Fille fa’a’amu de l’artiste Bobby Holcomb, Sarahina a baigné pendant toute son enfance dans l’art sous toutes ses formes.
PAPEETE, le 19 octobre 2015 - Découvrez dès aujourd'hui, à la salle Muriavai de la Maison de la Culture, une quarantaine d'œuvres réalisées par Sarahina et sa petite fille Matairea. Leur exposition "A rahu to moemoea – Créons nos rêves" est une belle invitation à un voyage onirique.
C'est tout naturellement sur une musique de Bobby Holcomb que la fille fa'a'amu de l'artiste mythique nous accorde un moment de partage, alors qu'elle accroche ses nouvelles réalisations aux cimaises de la salle Muriavai. Sabrina Birk a commencé à peindre en 1998 alors qu’elle terminait ses études de droit à Nantes. Aujourd'hui, Sabrina se voue à sa passion depuis la galerie Sarahina Art, qui se situe au Pk 57,7 côté mer sur les bords de la baie Phaëton, à quelques encablures de la Presqu'ile. Elle enseigne également l'art légendaire dans son atelier Terehe, à Taravao, et a pour projet, l'année prochaine, une exposition scolaire avec une centaine d'enfants dans le cadre des journées du Patrimoine.
Son exposition "A rahu to moemoea – Créons nos rêves" plonge le spectateur dans un univers onirique, avec des couleurs très vives et tendres comme l’enfance, sans doute aussi parce qu’elle est accompagnée dans sa démarche artistique par sa petite fille de 7 ans Matairea, avec qui elle expose pour la première fois. "Je lui ai toujours dit que pour réaliser ses rêves, il faut les exprimer à travers l'art. Elle me voit peindre tout le temps, alors cela fait un moment qu'elle fait ses propres créations. Elle avait envie de participer à cette exposition, et j'ai pensé que cela serait également un joli message pour les autres enfants. L'art est une bonne thérapie. Nous avons besoin de l'art."
"PETITE, J'AI VÉCU DIX ANS AVEC BOBBY"
Ainsi, la mère et la fille se partagent la scène et dévoilent une quarantaine d'œuvres, réalisées à l'acrylique et à l'aquarelle. "C'est une exposition familiale en fait, car il y a des toiles de ma fille et de ma maman, sans compter l'influence de Bobby." En effet, quand Sabrina avait dix ans, elle a habité sous le même toit que Bobby à Huahine, avec sa maman. "Petite, j'ai vécu dix ans avec lui. C'est lui qui m'a apporté mes repères, m'a inculqué les valeurs de respect, m'a transmis une éducation, etc. Il m'a en outre éveillé à la peinture. La culture était au centre de ses préoccupations, il était très engagé. Par ailleurs, il était généreux et aimé beaucoup les enfants, c'est pourquoi il allait souvent dans les écoles afin de partager avec eux des histoires et leur raconter des légendes."
Sabrina a donc baigné pendant toute son enfance dans l’art sous toutes ses formes et, pour la petite histoire, c'est Bobby qui lui a trouvé son nom d'artiste Sarahina, en rapport avec ses origines juives et tahitiennes. Tandis qu'elle exprimait à ses débuts ses "convictions" et son "vécu", elle a aujourd'hui trouvé son "style". Elle explique : "Je continue en quelque sorte le travail de Bobby, qui m'a légué certaines choses, mais il fallait que je m'ouvre à la créativité, ce que j'ai fait. J'ai réalisé surtout des recherches sur les légendes, car il disait que c'est en les illustrant que nous ferions connaître notre histoire. Il ajoutait qu'il ne fallait pas non plus les travestir."
Rêveries d'enfants, amour dans tous ses états et légendes polynésiennes se dégagent sous les pinceaux de Sarahina et Matairea. Notez enfin que des affiches seront vendues pendant l’exposition afin de récolter des fonds pour l’association Vahine Orama, qui œuvre bénévolement pour venir en aides aux personnes victimes de violences conjugales et qui lutte contre la maltraitance envers les enfants.
