Stockholm, Suède | AFP | jeudi 11/04/2024 - La Suède était sous le choc jeudi après la mort par balle d'un père de famille en plein jour en présence de son fils dans une banlieue de Stockholm, des médias assurant qu'il avait affronté un gang de jeunes.
Le pays nordique est aux prises avec une guerre des gangs qui a atteint un niveau sans précédent fin 2023 avec un nombre record de fusillades sur fond de lutte pour le contrôle du trafic de drogue.
Ces bandes recrutent des jeunes qui ne sont pas responsables pénalement pour mettre à exécution des actes criminels, certains des auteurs étant âgés de 12 ans.
Le Premier ministre Ulf Kristersson et la cheffe de l'opposition Magdalena Andersson ont annoncé se rendre jeudi soir à Skärholmen, dans le sud de la capitale, où le père de famille a été tué.
Plusieurs fusillades ont été enregistrées dans ce quartier au cours des derniers mois.
"Le système criminel auquel est confronté notre pays a des conséquences brutales pour l'ensemble de notre société libre et ouverte", a dit le Premier ministre dans un message sur Instagram.
"Des personnes si violentes ne devraient pas pouvoir intimider les honnêtes citoyens pour qu'ils se taisent", a-t-il ajouté.
"Les gangs, totalement impitoyables, ne s'arrêteront pas tant que nous ne les arrêterons pas", a ajouté le dirigeant.
Le chef du parti anti-immigration Démocrates de Suède, Jimmie Åkesson, a estimé qu'il "ne suffit pas d'éructer des platitudes, il est temps que la Suède déclare une guerre totale à tous les membres de ces gangs criminels".
Le père de famille de 39 ans, identifié par son prénom Mikael dans les médias, a été tué d'une balle dans le front devant son fils mercredi en début de soirée alors qu'ils se rendaient à vélo à la piscine.
Il est décédé jeudi, selon la police.
Plusieurs médias, dont la chaine de télévision TV4 et les tabloïds Aftonbladet et Expressen, affirment qu'il a été tué parce qu'il s'est confronté à une bande criminelle.
La police, qui n'a procédé à aucune arrestation, n'a pas confirmé ce fait.
"Il détestait l'injustice. Cela lui a coûté la vie", a dit sa soeur, sous couvert d'anonymat, à Expressen. "Il était sensible, il n'aimait pas lire tout ce qui concernait les fusillades".
Ce meurtre intervient alors que le Parlement suédois a adopté mercredi une loi autorisant la police à créer des zones temporaires pour mener des fouilles au corps sans suspicion de crime, pour tenter d'endiguer la violence des bandes criminelles.
Le pays nordique est aux prises avec une guerre des gangs qui a atteint un niveau sans précédent fin 2023 avec un nombre record de fusillades sur fond de lutte pour le contrôle du trafic de drogue.
Ces bandes recrutent des jeunes qui ne sont pas responsables pénalement pour mettre à exécution des actes criminels, certains des auteurs étant âgés de 12 ans.
Le Premier ministre Ulf Kristersson et la cheffe de l'opposition Magdalena Andersson ont annoncé se rendre jeudi soir à Skärholmen, dans le sud de la capitale, où le père de famille a été tué.
Plusieurs fusillades ont été enregistrées dans ce quartier au cours des derniers mois.
"Le système criminel auquel est confronté notre pays a des conséquences brutales pour l'ensemble de notre société libre et ouverte", a dit le Premier ministre dans un message sur Instagram.
"Des personnes si violentes ne devraient pas pouvoir intimider les honnêtes citoyens pour qu'ils se taisent", a-t-il ajouté.
"Les gangs, totalement impitoyables, ne s'arrêteront pas tant que nous ne les arrêterons pas", a ajouté le dirigeant.
Le chef du parti anti-immigration Démocrates de Suède, Jimmie Åkesson, a estimé qu'il "ne suffit pas d'éructer des platitudes, il est temps que la Suède déclare une guerre totale à tous les membres de ces gangs criminels".
Le père de famille de 39 ans, identifié par son prénom Mikael dans les médias, a été tué d'une balle dans le front devant son fils mercredi en début de soirée alors qu'ils se rendaient à vélo à la piscine.
Il est décédé jeudi, selon la police.
Plusieurs médias, dont la chaine de télévision TV4 et les tabloïds Aftonbladet et Expressen, affirment qu'il a été tué parce qu'il s'est confronté à une bande criminelle.
La police, qui n'a procédé à aucune arrestation, n'a pas confirmé ce fait.
"Il détestait l'injustice. Cela lui a coûté la vie", a dit sa soeur, sous couvert d'anonymat, à Expressen. "Il était sensible, il n'aimait pas lire tout ce qui concernait les fusillades".
Ce meurtre intervient alors que le Parlement suédois a adopté mercredi une loi autorisant la police à créer des zones temporaires pour mener des fouilles au corps sans suspicion de crime, pour tenter d'endiguer la violence des bandes criminelles.