photo d'archives
La direction de TNTV s’étonne des propos du syndicat A TIA I MUA dans la presse. Le rapport d’audit comptable demandé par ce syndicat à la SYNDEX ne contient aucun des griefs véhiculés par Monsieur GAUDU ; ce rapport à l’instar de celui de la Chambre des Comptes, fait le constat de la situation alarmante dans laquelle se trouve la chaine, et en ce sens il ne fait que légitimer le plan de redressement. A aucun moment l’audit ne remet en cause la gestion de l’entreprise. Il fait le constat des difficultés budgétaires, de la dégradation de la situation de la chaine liée à la disparition des capitaux propres, des dettes importantes accumulées au fil des ans consécutives au versement insuffisant et erratique des subventions. Dire que la situation actuelle de la chaîne serait née d’une mauvaise gestion serait de la calomnie. Le rapport fait au contraire le constat d’une gestion équilibrée, de l’apurement de tous les contentieux, du nivellement de certaines inégalités internes (qui ont permis de ramener la paix sociale dans l’entreprise), des efforts pour resserrer les coûts, de l’augmentation de la production locale et de l’augmentation de l’audience (ce qui est l’objectif d’une chaine), de la réduction progressive et de la stabilisation des effectifs entre 2007 et 2009. Il ne relève aucune anomalie ou malversation de gestion. Tout comme le rapport de la Chambre des Comptes d’ailleurs, rendu public il y a six mois, en février 2010.
Il faut rappeler que l’audit de la SYNDEX a été demandé par le CE lors de l’annonce du plan social. C’est donc un rapport à charge. Il a été demandé à un cabinet d’audit proche de la CFDT à laquelle est affilié A TIA I MUA. Ce cabinet a envoyé un expert comptable durant deux semaines et demi, lequel a travaillé sur les comptes et bilans fournis par la direction, approuvés par les experts comptables et les commissaires aux comptes de TNTV qui sont tout aussi professionnels que lui. Faute d’avoir un coupable pour éviter le plan social, le syndicat voudrait en inventer un, et il cherche dans le passé les causes d’une mesure à venir, ce qui revient à regarder l’avenir dans un rétroviseur. C’est tout de même un comble d’entendre un syndicat qui s’oppose à un plan social, reprocher à la direction d’avoir créé des emplois, ou de les avoir sauvegardés le plus longtemps possible ! Le syndicat serait-il entrain de dire qu’il aurait fallu licencier plus tôt ? Gérer c’est prévoir. La direction a reçu pour mission du Gouvernement de la Polynésie française de mettre en œuvre un plan de redressement approuvé par le conseil des ministres le 7 avril 2010 et d’adapter la chaine à la réduction annoncée de la subvention.
Cet audit de la SYNDEX, sauf à distordre la réalité et à faire dire aux chiffres ce qu’ils ne disent pas, n’apporte strictement rien que nous ne sachions déjà sur la situation budgétaire et sociale de l’entreprise. Il serait faire insulte à la CTC de laisser croire que ses magistrats qui ont passés plus d’un an à décortiquer l’évolution de la chaîne, de sa création en 2000 à fin 2009, aient mal fait leur travail. L’audit de la SYNDEX n’apprend rien de plus sur les maux du passé, et n’apporte aucune solution pour l‘avenir, sauf à préconiser qu’il ne faut pas licencier et qu’il faut faire porter les économies demandées (-250 MF) sur d’autres charges, comme les achats de programmes, ce qui est en tout état de cause irréalisable. Le coût de ce rapport, près de 5MF, aurait pu être évité, et à ce titre cette dépense exigée par le CE constitue un gaspillage dans la situation financière de la chaine.
Cet audit est le sixième depuis que je suis directeur général de notre chaine de télévision (KPMG-2007, SYNDEX-2007, CPS-2008, Brigade financière-2008, CTC-2009, SYNDEX-2010, IGF-2010). La plupart de ces audits ont été demandé par moi-même (KPMG, CPS, Brigade financière et CTC). Jamais SEM n’a autant été auscultée sur un laps de temps aussi court. Toute mauvaise gestion aurait été détectée.
Yves HAUPERT
Il faut rappeler que l’audit de la SYNDEX a été demandé par le CE lors de l’annonce du plan social. C’est donc un rapport à charge. Il a été demandé à un cabinet d’audit proche de la CFDT à laquelle est affilié A TIA I MUA. Ce cabinet a envoyé un expert comptable durant deux semaines et demi, lequel a travaillé sur les comptes et bilans fournis par la direction, approuvés par les experts comptables et les commissaires aux comptes de TNTV qui sont tout aussi professionnels que lui. Faute d’avoir un coupable pour éviter le plan social, le syndicat voudrait en inventer un, et il cherche dans le passé les causes d’une mesure à venir, ce qui revient à regarder l’avenir dans un rétroviseur. C’est tout de même un comble d’entendre un syndicat qui s’oppose à un plan social, reprocher à la direction d’avoir créé des emplois, ou de les avoir sauvegardés le plus longtemps possible ! Le syndicat serait-il entrain de dire qu’il aurait fallu licencier plus tôt ? Gérer c’est prévoir. La direction a reçu pour mission du Gouvernement de la Polynésie française de mettre en œuvre un plan de redressement approuvé par le conseil des ministres le 7 avril 2010 et d’adapter la chaine à la réduction annoncée de la subvention.
Cet audit de la SYNDEX, sauf à distordre la réalité et à faire dire aux chiffres ce qu’ils ne disent pas, n’apporte strictement rien que nous ne sachions déjà sur la situation budgétaire et sociale de l’entreprise. Il serait faire insulte à la CTC de laisser croire que ses magistrats qui ont passés plus d’un an à décortiquer l’évolution de la chaîne, de sa création en 2000 à fin 2009, aient mal fait leur travail. L’audit de la SYNDEX n’apprend rien de plus sur les maux du passé, et n’apporte aucune solution pour l‘avenir, sauf à préconiser qu’il ne faut pas licencier et qu’il faut faire porter les économies demandées (-250 MF) sur d’autres charges, comme les achats de programmes, ce qui est en tout état de cause irréalisable. Le coût de ce rapport, près de 5MF, aurait pu être évité, et à ce titre cette dépense exigée par le CE constitue un gaspillage dans la situation financière de la chaine.
Cet audit est le sixième depuis que je suis directeur général de notre chaine de télévision (KPMG-2007, SYNDEX-2007, CPS-2008, Brigade financière-2008, CTC-2009, SYNDEX-2010, IGF-2010). La plupart de ces audits ont été demandé par moi-même (KPMG, CPS, Brigade financière et CTC). Jamais SEM n’a autant été auscultée sur un laps de temps aussi court. Toute mauvaise gestion aurait été détectée.
Yves HAUPERT
