Jean-Christophe Bouissou, le ministre de l'économie à la sortie du premier comité de pilotage ce mardi.
PAPEETE, le 20 janvier 2015. Annoncé mi janvier, le comité de pilotage chargé d'élaborer le plan de développement économique 2020 et un plan de dynamisation de l’économie 2016 ainsi qu'un plan de la politique sectorielle du tourisme s'est réuni pour la première fois ce mardi.
Le calendrier avancé par le gouvernement polynésien pour définir les grands axes de sa stratégie économique est serré : phase de consultation en janvier-février ; une phase de propositions et co-construction en février-mars ; une phase de validation en mars-avril. Il s'achèvera par une grande conférence prévue en avril prochain pour célébrer la grand'messe du développement économique de la Polynésie française au cours de laquelle sera signé un accord global de développement économique engageant les parties pour les cinq prochaines années. Visiblement, tous les présents hier à cette première consultation du comité de pilotage semblaient apprécier la méthode de consultation et de concertation adoptée par le gouvernement Fritch.
En tout premier lieu, le représentant de l'Etat, partenaire incontournable -en direct ou via ses agences (AFD notamment)- du développement du territoire. "Au moment où nous mettons en place la politique budgétaire et le contrat de projets qui sera bientôt proposé à l'ensemble des partenaires, la stratégie de redressement des comptes sociaux, cette démarche sur le développement économique s'intègre dans le calendrier de développement des politiques contractuelles. Nous ne pouvons qu'accompagner la démarche du président en fonction des souhaits du gouvernement et des dispositifs que nous pouvons également continuer de consolider de notre côté" indiquait à l'issue des deux heures de discussion Gilles Cantal, le secrétaire général du Haut commissariat.
Le ministre de l'économie, Jean-Christophe Bouissou rappelle en outre que tout le travail de réflexion effectué les années précédentes ne sera pas laissé à la traîne. Pas même les idées émises lors des Etats généraux de l'outre-mer en 2009 : "ça regorgeait de réflexions. Nous allons aussi rencontrer 50 acteurs économiques et sociaux de notre Pays pour valider un certain nombre de propositions". Le tout pour aboutir en avril prochain à des "plans de développement de la Polynésie, non pas concoctés par le gouvernement tout seul, mais par l'ensemble des acteurs de notre Pays".
Bien sûr, le climat politique du moment avec une majorité orange régulièrement divisée n'est pas le plus propice aux affaires : le porte-parole du gouvernement Fritch ne s'en cache pas, mais il compose avec. Au point d'ailleurs de ne pas mettre au rebut la précédente boîte à idées créé par l'ancien gouvernement. Ainsi le CRS (conseil des réformes stratégiques) n'a pas été dissout. "C'est un comité qui est toujours en place. Nous avons eu l'occasion de rencontrer certains des acteurs de ce comité" explique encore Jean-Christophe Bouissou. Les sept têtes pensantes de ce CRS ont notamment beaucoup travaillé sur un "dépoussiérage du droit du travail (…) Il n'y a aucune raison que cette réflexion intellectuelle ne puisse pas s'intégrer dans le projet soutenu aussi par les partenaires sociaux".
Le calendrier avancé par le gouvernement polynésien pour définir les grands axes de sa stratégie économique est serré : phase de consultation en janvier-février ; une phase de propositions et co-construction en février-mars ; une phase de validation en mars-avril. Il s'achèvera par une grande conférence prévue en avril prochain pour célébrer la grand'messe du développement économique de la Polynésie française au cours de laquelle sera signé un accord global de développement économique engageant les parties pour les cinq prochaines années. Visiblement, tous les présents hier à cette première consultation du comité de pilotage semblaient apprécier la méthode de consultation et de concertation adoptée par le gouvernement Fritch.
En tout premier lieu, le représentant de l'Etat, partenaire incontournable -en direct ou via ses agences (AFD notamment)- du développement du territoire. "Au moment où nous mettons en place la politique budgétaire et le contrat de projets qui sera bientôt proposé à l'ensemble des partenaires, la stratégie de redressement des comptes sociaux, cette démarche sur le développement économique s'intègre dans le calendrier de développement des politiques contractuelles. Nous ne pouvons qu'accompagner la démarche du président en fonction des souhaits du gouvernement et des dispositifs que nous pouvons également continuer de consolider de notre côté" indiquait à l'issue des deux heures de discussion Gilles Cantal, le secrétaire général du Haut commissariat.
Le ministre de l'économie, Jean-Christophe Bouissou rappelle en outre que tout le travail de réflexion effectué les années précédentes ne sera pas laissé à la traîne. Pas même les idées émises lors des Etats généraux de l'outre-mer en 2009 : "ça regorgeait de réflexions. Nous allons aussi rencontrer 50 acteurs économiques et sociaux de notre Pays pour valider un certain nombre de propositions". Le tout pour aboutir en avril prochain à des "plans de développement de la Polynésie, non pas concoctés par le gouvernement tout seul, mais par l'ensemble des acteurs de notre Pays".
Bien sûr, le climat politique du moment avec une majorité orange régulièrement divisée n'est pas le plus propice aux affaires : le porte-parole du gouvernement Fritch ne s'en cache pas, mais il compose avec. Au point d'ailleurs de ne pas mettre au rebut la précédente boîte à idées créé par l'ancien gouvernement. Ainsi le CRS (conseil des réformes stratégiques) n'a pas été dissout. "C'est un comité qui est toujours en place. Nous avons eu l'occasion de rencontrer certains des acteurs de ce comité" explique encore Jean-Christophe Bouissou. Les sept têtes pensantes de ce CRS ont notamment beaucoup travaillé sur un "dépoussiérage du droit du travail (…) Il n'y a aucune raison que cette réflexion intellectuelle ne puisse pas s'intégrer dans le projet soutenu aussi par les partenaires sociaux".
