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Surf Pro - Surf Ranch Pro : Michel Bourez 13e sur la vague artificielle

La 8e étape du championnat du monde de surf s'est déroulée pour la première fois de l'histoire du surf de compétition sur la vague artificielle du Surf Ranch, en Californie. 20e sur 36, Michel Bourez a pu y obtenir les points de la 13e place à l'issue de la compétition. Il se trouve désormais à la 10e place mondiale.


Michel Bourez est actuellement 10e mondial
Michel Bourez est actuellement 10e mondial
La 8e étape du championnat du monde de surf professionnel s’est terminée dimanche au Surf Ranch, en Californie. Pour la première fois dans l’histoire du surf de compétition, une étape du championnat s’est déroulée sur une vague artificielle. 20e sur 36 engagés, Michel Bourez a pu obtenir les points de la 13e place à l’issue de la compétition. Il passe donc de la 8e position à la 10e position mondiale à trois étapes de la fin du championnat.
 
Le format proposé était nouveau. La compétition était, pour une fois, à date fixes car non liée aux aléas climatiques. Les vagues, très rapides, n’étaient toutefois pas identiques. Kelly Slater, artisan de cette innovation technologique, a déclaré que « certaines vagues sont plus petites que d’autres, on travaille encore là-dessus, c’est sans doute à cause des mouvements d’eau de retour… ».
 
Lors d’une première phase qualificative, les surfeurs du Top 34 - plus deux wildcards - ont eu chacun six vagues pour s’exprimer, trois gauches et trois droites. Lors de la compétition en elle-même, chaque surfeur a eu quatre vagues le vendredi puis finalement deux vagues le samedi. Les huit finalistes ont eu chacun six vagues, dimanche. Au final, c’est la meilleure gauche et la meilleure droite de chaque surfeur qui a donné son score final.
 
Pour Michel, ce sera un score de 14.27 (6.30 en gauche, 7.97 en droite.), il aura donc été plus performant face à la vague que dos à la vague.

Kelly Slater s'offre une belle 3e place à domicile
Kelly Slater s'offre une belle 3e place à domicile
Une nouvelle ère qui commence
 
Les commentaires sur le web par rapport à cette première ont été nombreux. « La fin d’une ère », « ennuyant », « Je pensais que le surf était lié à la nature »…On a souvent reproché l’aspect aléatoire des compétitions de surf, notamment par rapport aux conditions climatiques. Il était intéressant de voir ce qu’il allait se passer dans cette nouvelle configuration, le facteur chance étant moins important que lors d’une compétition classique.
 
Il en ressort que l’aspect physique est important. « Je ne sens plus mes jambes » avait dit Michel Bourez à l’entrainement. Il s’agit effectivement d’enchainer de nombreuses manœuvres sur une vague. La vague a beau être relativement identique, on a vu beaucoup de surfeurs tomber. La vague est rapide et le vent était de la partie. Le timing est primordial. Le surfeur est poussé dans ses retranchements et doit bien gérer la pression, il n’a au total que six vagues pour atteindre la phase finale, hors phase qualificative.
 
A ce jeu-là, ce sont les Brésiliens qui ont tiré leur épingle du jeu, notamment les deux finalistes Gabriel Medina et Filipe Toledo. Ils occupaient déjà les deux premières places du classement dans les vagues « naturelles ». Spécialistes des figures aériennes, ils ont fait le show en obtenant la faveur de juges. Michel Bourez n’a pas démérité mais il est tombé au mauvais moment sans réussir à trouver le bon rythme en back side et a dû se contenter d’une 13e place.
 
Michel Bourez aura encore trois étapes avant la fin du championnat pour tenter de réintégrer le Top 5 : le Quiksilver Pro à Hossegor, le Rip Curl Pro au Portugal puis le Pipe Masters à Hawai’i. C’est le Brésilien Gabriel Medina qui a remporté cette huitième étape devant son compatriote Filipe Toledo et Kelly Slater. Chez les femmes, c’est la Hawaiienne Carissa Moore qui s’est imposée devant l’Australienne Stéphanie Gilmore. SB / WSL

Surf Pro - Surf Ranch Pro : Michel Bourez 13e sur la vague artificielle

Rédigé par SB / WSL le Dimanche 9 Septembre 2018 à 14:46 | Lu 1837 fois