A la veille de l’examen au Sénat du projet de loi organique relatif au fonctionnement des institutions de la Polynésie française, Nicole Bouteau, accompagnée de trois cadres de No oe e te Nunaa (NOETN), a été reçue par le sénateur Christian Cointat, rapporteur du projet, lundi 30 mai à 18h00.
Après avoir remercié le sénateur Cointat de "l’ouverture dont il a fait preuve en défendant un mode de scrutin permettant le retour à la stabilité en Polynésie", Nicole BOUTEAU a mis en garde contre l'adoption de "mesures extrêmes". Selon No Oe E Te Nunaa, l’instauration d’une circonscription unique assortie d’une prime majoritaire de 25% accordée à la liste qui arrive en tête constitue un "gage suffisant de stabilité".
Ouvertement opposé à l’indemnité chômage de 3 mois accordée aux membres du gouvernement polynésien en cas de renversement, No Oe E Te Nunaa affirme avoir convaincu M. Cointat de déposer en séance plénière du Sénat un nouvel amendement "visant à réduire à un mois cette indemnité tant critiquée".
Le parti a également défendu l’abaissement du seuil de qualification pour le second tour à 10% des suffrages exprimés au lieu de 10% des inscrits, arguant qu’aucune loi électorale à scrutin de liste à deux tours n’a, à ce jour, un seuil d’accessibilité aussi élevé. Le sénateur Cointat propose quant à lui un seuil pour l’accession au second tour à 12,5% des suffrages exprimés.
Sur la question d’un retour anticipé aux urnes, le rapporteur a indiqué, selon NOETN, qu’il "appartient aux élus de l’Assemblée de Polynésie française et à son Gouvernement de solliciter la mise en œuvre des nouvelles dispositions électorales, une fois adoptées par le Parlement".
Après avoir remercié le sénateur Cointat de "l’ouverture dont il a fait preuve en défendant un mode de scrutin permettant le retour à la stabilité en Polynésie", Nicole BOUTEAU a mis en garde contre l'adoption de "mesures extrêmes". Selon No Oe E Te Nunaa, l’instauration d’une circonscription unique assortie d’une prime majoritaire de 25% accordée à la liste qui arrive en tête constitue un "gage suffisant de stabilité".
Ouvertement opposé à l’indemnité chômage de 3 mois accordée aux membres du gouvernement polynésien en cas de renversement, No Oe E Te Nunaa affirme avoir convaincu M. Cointat de déposer en séance plénière du Sénat un nouvel amendement "visant à réduire à un mois cette indemnité tant critiquée".
Le parti a également défendu l’abaissement du seuil de qualification pour le second tour à 10% des suffrages exprimés au lieu de 10% des inscrits, arguant qu’aucune loi électorale à scrutin de liste à deux tours n’a, à ce jour, un seuil d’accessibilité aussi élevé. Le sénateur Cointat propose quant à lui un seuil pour l’accession au second tour à 12,5% des suffrages exprimés.
Sur la question d’un retour anticipé aux urnes, le rapporteur a indiqué, selon NOETN, qu’il "appartient aux élus de l’Assemblée de Polynésie française et à son Gouvernement de solliciter la mise en œuvre des nouvelles dispositions électorales, une fois adoptées par le Parlement".