Photos Cedric Valax
PAPEETE, 4 décembre 2011 (AFP) - Près de 2.000 fidèles ont assisté samedi à la réouverture après rénovation de la cathédrale Saint Michel de Rikitea, un monument construit à base de corail entre 1839 et 1841, sur l'île de Mangareva, dans l'archipel des Gambier, en Polynésie française, a constaté un photographe de l'AFP.
Rikitea est le berceau du catholicisme dans le Pacifique Sud, les protestants ayant évangélisé les îles les plus peuplées de Polynésie française, comme Tahiti, quelques années plus tôt.
Cette cathédrale était fermée au public depuis 6 ans, et vient de subir 18 mois de travaux de rénovation, au plus proche de la construction d'origine.
Ces travaux ont coûté plus de quatre millions d'Euros, co-financés par l'Etat, la Polynésie française, l'Eglise catholique, des mécènes, une association et la commune de Rikitea.
La cathédrale Saint-Michel avait été bâtie par les habitants de l'île, à l'initiative des frères des sacrés-coeurs de Picpus. Il s'agit d'une synthèse unique entre la maçonnerie à l'européenne, et les matières premières disponibles sur place, comme le corail, le bois de l'arbre à pain, ou encore les ligatures en fibres de coco.
La messe de la dédicace de l'autel, une pierre de six tonnes, a été assurée par Monseigneur Di Balvo, nonce apostolique, et à ce titre représentant du Pape dans les îles du Pacifique.
Le président de la Polynésie française Oscar Temaru et son prédécesseur Gaston Tong Sang, le haut-commissaire de la République Richard Didier, et le sénateur Gaston Flosse, originaire de Mangareva, ont assisté à la cérémonie.
L'architecte mandataire des monuments historiques Dominique Touzeau, maître d'oeuvre du chantier, a ensuite été décoré de l'ordre national du mérite par le haut-commissaire.
Rikitea est le berceau du catholicisme dans le Pacifique Sud, les protestants ayant évangélisé les îles les plus peuplées de Polynésie française, comme Tahiti, quelques années plus tôt.
Cette cathédrale était fermée au public depuis 6 ans, et vient de subir 18 mois de travaux de rénovation, au plus proche de la construction d'origine.
Ces travaux ont coûté plus de quatre millions d'Euros, co-financés par l'Etat, la Polynésie française, l'Eglise catholique, des mécènes, une association et la commune de Rikitea.
La cathédrale Saint-Michel avait été bâtie par les habitants de l'île, à l'initiative des frères des sacrés-coeurs de Picpus. Il s'agit d'une synthèse unique entre la maçonnerie à l'européenne, et les matières premières disponibles sur place, comme le corail, le bois de l'arbre à pain, ou encore les ligatures en fibres de coco.
La messe de la dédicace de l'autel, une pierre de six tonnes, a été assurée par Monseigneur Di Balvo, nonce apostolique, et à ce titre représentant du Pape dans les îles du Pacifique.
Le président de la Polynésie française Oscar Temaru et son prédécesseur Gaston Tong Sang, le haut-commissaire de la République Richard Didier, et le sénateur Gaston Flosse, originaire de Mangareva, ont assisté à la cérémonie.
L'architecte mandataire des monuments historiques Dominique Touzeau, maître d'oeuvre du chantier, a ensuite été décoré de l'ordre national du mérite par le haut-commissaire.
Photos Cedric Valax
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