Saint-Pierre, France | AFP | jeudi 25/02/2021 - A Saint-Pierre et Miquelon, l'unique route qui relie deux parties du village de Miquelon-Langlade a été coupée dans la nuit de mercredi à jeudi avec l'effondrement de la chaussée qui parcourt l'isthme sous l'effet des grandes marées, a constaté la presse locale.
Longue d'une trentaine de kilomètres, cette route construite sur la fragile bande de terre qui relie le village de Miquelon et ses 600 habitants, de sa voisine du sud, Langlade, est totalement coupée, emportée par les vagues au point kilométrique 16.
La seule liaison routière qui permet de parcourir l'île de Miquelon du Nord au Sud étant coupée, des résidents de Langlade sont contraints d'attendre la marée basse pour se déplacer et se ravitailler.
En urgence, des enrochements prévus pour freiner l'érosion à un autre point de la route ont été redirigés jeudi matin afin de tenter de combler la nouvelle saignée.
La collectivité territoriale n'a pas donné de date de réouverture, et les autorités cherchent à maintenir un passage précaire afin de permettre d'éventuelles évacuations sanitaires qui seraient nécessaires pour les résidents temporaires de la zone de Langlade.
L'isthme, cette longue bande de dunes sauvages, bordée de part et d'autre par l'océan Atlantique, s'érode de plus en plus fréquemment, contraignant les autorités à des opérations d'enrochement.
Depuis quelques années, le village de Miquelon-Langlade est lourdement touché par les conséquences du changement climatique. Face aux risques de submersion de l'océan, La quasi-totalité de la commune a été placée en zone "rouge" non constructible dans le récent Plan de Prévention des Risques Littoraux, et doit repenser son avenir autour d'une éventuelle reconstruction excentrée.
Et l'épisode actuel d'érosion de l'isthme fait craindre aux habitants de revenir un siècle et demi en arrière, lorsque la mer avait réussi à creuser le cordon dunaire de part en part, séparant Miquelon et Langlade en deux îles distinctes.
Longue d'une trentaine de kilomètres, cette route construite sur la fragile bande de terre qui relie le village de Miquelon et ses 600 habitants, de sa voisine du sud, Langlade, est totalement coupée, emportée par les vagues au point kilométrique 16.
La seule liaison routière qui permet de parcourir l'île de Miquelon du Nord au Sud étant coupée, des résidents de Langlade sont contraints d'attendre la marée basse pour se déplacer et se ravitailler.
En urgence, des enrochements prévus pour freiner l'érosion à un autre point de la route ont été redirigés jeudi matin afin de tenter de combler la nouvelle saignée.
La collectivité territoriale n'a pas donné de date de réouverture, et les autorités cherchent à maintenir un passage précaire afin de permettre d'éventuelles évacuations sanitaires qui seraient nécessaires pour les résidents temporaires de la zone de Langlade.
L'isthme, cette longue bande de dunes sauvages, bordée de part et d'autre par l'océan Atlantique, s'érode de plus en plus fréquemment, contraignant les autorités à des opérations d'enrochement.
Depuis quelques années, le village de Miquelon-Langlade est lourdement touché par les conséquences du changement climatique. Face aux risques de submersion de l'océan, La quasi-totalité de la commune a été placée en zone "rouge" non constructible dans le récent Plan de Prévention des Risques Littoraux, et doit repenser son avenir autour d'une éventuelle reconstruction excentrée.
Et l'épisode actuel d'érosion de l'isthme fait craindre aux habitants de revenir un siècle et demi en arrière, lorsque la mer avait réussi à creuser le cordon dunaire de part en part, séparant Miquelon et Langlade en deux îles distinctes.