Tahiti, le 3 mars 2020 - L'association Vaima plazza basse a réagi à l'annonce de l'institut Kaly&Joy de créer une extension du Salon Made in fenua au Centre Vaima. Une réunion entre les commerçants et les initiateurs du projet est programmée demain à 17 heures pour décider de l'issue à donner à ce projet.
Après l'annonce par l'institut Kaly&Joy de la création d'une extension au Salon Made in fenua au Centre Vaima, les associations des commerçants des plazza haute et basse montent au créneau. En effet, tout événement organisé sur la place commune doit avoir l'accord de la majorité des commerçants. Mais ceux ont été informés du projet du fondateur de Kaly&Joy, Gael Manes, uniquement par voie de presse.
"Nous sommes tous d'accord pour dynamiser le centre Vaima en mettant en place des projets" a expliqué la vice-présidente de l'association des commerçants de la plazza basse, Soumia Handachy. "Mais nous déplorons la manière dont ce projet a été présenté". Un rendez-vous a été demandé avec le directeur du centre Vaima, Philippe Vasser, pour "connaître sa position sur le sujet".
Après l'annonce par l'institut Kaly&Joy de la création d'une extension au Salon Made in fenua au Centre Vaima, les associations des commerçants des plazza haute et basse montent au créneau. En effet, tout événement organisé sur la place commune doit avoir l'accord de la majorité des commerçants. Mais ceux ont été informés du projet du fondateur de Kaly&Joy, Gael Manes, uniquement par voie de presse.
"Nous sommes tous d'accord pour dynamiser le centre Vaima en mettant en place des projets" a expliqué la vice-présidente de l'association des commerçants de la plazza basse, Soumia Handachy. "Mais nous déplorons la manière dont ce projet a été présenté". Un rendez-vous a été demandé avec le directeur du centre Vaima, Philippe Vasser, pour "connaître sa position sur le sujet".
Les commerçants sont "absolument contre"
Dans ses statuts, l'association Vaima plazza basse a pour objet de "s'opposer par tous les moyens légaux et toutes les voies de droits aux actes de concurrence déloyale". Et l'organisation de l'extension du Salon Made in fenua, telle qu'elle a été présentée, en fait partie. En effet, les commerçants se disent "absolument contre ce projet".
Selon ces derniers, un tel événement relève de la concurrence déloyale. "On ne peut pas mettre des stands d'exposants qui auront payé 25 000 Fcfp pour être là devant des boutiques qui payent des patentes, louent des locaux et qui vendent des produits qui peuvent ressembler à ceux vendus dans le contexte du salon !", ont rajouté les représentants de l'association.
Le directeur du centre précise sa position concernant cet événement : "J'ai été contacté par M. Manes et j'ai donné mon accord de principe, mais sous réserve de l'accord des associations de commerçants". Quand on lui demande sa position sur ce sujet, celui-ci détaille : "Je souhaite que tout le monde voie un intérêt à faire venir des exposants extérieurs dans le centre". En réalité, les commerçants voient d'un mauvais œil cette extension ; à cela, Philippe Vasseur répond : "J'autoriserai les exposants à certains endroits qui ne dérangent pas les commerçants qui n'apprécient pas l'idée de ce projet".
Selon ces derniers, un tel événement relève de la concurrence déloyale. "On ne peut pas mettre des stands d'exposants qui auront payé 25 000 Fcfp pour être là devant des boutiques qui payent des patentes, louent des locaux et qui vendent des produits qui peuvent ressembler à ceux vendus dans le contexte du salon !", ont rajouté les représentants de l'association.
Le directeur du centre précise sa position concernant cet événement : "J'ai été contacté par M. Manes et j'ai donné mon accord de principe, mais sous réserve de l'accord des associations de commerçants". Quand on lui demande sa position sur ce sujet, celui-ci détaille : "Je souhaite que tout le monde voie un intérêt à faire venir des exposants extérieurs dans le centre". En réalité, les commerçants voient d'un mauvais œil cette extension ; à cela, Philippe Vasseur répond : "J'autoriserai les exposants à certains endroits qui ne dérangent pas les commerçants qui n'apprécient pas l'idée de ce projet".
Un terrain d'entente
Un échange a eu lieu mardi entre les représentants de l'association des commerçants de la plazza basse du Centre Vaima et le directeur du centre.La vice-présidente de l'association a rapporté qu'un terrain d'entente semblait se dessiner. "Nous soutenons le projet de Gael Manes qui vise à offrir un espace pour les exposants n'ayant pas eu leur place lors du Salon Made in fenua, mais seulement à condition que cela se fasse dans sa boutique". En effet, ce dernier accueillerait d'ores et déjà dans son concept-store des personnes qui exposent lors des salons, et l'espace serait "suffisant". Par ailleurs, l'idée de Philippe Vasseur d'autoriser des exposants à ouvrir des stands en dehors de la boutique, mais à des "endroits qui ne dérangent pas les commerçants", a rassuré les représentants de la plazza basse.
Quant à savoir si l'extension du salon aura bel et bien lieu, aucune réponse n'est donnée. Une réunion est organisée mercredi à 17 heures. Le directeur du centre précise cependant que l'idée n'est pas "d'organiser un contre Salon Made in fenua, mais de raccrocher le Vaima au wagon de l’intérêt général suscité par ce salon".
Quant à savoir si l'extension du salon aura bel et bien lieu, aucune réponse n'est donnée. Une réunion est organisée mercredi à 17 heures. Le directeur du centre précise cependant que l'idée n'est pas "d'organiser un contre Salon Made in fenua, mais de raccrocher le Vaima au wagon de l’intérêt général suscité par ce salon".
