Le championnat du monde de surf se termine chaque année par l’étape hawaiienne du world tour : le Billabong Pipeline Pro. Avant cette 11e et dernière compétition du championnat, Michel Bourez était 13e au classement général 2016. Il avait terminé l’année 2014 à la 5e place, son meilleur résultat, alors qu’en 2015, suite à plusieurs blessures, il avait terminé à la 21e place.
Certains surfeurs jouaient gros sur cette dernière étape, car seuls les 22 premiers au classement général se qualifiaient pour le championnat suivant. Ce n’était pas le cas pour Michel Bourez. Après une année 2015 compliquée, il a su revenir au plus haut niveau mondial en 2016, faisant preuve d’une belle régularité dans ses résultats, ce qui lui assure aujourd’hui une qualification confortable pour le championnat 2017.
Hawai’i réussit bien à Michel Bourez
Le surf à Hawai’i lui réussit habituellement plutôt bien. Le spot de Pipeline déroule habituellement en gauche mais il fonctionne également en droite, appelé alors « backdoor ». La houle qui frappe actuellement Oahu favorise le fonctionnement de la droite, qui est particulièrement tubulaire et radicale. Michel Bourez surfe backdoor face à la vague, contrairement à Teahupo’o qu’il surfe dos à la vague. Cela lui a apparemment très bien réussi.
Michel Bourez aura réussi un parcours idéal. Il remporte sa première série avec un total de 14.24 sur 20 face à Adrian Buchan et Davey Cathels. Propulsé directement au round 3, il remporte son duel contre Italo Fereira grâce à un total de 12.16, Fereira (14e) est un de ses concurrents directs au classement général. Adrian Buchan (12e) sorti au round 2 et Sebastian Zietz (11e) au round 3, Michel est passé à ce stade de la 13e à la 11e place au classement général final du championnat 2016.
Au round 4, il termine 2e de sa série avec un total de 9.17 derrière John John Florence et Joel Parkinson mais dans le round de repêchages, il fera beaucoup mieux. Il élimine ainsi Filipe Toledo avec 16.80, en obtenant notamment une note de 9.57 sur 10 sur une vague, un excellent score. La porte des quarts de finale est ouverte et Michel Bourez va pouvoir prendre sa revanche contre John John Florence.
Certains surfeurs jouaient gros sur cette dernière étape, car seuls les 22 premiers au classement général se qualifiaient pour le championnat suivant. Ce n’était pas le cas pour Michel Bourez. Après une année 2015 compliquée, il a su revenir au plus haut niveau mondial en 2016, faisant preuve d’une belle régularité dans ses résultats, ce qui lui assure aujourd’hui une qualification confortable pour le championnat 2017.
Hawai’i réussit bien à Michel Bourez
Le surf à Hawai’i lui réussit habituellement plutôt bien. Le spot de Pipeline déroule habituellement en gauche mais il fonctionne également en droite, appelé alors « backdoor ». La houle qui frappe actuellement Oahu favorise le fonctionnement de la droite, qui est particulièrement tubulaire et radicale. Michel Bourez surfe backdoor face à la vague, contrairement à Teahupo’o qu’il surfe dos à la vague. Cela lui a apparemment très bien réussi.
Michel Bourez aura réussi un parcours idéal. Il remporte sa première série avec un total de 14.24 sur 20 face à Adrian Buchan et Davey Cathels. Propulsé directement au round 3, il remporte son duel contre Italo Fereira grâce à un total de 12.16, Fereira (14e) est un de ses concurrents directs au classement général. Adrian Buchan (12e) sorti au round 2 et Sebastian Zietz (11e) au round 3, Michel est passé à ce stade de la 13e à la 11e place au classement général final du championnat 2016.
Au round 4, il termine 2e de sa série avec un total de 9.17 derrière John John Florence et Joel Parkinson mais dans le round de repêchages, il fera beaucoup mieux. Il élimine ainsi Filipe Toledo avec 16.80, en obtenant notamment une note de 9.57 sur 10 sur une vague, un excellent score. La porte des quarts de finale est ouverte et Michel Bourez va pouvoir prendre sa revanche contre John John Florence.