C'est tout naturellement sur une musique de Bobby Holcomb que la fille fa'a'amu de l'artiste mythique nous accorde un moment de partage, alors qu'elle accroche ses nouvelles réalisations aux cimaises de la salle Muriavai. Sabrina Birk a commencé à peindre en 1998 alors qu’elle terminait ses études de droit à Nantes. Aujourd'hui, Sabrina se voue à sa passion depuis la galerie Sarahina Art, qui se situe au Pk 57,7 côté mer sur les bords de la baie Phaëton, à quelques encablures de la Presqu'ile. Elle enseigne également l'art légendaire dans son atelier Terehe, à Taravao, et a pour projet, l'année prochaine, une exposition scolaire avec une centaine d'enfants dans le cadre des journées du Patrimoine.
Son exposition "A rahu to moemoea – Créons nos rêves" plonge le spectateur dans un univers onirique, avec des couleurs très vives et tendres comme l’enfance, sans doute aussi parce qu’elle est accompagnée dans sa démarche artistique par sa petite fille de 7 ans Matairea, avec qui elle expose pour la première fois. "Je lui ai toujours dit que pour réaliser ses rêves, il faut les exprimer à travers l'art. Elle me voit peindre tout le temps, alors cela fait un moment qu'elle fait ses propres créations. Elle avait envie de participer à cette exposition, et j'ai pensé que cela serait également un joli message pour les autres enfants. L'art est une bonne thérapie. Nous avons besoin de l'art."
"PETITE, J'AI VÉCU DIX ANS AVEC BOBBY"
Ainsi, la mère et la fille se partagent la scène et dévoilent une quarantaine d'œuvres, réalisées à l'acrylique et à l'aquarelle. "C'est une exposition familiale en fait, car il y a des toiles de ma fille et de ma maman, sans compter l'influence de Bobby." En effet, quand Sabrina avait dix ans, elle a habité sous le même toit que Bobby à Huahine, avec sa maman. "Petite, j'ai vécu dix ans avec lui. C'est lui qui m'a apporté mes repères, m'a inculqué les valeurs de respect, m'a transmis une éducation, etc. Il m'a en outre éveillé à la peinture. La culture était au centre de ses préoccupations, il était très engagé. Par ailleurs, il était généreux et aimé beaucoup les enfants, c'est pourquoi il allait souvent dans les écoles afin de partager avec eux des histoires et leur raconter des légendes."
Sabrina a donc baigné pendant toute son enfance dans l’art sous toutes ses formes et, pour la petite histoire, c'est Bobby qui lui a trouvé son nom d'artiste Sarahina, en rapport avec ses origines juives et tahitiennes. Tandis qu'elle exprimait à ses débuts ses "convictions" et son "vécu", elle a aujourd'hui trouvé son "style". Elle explique : "Je continue en quelque sorte le travail de Bobby, qui m'a légué certaines choses, mais il fallait que je m'ouvre à la créativité, ce que j'ai fait. J'ai réalisé surtout des recherches sur les légendes, car il disait que c'est en les illustrant que nous ferions connaître notre histoire. Il ajoutait qu'il ne fallait pas non plus les travestir."
Rêveries d'enfants, amour dans tous ses états et légendes polynésiennes se dégagent sous les pinceaux de Sarahina et Matairea. Notez enfin que des affiches seront vendues pendant l’exposition afin de récolter des fonds pour l’association Vahine Orama, qui œuvre bénévolement pour venir en aides aux personnes victimes de violences conjugales et qui lutte contre la maltraitance envers les enfants.
Les œuvres sont réalisées à l'acrylique et à l'aquarelle.
Infos pratiques
Exposition du 20 au 24 octobre
Vernissage mardi 20 octobre, à 18 heures
Horaires : de 9 à 17 heures (midi le samedi)
Salle Muriavai
Contact : 40 54 45 46 (Maison de la Culture)
Exposition du 20 au 24 octobre
Vernissage mardi 20 octobre, à 18 heures
Horaires : de 9 à 17 heures (midi le samedi)
Salle Muriavai
Contact : 40 54 45 46 (Maison de la Culture)
L'exposition "A rahu to moemoea – Créons nos rêves" plonge le spectateur dans un univers onirique, avec des couleurs très vives et tendres comme l’enfance.
Rêverie d'enfant signée Matairea, sept ans.
