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Tahoera’a : l'audience du référé "Fritch" renvoyée au 14 septembre


PAPEETE, 17 août 2013 – Le juge des référés devait instruire, lundi, le recours d’Edouard Fritch visant à constater l’incapacité de Gaston Flosse à occuper la présidence du parti, suite à son interdiction de droits civils. L’audience est renvoyée de quatre semaines au 14 septembre.

La procédure s'appuie sur l'incapacité de Gaston Flosse à présider le Tahoera'a Huiraatira depuis sa condamnation définitive dans l'affaire dite des emplois fictifs. La privation de droits civils et civiques place Gaston Flosse en contravention avec les termes mêmes du règlement intérieur du parti politique.

> Lire aussi : Tahoera’a : Édouard Fritch conteste la présidence de Gaston Flosse

"Une personne privée de ses droits civils, civiques et de famille ne peut être mandataire de personne", a commenté Me Raoul Aureille lundi matin peu après l'annonce du renvoi de l'audience en référés au 14 spetembre, à la demande de la défense.

"Le problème", ajoute l'avocat, "est que s’il avait géré le Tahoera’a normalement sans vouloir régler des comptes politiques vis-à-vis de son successeur, peut-être que la situation aurait pu se normaliser. Mais là, qu’a-t-il fait ? Il a prononcé la démission d’office des représentants qui ont rejoint le groupe Tapura Huiraatira ; il a dissout la fédération Tahoera’a de Pirae. C’est la raison pour laquelle Edouard Fritch a réagi et c’est ce trouble manifeste qui permet d’envisager cette procédure en référé".

Quant au prochain congrès, repoussé dernièrement du 26 septembre au 26 novembre prochains sans toutefois qu’aucune convocation n’ait officiellement été adressée aux militants, Gaston Flosse se contentant de donner des dates lors de réunions politiques : "La question est de savoir s’il aura vraiment lieu, dans les conditions actuelles", analyse Me Aureille. "Sa convocation serait alors le fait d’une personne qui n’a pas compétence à agir ainsi. C’est pour cela d’ailleurs que je demande la nomination d’un administrateur judiciaire. Edouard Fritch, contrairement à Gaston Flosse, ne pense pas qu’il est omnipotent. C’est un homme raisonnable qui considère que sa tâche de Président de la Polynésie est suffisamment prenante".

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Lundi 17 Août 2015 à 10:04 | Lu 1272 fois
           



Commentaires

1.Posté par Mathius le 17/08/2015 11:42 | Alerter
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Trois semaine de repos, c'est des vacances😜

2.Posté par bigdew le 17/08/2015 14:27 | Alerter
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Aurait pu se normaliser? Faut arrêter de nous prendre pour des demeurés. GF est inéligible point barre. Ce n'est pas parce qu'il a décidé de dissoudre le bureau TH de Pirae qu'il est devenu tout d'un coup inéligilble

3.Posté par gatien le 17/08/2015 16:25 | Alerter
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En tout cas pour reporter d'un mois le juge n'a pas trouvé qu'il y a urgence ou qu'il y a trouble manifeste, dont acte. Le reste c'est du chalala

4.Posté par Mathius le 17/08/2015 17:09 | Alerter
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@gatien, tu te fou de qui en parlant d'urgence judiciaire , arrête de desinformer car ce n'est pas un référé heure par heure, le juge a demandé à l'avocat de Flosse si son trouble médicale était urgent, et l'avocat a dit oui, le juge a demandė le jour de son retour et nous y voilà. Donc l'urgence du médicale a primé sur le reste.
Manipulation flossienne du dilatoire que nous connaissons bien.
Alors n'inverse pas les rôle, l'avocat de Flosse n'a pas dit la vérité, Par contre le juge n'a pas voulu etre accuser de s'en prendre à un vieil homme malade....la justice n'aime pas être instrumentalisé, alors attention au retour de bâton.

5.Posté par utupapa le 18/08/2015 10:45 | Alerter
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Pour constater l'infraction à la privation de ses droits civiques, il fallait une document engageant le parti, signé de la main de Gaston Flosse. Les seuls tripatouillages des hauteurs de Erima ne constituant pas une preuve suffisante si il ne sont pas actés par écrit et signés.