Une fin de compétition d’anthologie
Son quart de finale contre le Hawaiien John John Florence restera dans l’histoire. En dehors d’être un habitué du spot, John John Florence est l’actuel n°1, il est également assuré de remporter le titre de champion 2016. Le combat est rude, les deux hommes ont pris chacun une vague notée environ 7.00 en début de série mais Michel va prendre une deuxième vague notée 8.77 puis une autre notée 8.43, le Hawaiien est « combo », éliminé par Michel Bourez.
Il se retrouve ainsi en demi finale contre l’Américain Kolohe Andino, le n°5 mondial. En milieu de série, Andino prend une super vague tubulaire et rapide, il obtient un 8.60 prenant une sérieuse option sur la qualification pour la finale. Michel Bourez réplique avec une note quasi similaire, un 8.57 qu’il couple avec une vague notée 6.80, mieux que la première vague d’Andino : Michel Bourez s’offre ainsi une place en finale face à Kanoa Igarashi.
Kanoa Igarashi, dont c’est la première année avec l’élite Top 32, a réussi à sortir Kelly Slater en demi finale. C’est Michel Bourez qui va prendre le premier tube qui va lui rapporter 5.00. Peu de vagues se présentent et à 8 minutes de la fin Kanoa Igarashi n’a pris aucune vague. Michel Bourez s’impose finalement grâce à une ultime vague prise quelques secondes avant la fin, 7.53 contre 6.17 pour Igarashi.
Michel Bourez peut être satisfait de sa saison 2016 puisqu’il a pu réintégrer le Top 10. Cette 6e place lui permet de se qualifier automatiquement pour le championnat 2017, pour une 9e année consécutive avec l’élite. Rappelons que le parcours de Michel Bourez est historique pour le surf tahitien. Chaque année supplémentaire avec l’élite est une nouvelle page d’histoire écrite pour Tahiti. SB
Un rappel de ses classements :
2009 = 21e
2010 = 11e
2011 = 6e
2012 = 15e
2013 = 12e
2014 = 5e
2015 = 21e
2016 = 6e
Son quart de finale contre le Hawaiien John John Florence restera dans l’histoire. En dehors d’être un habitué du spot, John John Florence est l’actuel n°1, il est également assuré de remporter le titre de champion 2016. Le combat est rude, les deux hommes ont pris chacun une vague notée environ 7.00 en début de série mais Michel va prendre une deuxième vague notée 8.77 puis une autre notée 8.43, le Hawaiien est « combo », éliminé par Michel Bourez.
Il se retrouve ainsi en demi finale contre l’Américain Kolohe Andino, le n°5 mondial. En milieu de série, Andino prend une super vague tubulaire et rapide, il obtient un 8.60 prenant une sérieuse option sur la qualification pour la finale. Michel Bourez réplique avec une note quasi similaire, un 8.57 qu’il couple avec une vague notée 6.80, mieux que la première vague d’Andino : Michel Bourez s’offre ainsi une place en finale face à Kanoa Igarashi.
Kanoa Igarashi, dont c’est la première année avec l’élite Top 32, a réussi à sortir Kelly Slater en demi finale. C’est Michel Bourez qui va prendre le premier tube qui va lui rapporter 5.00. Peu de vagues se présentent et à 8 minutes de la fin Kanoa Igarashi n’a pris aucune vague. Michel Bourez s’impose finalement grâce à une ultime vague prise quelques secondes avant la fin, 7.53 contre 6.17 pour Igarashi.
Michel Bourez peut être satisfait de sa saison 2016 puisqu’il a pu réintégrer le Top 10. Cette 6e place lui permet de se qualifier automatiquement pour le championnat 2017, pour une 9e année consécutive avec l’élite. Rappelons que le parcours de Michel Bourez est historique pour le surf tahitien. Chaque année supplémentaire avec l’élite est une nouvelle page d’histoire écrite pour Tahiti. SB
Un rappel de ses classements :
2009 = 21e
2010 = 11e
2011 = 6e
2012 = 15e
2013 = 12e
2014 = 5e
2015 = 21e
2016 = 6e
Félicitations Michel Bourez pour ce titre de PIPELINE MASTER ! Une belle 3e belle victoire d'étape en 8 années de World Tour. Après l'Australie, Hawai'i...