Tahiti, le 23 janvier 2021 - Le promoteur immobilier Thierry Barbion, incarcéré à Nuutania depuis le mois de mars, a saisi le tribunal administratif en référé afin de faire enjoindre aux autorités pénitentiaires de prendre des mesures visant à faire mettre en place des conditions de détention "dignes et humaines" pour les détenus de la prison. Le juge des référés rendra sa décision lundi au plus tard.
Rétablissement des parloirs trois fois par semaine, réouverture de la salle de sport, assainissement des locaux, cinq fruits et légumes par jour pour bénéficier d'une "alimentation saine et variée", mise à disposition d'un téléphone par cellule, mise à disposition de jeux de société : Le promoteur immobilier Thierry Barbion a saisi, le 21 janvier, le tribunal administratif en référé, pour contester ses conditions de détention ainsi que celles de ses codétenus.
Tel que l'a expliqué son avocate, Me Eftimie-Sptiz, lors de l'audience devant le tribunal administratif vendredi, cette action en référé ne concerne pas que Thierry Barbion : "Les détenus se plaignent de ne pas pouvoir voir leurs familles dans des conditions normales, c’est-à-dire qu'ils ont des visites de personnes avec lesquelles ils ne peuvent pas parler d'une part. Et d'autre part, ces visites ont été réduites à deux par semaine au lieu de trois avant. Cette intervention est donc faite pour l'intégralité des détenus."
De son côté, le ministre de la justice a fait valoir en réponse qu'il concluait au rejet de la requête en rappelant que les parloirs avaient été suspendus et la salle de sport fermée en raison de l'épidémie de Covid-19. Affirmant que les demandes de Thierry Barbion n'étaient pas justifiées, il a soutenu que les détenus bénéficiaient déjà de menus "variés et équilibrés" et que des désinsectisations trimestrielles et des dératisations hebdomadaires avaient déjà été mises en place à Nuutania. Le juge des référés rendra sa décision lundi.
Rétablissement des parloirs trois fois par semaine, réouverture de la salle de sport, assainissement des locaux, cinq fruits et légumes par jour pour bénéficier d'une "alimentation saine et variée", mise à disposition d'un téléphone par cellule, mise à disposition de jeux de société : Le promoteur immobilier Thierry Barbion a saisi, le 21 janvier, le tribunal administratif en référé, pour contester ses conditions de détention ainsi que celles de ses codétenus.
Tel que l'a expliqué son avocate, Me Eftimie-Sptiz, lors de l'audience devant le tribunal administratif vendredi, cette action en référé ne concerne pas que Thierry Barbion : "Les détenus se plaignent de ne pas pouvoir voir leurs familles dans des conditions normales, c’est-à-dire qu'ils ont des visites de personnes avec lesquelles ils ne peuvent pas parler d'une part. Et d'autre part, ces visites ont été réduites à deux par semaine au lieu de trois avant. Cette intervention est donc faite pour l'intégralité des détenus."
De son côté, le ministre de la justice a fait valoir en réponse qu'il concluait au rejet de la requête en rappelant que les parloirs avaient été suspendus et la salle de sport fermée en raison de l'épidémie de Covid-19. Affirmant que les demandes de Thierry Barbion n'étaient pas justifiées, il a soutenu que les détenus bénéficiaient déjà de menus "variés et équilibrés" et que des désinsectisations trimestrielles et des dératisations hebdomadaires avaient déjà été mises en place à Nuutania. Le juge des référés rendra sa décision lundi.