à bord du Tahiti Nui, mais cela avait été refusé. Et donc, lorsque le Président est venu chez nous, j’ai réitéré ma demande. Elle a été acceptée. »
Une station-service transportable.
« L’un des projets qui me tient le plus à cœur est l’installation d’une citerne transportable qui contiendra du gasoil et de l’essence. Cela nous permettra de fournir du carburant pour les véhicules et les bateaux. Il y a 9 ans de cela, j’en avais vu une qui avait été installée au quai de Hitia’a. Ce système est comparable à un kit. Ce projet est important car il aura pour effet de réduire les stockages de fûts d’essence ou de mazout de 200 litres chez beaucoup d’habitants. C’est très dangereux. Il me paraissait crucial de trouver une solution. Enfin, cette mini station palliera à coup sûr les pénuries pouvant survenir lorsque la goélette ne pourra pas venir pendant deux mois. »
La maire de l’île la plus éloignée de l’archipel des Australes, a insisté sur l’importance de l’ouverture du C.E.T, Centre d’Enfouissement Technique aménagé sur le site Kauti, située en hauteur de la baie Tukaou. : « Les travaux avaient été lancés en 2006 mais ont été interrompus quelques temps après. En fait, il reste juste l’installation d’un aérateur et d’autres petits aménagements pour qu’il puisse être effectif. Il faut savoir que dans le cadre des déchets ménagers sur Rapa, le tri sélectif a été mis en place depuis un peu plus de 5 ans. Nous n’avons pas de bac vert et de bacs gris comme à Tahiti, mais nous avons installés 5 P.A.V (Points d’apports volontaires). »
Déchets recyclables.
« Nous avons soulevé ce point car nous n’avons pas d’abris pour stocker une masse de plus en plus importante. La charge actuelle est de plus de 100m3 de déchets recyclables. A l’époque, la commune avait déjà procédé à des rappariements vers Tahiti, prenant le fret à sa charge. Ensuite, j’avais fait la demande au gouvernement précédent de prendre en charge ces rappatriements à bord du Tahiti Nui, mais cela avait été refusé. Et donc, lorsque le Président est venu chez nous, j’ai réitéré ma demande. Elle a été acceptée. »
Une station-service transportable.
« L’un des projets qui me tient le plus à cœur est l’installation d’une citerne transportable qui contiendra du gasoil et de l’essence. Cela nous permettra de fournir du carburant pour les véhicules et les bateaux. Il y a 9 ans de cela, j’en avais vu une qui avait été installée au quai de Hitia’a. Ce système est comparable à un kit. Ce projet est important car il aura pour effet de réduire les stockages de fûts d’essence ou de mazout de 200 litres chez beaucoup d’habitants. C’est très dangereux. Il me paraissait crucial de trouver une solution. Enfin, cette mini station palliera à coup sûr les pénuries pouvant survenir lorsque la goélette ne pourra pas venir pendant deux mois. »
Bruno Flores, maire de l’île de Ra’ivavae
Le Gouvernement a quitté Ra’ivavae ce jeudi matin, emportant avec lui les doléances émanant du conseil municipal. Le problème principal semblant se situer au niveau de l’eau potable :
« Le conseil municipal a expressément fait une demande d’accompagnement dans le cadre de l’aménagement du dispositif d’adduction d’eau potable pour toute la population. Ce n’est pas facile, surtout que cela est du ressort communal. Les moyens manquent et c’est en ce sens que nous avons adressé une demande. Nous avons le même problème un peu partout aux australes. Et ça touche le collège et le GOD. L’école a déjà son propre système de traitement de l’eau par ultra-violet, mais il fonctionne une fois sur deux et ce n’est pas tenable pour tous les enfants qui s’y trouvent. Il y a bien- sûr eu de nombreuses demandes, comme celle concernant la finition de l’aménagement de notre route. Il ne reste que 4 km à finir et la route sera bouclée. Pour le GOD (groupe d’observation dispersée), le ministre Duboucher nous a assuré qu’il ne fermera pas comme cela avait été dit auparavant. Enfin pour la santé, Béatrice Chansin réfléchit à la possibilité de faire venir plus régulièrement le médecin de Tubuai. Le Président ne nous a pas caché non plus qu’ il n’y a plus d’argent dans les caisses du Pays. Cependant, il nous a assuré que d’ici deux ans, il redressera « la barre » et qu’il pourrait répondre aux besoins des communes. »
Le Gouvernement a quitté Ra’ivavae ce jeudi matin, emportant avec lui les doléances émanant du conseil municipal. Le problème principal semblant se situer au niveau de l’eau potable :
« Le conseil municipal a expressément fait une demande d’accompagnement dans le cadre de l’aménagement du dispositif d’adduction d’eau potable pour toute la population. Ce n’est pas facile, surtout que cela est du ressort communal. Les moyens manquent et c’est en ce sens que nous avons adressé une demande. Nous avons le même problème un peu partout aux australes. Et ça touche le collège et le GOD. L’école a déjà son propre système de traitement de l’eau par ultra-violet, mais il fonctionne une fois sur deux et ce n’est pas tenable pour tous les enfants qui s’y trouvent. Il y a bien- sûr eu de nombreuses demandes, comme celle concernant la finition de l’aménagement de notre route. Il ne reste que 4 km à finir et la route sera bouclée. Pour le GOD (groupe d’observation dispersée), le ministre Duboucher nous a assuré qu’il ne fermera pas comme cela avait été dit auparavant. Enfin pour la santé, Béatrice Chansin réfléchit à la possibilité de faire venir plus régulièrement le médecin de Tubuai. Le Président ne nous a pas caché non plus qu’ il n’y a plus d’argent dans les caisses du Pays. Cependant, il nous a assuré que d’ici deux ans, il redressera « la barre » et qu’il pourrait répondre aux besoins des communes. »
