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Route du stade à Mahina : les habitants excédés par l'attitude de certains propriétaires de voitures


Malgré les interdictions de stationner, certains propriétaires de véhicules enfreignent la loi.
Malgré les interdictions de stationner, certains propriétaires de véhicules enfreignent la loi.
MAHINA, le 16 mai 2018 - Des voitures garées, alors que des panneaux d'interdiction de stationner sont installés. Voilà ce qu'il se passe à Mahina, quand des événements ont lieu dans la salle omnisports ou au stade, le week-end. Excédés, les habitants de ce quartier n'en peuvent plus.

Tout le monde attend impatiemment le week-end, un moment où chacun vaque à ses occupations, mais attention à ne pas perturber la vie des autres. Et en termes d'incivisme, les exemples sont nombreux.

Du côté de Mahina, les habitants des quartiers situés derrière le stade Vénus n'en peuvent plus.

"Presque tous les samedis, il y a des événements à la salle omnisports ou au stade, ce n'est pas dérangeant en soi. Mais ce qui nous embête, ce sont les véhicules qui sont garés le long de la route, côté cimetière ou bien côté stade", décrit un habitant.

"Il y en a qui se garent aussi sur le trottoir à l'entrée. Du coup, si on veut s'insérer sur la route de ceinture, eh bien, on est obligé d'avancer petit à petit en espérant ne pas percuter les voitures qui sont déjà engagées. Ces gens ne se rendent pas compte du danger auquel ils nous font face", s'insurge Vaima, une autre habitante.

Et samedi dernier, un bus est venu faire déborder le vase. "Il était garé dans la servitude et en plus à un tournant. Après, c'est à nous à nous débrouiller pour sortir. S'il y a une voiture qui arrive en face, on doit se rabattre derrière ou faire marche arrière. C'est du n'importe quoi", explique Vaima.

La situation ne peut plus durer ainsi, surtout que des panneaux de signalisation avec interdiction de stationner, ont été installés le long du cimetière. Mais rien n'y fait. "Il n'y a pas assez de parking et on ne peut pas élargir la route du cimetière", se défend S.D.

Du côté de la municipalité, on invite les riverains à contacter les policiers municipaux pour signaler ces situations. "La procédure, on fait un rappel au micro pour que les gens retirent leurs véhicules, et si ce n'est pas enlevé, on verbalise", explique Jérôme Charbonnier, directeur général des services. "Je vais demander au gestionnaire de la salle, d'imposer à l'organisateur de mettre des plots systématiquement le long de la voie, de manière à empêcher les véhicules de stationner-là. Quand il y a le football, ils le font régulièrement. Il n'y a pas de problèmes en général avec eux. Mais les organisateurs ne le font pas souvent. Certains sont moins vigilants et ils ne font pas attention aux équipes qu'ils accueillent", poursuit-il.

"Il ne faut pas hésiter à appeler les mūto'i, parce qu'ils n'ont pas que cette voie-là à s'en occuper. Il y a 15 000 habitants, et il y a d'autres interventions chez plusieurs particuliers", conclut Jérôme Charbonnier.



le Mercredi 16 Mai 2018 à 15:25 | Lu 3805 fois