AGEN, mardi 5 février 2013 (Flash d’Océanie) – Le Rugbyman tongien Ueleni Fono, qui évolue au Sporting Union Agen (SUA, Sud-ouest de la France) a été officiellement naturalisé français la semaine dernière, rapporte la presse locale.
Cet Océanie fait partie d’un groupe de 32 personnes faisant l’objet d’un décret de naturalisation dans le département du Lot-et-Garonne et qui ont tous participé à une cérémonie d’accueil à la préfecture de ce département mardi 29 janvier 2013.
Cette accession du troisième ligne Tongien du SUA à la nationalité française a aussi donné lieu à des réjouissances au sein même de son club, où il a été dignement fêté, avec notamment des sessions impromptues de chant de l’hymne national français, rapporte le quotidien local la Dépêche dans son édition du jeudi 31 janvier 2013.
« J'ai eu peur qu'ils me demandent de la chanter moi-même (…) Car je n'en connais que le début », a déclaré le nouveau citoyen français, qui peut désormais prétendre à une sélection en équipe nationale dans le cadre de rencontres internationales.
Il avait déjà adopté, il y a quelques mois, une apparence résolument alignée sur le drapeau français, avec des dreadlocks (nattes) de couleurs bleu et blanc, mais n’incluant pas le rouge, qui est pourtant aussi la couleur (avec le blanc) du drapeau de Tonga.
Au sein du SUA, où il a fait ses débuts en 2008, il a rapidement pris une place déterminante, contribuant à une remontée significative de son club dans le classement du Top 14 au cours de la saison 2010-2011.
Avant de jouer pour le SUA (où il vient de signer pour un nouveau contrat d’un an), il a aussi évolué, deux saisons durant, au sein du club d’Aurillac.
Marié avec une Lilloise, Laury, Ueleni Fono est père de deux enfants, Collin, 6 ans, et Sofaia, 4 ans.
Ses deux frères, Ikapoté et Siaosi, exercent eux aussi leurs talents de rugbymen en France, à Tarbes et à Valence-d'Agen.
Le royaume de Tonga a autorisé tout récemment la double citoyenneté pour ses ressortissants.
Les démarches afin d’adapter la législation ont commencé en 2007.
Auparavant, tout Tongien obtenant nationalité d’un autre pays perdait automatiquement celle de ce royaume.
Inversement, tout étranger désireux de devenir Tongien devait renoncer à sa nationalité d’origine.
Cette mesure, à l’époque, était essentiellement destinée aux membres de l’importante communauté de Tongiens expatriés dans des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou les États-Unis (Californie), dont le total est estimé à plus d’une centaine de milliers de personnes, qui contribuent aussi fortement à l’économie nationale tongienne au moyen de nombreux et fréquents mandats.au bénéfice de leurs familles restées au royaume.
pad
Cet Océanie fait partie d’un groupe de 32 personnes faisant l’objet d’un décret de naturalisation dans le département du Lot-et-Garonne et qui ont tous participé à une cérémonie d’accueil à la préfecture de ce département mardi 29 janvier 2013.
Cette accession du troisième ligne Tongien du SUA à la nationalité française a aussi donné lieu à des réjouissances au sein même de son club, où il a été dignement fêté, avec notamment des sessions impromptues de chant de l’hymne national français, rapporte le quotidien local la Dépêche dans son édition du jeudi 31 janvier 2013.
« J'ai eu peur qu'ils me demandent de la chanter moi-même (…) Car je n'en connais que le début », a déclaré le nouveau citoyen français, qui peut désormais prétendre à une sélection en équipe nationale dans le cadre de rencontres internationales.
Il avait déjà adopté, il y a quelques mois, une apparence résolument alignée sur le drapeau français, avec des dreadlocks (nattes) de couleurs bleu et blanc, mais n’incluant pas le rouge, qui est pourtant aussi la couleur (avec le blanc) du drapeau de Tonga.
Au sein du SUA, où il a fait ses débuts en 2008, il a rapidement pris une place déterminante, contribuant à une remontée significative de son club dans le classement du Top 14 au cours de la saison 2010-2011.
Avant de jouer pour le SUA (où il vient de signer pour un nouveau contrat d’un an), il a aussi évolué, deux saisons durant, au sein du club d’Aurillac.
Marié avec une Lilloise, Laury, Ueleni Fono est père de deux enfants, Collin, 6 ans, et Sofaia, 4 ans.
Ses deux frères, Ikapoté et Siaosi, exercent eux aussi leurs talents de rugbymen en France, à Tarbes et à Valence-d'Agen.
Le royaume de Tonga a autorisé tout récemment la double citoyenneté pour ses ressortissants.
Les démarches afin d’adapter la législation ont commencé en 2007.
Auparavant, tout Tongien obtenant nationalité d’un autre pays perdait automatiquement celle de ce royaume.
Inversement, tout étranger désireux de devenir Tongien devait renoncer à sa nationalité d’origine.
Cette mesure, à l’époque, était essentiellement destinée aux membres de l’importante communauté de Tongiens expatriés dans des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou les États-Unis (Californie), dont le total est estimé à plus d’une centaine de milliers de personnes, qui contribuent aussi fortement à l’économie nationale tongienne au moyen de nombreux et fréquents mandats.au bénéfice de leurs familles restées au royaume.
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