photo archives AFP
PAPEETE, 22 juin 2014 (AFP) - L'ancien président de la Polynésie française Oscar Temaru envisage d'attribuer les noms de Gaston Flosse et de Jacques Chirac à la rue de la prison tahitienne, dans la commune de Faa'a dont il est le maire, pour protester contre le changement de nom d'une place dédiée à la mémoire des victimes du nucléaire.
Oscar Temaru manifestait samedi avec 200 militants de son parti indépendantiste devant une place de Papeete, lieu de mémoire pour les victimes des essais nucléaire.
Selon ces militants, elle doit conserver le nom de " place du 2 juillet 1966 ", en mémoire du premier essai nucléaire atmosphérique en Polynésie française.
Le gouvernement de Gaston Flosse souhaite la rebaptiser " place Jacques Chirac ", son nom antérieur, et déplacer la stèle commémorative.
Une " double provocation " selon l'association Moruroa e tatou, qui regroupe les anciens travailleurs du Centre d'Expérimentation du Pacifique (CEP). Elle rappelle que Jacques Chirac est le président qui a repris les essais nucléaires en 1995, ce qui avait à l'époque déclenché des émeutes à Papeete.
"Vous savez, il y a une route qui va à Nuutania, à la prison, nous allons mettre le nom de Jacques Chirac et de Gaston Flosse, ah oui, nous allons le faire s'il insiste" a déclaré Oscar Temaru.
Jacques Chirac, "c'est quelqu'un qui a été condamné par la justice en France, et lui aussi : Gaston la casserole et Chirac la marmite" a-t-il insisté, en allusion aux affaires judiciaires des deux hommes.
"Il ne peut mettre mon nom où il veut, parce que je lui intenterai un procès", a réagi Gaston Flosse. "C'est l'assemblée du peuple polynésien qui choisira le nom de cette place" a-t-il précisé.
Le gouvernement de Gaston Flosse dispose d'une large majorité de 35 représentants sur 57 à l'assemblée de la Polynésie française.
Jacques Chirac et Gaston Flosse sont amis et compagnons de route politique. Ils ont fondé ensemble le RPR.
Oscar Temaru manifestait samedi avec 200 militants de son parti indépendantiste devant une place de Papeete, lieu de mémoire pour les victimes des essais nucléaire.
Selon ces militants, elle doit conserver le nom de " place du 2 juillet 1966 ", en mémoire du premier essai nucléaire atmosphérique en Polynésie française.
Le gouvernement de Gaston Flosse souhaite la rebaptiser " place Jacques Chirac ", son nom antérieur, et déplacer la stèle commémorative.
Une " double provocation " selon l'association Moruroa e tatou, qui regroupe les anciens travailleurs du Centre d'Expérimentation du Pacifique (CEP). Elle rappelle que Jacques Chirac est le président qui a repris les essais nucléaires en 1995, ce qui avait à l'époque déclenché des émeutes à Papeete.
"Vous savez, il y a une route qui va à Nuutania, à la prison, nous allons mettre le nom de Jacques Chirac et de Gaston Flosse, ah oui, nous allons le faire s'il insiste" a déclaré Oscar Temaru.
Jacques Chirac, "c'est quelqu'un qui a été condamné par la justice en France, et lui aussi : Gaston la casserole et Chirac la marmite" a-t-il insisté, en allusion aux affaires judiciaires des deux hommes.
"Il ne peut mettre mon nom où il veut, parce que je lui intenterai un procès", a réagi Gaston Flosse. "C'est l'assemblée du peuple polynésien qui choisira le nom de cette place" a-t-il précisé.
Le gouvernement de Gaston Flosse dispose d'une large majorité de 35 représentants sur 57 à l'assemblée de la Polynésie française.
Jacques Chirac et Gaston Flosse sont amis et compagnons de route politique. Ils ont fondé ensemble le RPR.
